Au delà de la désapprobation générale populaire, nationale et internationale de la décision du conseil constitutionnel sénégalais, l'arrêt rendu par les 5 "sages" nommés par Wade et qui a validé la candidature du Président sortant et ayant épuisé ses deux mandats est motivé par des considérations qui n'ont rien de juridique. Parmi les éléments d'analyse juridique d'une décision grave de conséquences qui a enfoncé le Sénégal dans le classement des République bananières, nous pouvons retenir fondamentalement :
1 - Une mauvaise application des règles de conflit de lois dans le temps.
2 - Des affirmations sans base légale.
3 - Une conclusion fausse et contraire à la lettre, à l’esprit ainsi qu’au but poursuivi par la Constitution.
De quoi s'agissait-il ? : « L’article 27 de la Constitution dispose que la durée du mandat du Président de la République est de sept ans... le mandat est renouvelable une seule fois ; que l’article L04 de la Constitution prévoit que le Président de la République en fonction poursuit son mandat jusqu’à son terme ; toutes les autres dispositions de la présente Constitution lui sont applicables. »
Sur la violation des articles 27 et 104 de la Constitution
1. Considérant que la Constitution de 2001 a vocation à recevoir une application immédiate conformément à l’alinéa 1er de l’article 108 de la Constitution qui dispose : «La Constitution adoptée entre en vigueur à compter de sa promulgation par le président de la République. Cette promulgation doit intervenir dans les huit jours suivant la proclamation du résultat du référendum par le Conseil constitutionnel» ;
Observations : Exact. La conclusion qu’il faudrait en tirer est que les dispositions de la Constitution de 2001, y compris celle instituant la règle du renouvellement unique du mandat du président de la République, ont vocation à s’appliquer dès 2001, date de promulgation de la Constitution.
2. Considérant, néanmoins, que le constituant peut en décider autrement ;
Obs. : Absolument ! Le Constituant en décide autrement par l’entremise d’une « disposition transitoire », c’est à dire un « ensemble de règles gouvernant l’application de la loi dans le temps qui déterminent le domaine respectif de la loi ancienne et de la loi nouvelle. » Tel est l’objet de l’article 104 qui est effectivement une disposition transitoire.
3. Considérant que cette volonté souveraine est traduite par l’article 104 de la Constitution qui dispose que «le président de la République en fonction poursuit son mandat jusqu’à son terme» ;
Obs. : Exact.
4. Considérant que le même texte précise dans l’alinéa 2 que toutes les autres dispositions de la Constitution lui sont applicables ;
Obs. : Juste.
5. Considérant que cette décision du reste superfétatoire, vise, entre autres, la limitation du mandat du président de la République à un seul renouvellement consacrée par l’article 27 de la Constitution.
Obs. : Dès l’entame de la phase discursive, la confusion faite entre « décision » et « disposition » trahit un malaise et une absence de sérénité qui commencent à s’installer. La disposition de l’article 104 alinéa 2 est loin d’être superfétatoire. Elle intervient pour introduire un contraste, une différence de régime entre la durée du mandat pour laquelle la Constitution de 2001 ne s’applique pas au « mandat en cours » et les autres dispositions de la Constitution, y compris la règle du renouvellement unique, qui sont d’application immédiate dès promulgation, donc à compter du 22 janvier 2001.
6. Considérant que, toutefois, sauf mention expresse, elle ne peut concerner, sans incohérence, le mandat que l’article 104 a placé hors de son champ d’application en le faisant régir par la Constitution de 1963 ;
Obs. : La notion de « mention expresse » est importante à retenir. En d’autres termes, on voudrait dire que les nouvelles dispositions de la Constitution sont d’application immédiate, sauf si le Constituant décide expressément qu’il en sera autrement.
Vérifions cela !
Immédiatement après, il est déclaré de façon péremptoire que l’alinéa 2 de l’article 104 ne peut concerner le premier mandat obtenu en 2000. Sur quelle base affirme-t-on cela ? On ne le dit pas. Où se trouve dans le texte de la Constitution la « mention expresse » qui permet d’affirmer que la règle du renouvellement unique ne concerne pas le mandat de 2000 ? Comment peut-on sérieusement affirmer que la disposition sur la limitation du nombre de mandat ne peut concerner le président de la République élu en 2000, si l’on sait que cette disposition est d’application immédiate et il n’y a, dans le texte de la Constitution, aucune « mention expresse » qui écarte cette application ?
N’oublions pas. Nous sommes bien d’accord que l’article 104 est une disposition transitoire. La Constitution le dit expressément sous le « TITRE XIII - DISPOSITIONS TRANSITOIRES. »
Nous avions dit qu’il s’agit d’un ensemble de règles qui déterminent le domaine respectif de la loi ancienne et de la loi nouvelle.
La seule question pertinente qui mérite alors d’être posée est celle de savoir qu’est ce qui demeure sous l’emprise de la Constitution de 1963 et qu’est ce qui est désormais régi par la nouvelle Constitution de 2001.
La réponse est claire comme l’eau de roche ! La durée du mandat reste régie par la Constitution de 1963 parce que le Constituant par une « mention expresse » a dit que « le Président de la République en fonction poursuit son mandat jusqu’à son terme ». Par contre, le nombre de mandat passe sous l’emprise de la nouvelle Constitution pour trois (3) raisons majeures :
1. Principe de l’Application immédiate de la loi nouvelle, la disposition sur le nombre de mandat est appliquée immédiatement à compter du 22 janvier 2001, date de promulgation de la nouvelle;
2. Absence dans le texte de la Constitution d’une « mention» qui permet de placer la question du nombre de mandat hors du champ d’application de la Constitution de 2001.
3. L’article 104 alinéa 2 énonce expressément que toutes les autres dispositions de la Constitution de 2001 sont applicables au Président de la République en fonction. « Toutes les autres dispositions », y compris donc la disposition relative à la limitation du nombre de mandat à deux.
7. Considérant au surplus, que la durée du mandat, traduction temporelle de celui-ci, ne peut en être dissociée ; que dès lors, le mandat écarté sans équivoque par l’article 104 de la Constitution ne peut servir de décompte référentiel ;
Obs. : Si la durée du mandat est une traduction temporelle, la question du nombre traduit une dimension quantitative, deux notions donc parfaitement dissociables et bien dissociées par le Constituant. En conséquence, affirmer que l’article 104 a placé hors de son champ d’application le mandat du président de la République en cours en 2001, en le faisant régir par la Constitution de 1963, est une inexactitude. La vérité est que le Constituant a laissé la question de la durée du mandat dans le champ d’application de la Constitution de 1963 et il a placé la question du nombre de mandat dans le champ de la Constitution de 2001.
8. Considérant, par suite, que le président de la République, sous la Constitution de 2001, effectue un premier mandat durant la période 2007/2012 ; qu’il est donc en droit de se présenter à l’élection du 26 février 2012 ;
Obs. : Depuis quand le président de la République a été sous la Constitution de 2001 ? Depuis 2001 ou depuis 2007. Avec quelle Constitution il a exercé ses prérogatives entre 2001 et 2007, la nouvelle ou l’ancienne. Son mandat durant la période 2007/2012 est bien un second mandat. S’il se présente à l’élection du 26 février 2012, ce serait pour un troisième mandat rendu impossible par la nouvelle Constitution.
N.B. : En l’espèce, il s’agissait simplement de se prononcer sur l’applicabilité de la règle du renouvellement unique prévue par la nouvelle Constitution au premier mandat président de la République. Cette règle est applicable depuis le 22 janvier 2001, date de sa promulgation. Le renouvellement du mandat a eu lieu, une première fois, le 25 février 2007. Il ne peut y avoir un second renouvellement en 2012.
Au demeurant, pourquoi en 2001 promouvoir une réforme constitutionnelle si en 2007, il n’en est pas question et en 2012, elle n’est pas applicable ? Il faudrait donc patienter jusqu’en 2019, donc dix-huit (18) ans après pour lui trouver une première application !... Eurêka !!! La réforme constitutionnelle serait destinée aux enfants nés en 2001, année de sa promulgation. En 2019, ces enfants auront 18 ans révolus, ils pourront alors se rendre aux urnes avec leur réforme en bandoulière…
vendredi 3 février 2012
mercredi 21 septembre 2011
waderies égale
Plus hallucinantes les unes que les autres.
Pommiers sur le long de la corniche
Cerisiers à la place de l’indépendance
Banque pour le mariage des célibataires
Cité des célibataires (construction en 2006)
Voitures paysannes qui ne tombent jamais en panne et qui sont transformables en tracteur quand le paysan doit aller aux champs, en limousine quand le paysan à rendez-vous à Dakar avec son banquier
Neige artificiel à Kédougou
Lac artificiel à Kaffrine
Lacs artificiels dans les environs de Thiès
Construction de machines à Maffé à Tambacounda
Pâturages artificiels en 2003
Port d’eau douce à Saint-Louis (message du 31 Décembre 2002)
Centrale de charbon à Sendou
Centrale éolienne à Saint-Louis
Centrale de biomasse à Richard-Toll
Centrale solaire à Ziguinchor
Centrale atomique à Oussouye
Bateaux solaires au Sénégal
Extraction du pétrole à partir Avril 2009 !
Un Centre Artisanal (équipé) par département dès 2003
Un Centre Industriel dans chaque département à partir de 2003 (message 31 Décembre 2002)
Développement d’une industrie cotonnière à grande intensité de main-d'œuvre. (31 Décembre 2002)
Cité des Affaires de l’Afrique de l’Ouest" (Promesse reprise le 6 juin 2008 lors de la conférence sur les changements climatiques)
Programmes de logements pour l’armée et, d'abord, pour ses handicapés. . (31 Décembre 2002)
Création de Cyber-Centres d’affaires "pour les jeunes et seulement pour les jeunes"
Construction de onze stades à travers le pays en raison d'un par région (31 Décembre 2005)
Création de la banque sénégalo-marocaine (Senbank) (La Gazette du Maroc du 21 mai 2001)
Plan Omega
Plan Reva
Plan Goana
Plan Jaxaay
Plan Sesame
Plan Yakalma
Plan Formula (j’appelle ainsi la Wade Formula) ;
Construction d’un hôpital Mohamed VI à Dakar; Réfection de l'avion présidentiel sans aucun frais de l’Etat.
Palais présidentiel à Touba
Palais Présidentiel à Ziguinchor
Capitale politique
Aéroport à Touba
Usine de fabrication d’avion (quand on sait que toute l’Europe n’a que l’EADS et que pour que la construction d’avion soit rentable, il faut au moins en vendre une centaine…)
Décollage du 1er avion sur la piste du nouvel aéroport en février 2006
Fabrication de véhicules gros porteurs et des tracteurs (31 Décembre 2006)
Tramway avant fin 2005 à Dakar (promesse du 1er mai 2005) ;
Route transcontinentale Tanger/Dakar via Nouakchott
Autoroute Dakar - Mombassa au Kenya
Grande Muraille verte Dakar/Djibouti
Chemin de fer à grand écartement Dakar/Bamako, projet pris en charge par le NEPAD, trois offres de financement déjà reçues, études déjà disponibles (31 Décembre 2002)
Chemin de fer Ziguinchor/Dakar (Message du 31 Décembre 2004)
Projet de sept TGV
60 milliards à répartir annuellement entre quatre capitales régionales pour des investissements d’équipement. "Ainsi, en deux ans, en 2006 et en 2007, les capitales de toutes les régions du pays seront couvertes." (Message du 31 Décembre 2004)
Construction de 70 000 logements à des coûts modérés allant du très économique au grand standing et dont l’exécution sera assurée par la Société “ LA PIERRE S.A. ” (Message à la nation du 31 Décembre 2004)
Pommiers sur le long de la corniche
Cerisiers à la place de l’indépendance
Banque pour le mariage des célibataires
Cité des célibataires (construction en 2006)
Voitures paysannes qui ne tombent jamais en panne et qui sont transformables en tracteur quand le paysan doit aller aux champs, en limousine quand le paysan à rendez-vous à Dakar avec son banquier
Neige artificiel à Kédougou
Lac artificiel à Kaffrine
Lacs artificiels dans les environs de Thiès
Construction de machines à Maffé à Tambacounda
Pâturages artificiels en 2003
Port d’eau douce à Saint-Louis (message du 31 Décembre 2002)
Centrale de charbon à Sendou
Centrale éolienne à Saint-Louis
Centrale de biomasse à Richard-Toll
Centrale solaire à Ziguinchor
Centrale atomique à Oussouye
Bateaux solaires au Sénégal
Extraction du pétrole à partir Avril 2009 !
Un Centre Artisanal (équipé) par département dès 2003
Un Centre Industriel dans chaque département à partir de 2003 (message 31 Décembre 2002)
Développement d’une industrie cotonnière à grande intensité de main-d'œuvre. (31 Décembre 2002)
Cité des Affaires de l’Afrique de l’Ouest" (Promesse reprise le 6 juin 2008 lors de la conférence sur les changements climatiques)
Programmes de logements pour l’armée et, d'abord, pour ses handicapés. . (31 Décembre 2002)
Création de Cyber-Centres d’affaires "pour les jeunes et seulement pour les jeunes"
Construction de onze stades à travers le pays en raison d'un par région (31 Décembre 2005)
Création de la banque sénégalo-marocaine (Senbank) (La Gazette du Maroc du 21 mai 2001)
Plan Omega
Plan Reva
Plan Goana
Plan Jaxaay
Plan Sesame
Plan Yakalma
Plan Formula (j’appelle ainsi la Wade Formula) ;
Construction d’un hôpital Mohamed VI à Dakar; Réfection de l'avion présidentiel sans aucun frais de l’Etat.
Palais présidentiel à Touba
Palais Présidentiel à Ziguinchor
Capitale politique
Aéroport à Touba
Usine de fabrication d’avion (quand on sait que toute l’Europe n’a que l’EADS et que pour que la construction d’avion soit rentable, il faut au moins en vendre une centaine…)
Décollage du 1er avion sur la piste du nouvel aéroport en février 2006
Fabrication de véhicules gros porteurs et des tracteurs (31 Décembre 2006)
Tramway avant fin 2005 à Dakar (promesse du 1er mai 2005) ;
Route transcontinentale Tanger/Dakar via Nouakchott
Autoroute Dakar - Mombassa au Kenya
Grande Muraille verte Dakar/Djibouti
Chemin de fer à grand écartement Dakar/Bamako, projet pris en charge par le NEPAD, trois offres de financement déjà reçues, études déjà disponibles (31 Décembre 2002)
Chemin de fer Ziguinchor/Dakar (Message du 31 Décembre 2004)
Projet de sept TGV
60 milliards à répartir annuellement entre quatre capitales régionales pour des investissements d’équipement. "Ainsi, en deux ans, en 2006 et en 2007, les capitales de toutes les régions du pays seront couvertes." (Message du 31 Décembre 2004)
Construction de 70 000 logements à des coûts modérés allant du très économique au grand standing et dont l’exécution sera assurée par la Société “ LA PIERRE S.A. ” (Message à la nation du 31 Décembre 2004)
jeudi 21 juillet 2011
Moustapha Niasse sur la fin des délestages en septembre : ‘Wade raconte des histoires’
Quand le président Wade sortait de son mutisme de trois semaines, le secrétaire général de L’Alliance des forces de progrès (Afp) était en mission en Paris. Dans l'interview qu'il nous a accordée, le leader des progressistes n'a pas raté le président Wade. Selon Moustapha Niasse, Wade est ‘passé à côté de la plaque’ alors que ses concitoyens l'attendaient sur des dossiers brûlants tels que l'agriculture, la crise économique et sociale, la crise dans le secteur de l'éducation…
Wal fadjri : Le discours du président Wade vous a trouvé ici à Paris. Quelle lecture en faites-vous ?
Moustapha NIASSE : Vous savez que l'opinion s'attendait à un message du chef de l'Etat à la nation avec la solennité qui sied à ce genre d'exercice, avec la profondeur et la précision des questions soulevées par le chef de l'Etat à cette occasion, sachant et profondément conscient qu'en tant que premier magistrat de la nation, il s'adressait au peuple sénégalais. Et en même temps qu'il avait l'obligation de fournir des éléments de réponse à des questions que les gens se posaient. Je crois que ce qui s'est passé sort totalement de ce cadre. J'ai cru comprendre qu'il s'était agi d'une rencontre organisée par Wade, avec des militants et des élus de son parti à l’hôtel des Alamadies, sous une tente où il a choisi lui-même, en quelconque et dans le désordre, des scènes et des sujets considérés comme ceux sur lesquels il pouvait communiquer. Le résultat m'a paru revêtir davantage le visage d'un meeting, d'une réunion du Comité directeur du Pds (...) C’est pourquoi, il a mis totalement de côté la situation du monde paysan, il n’a pas évoqué la question des engrais, encore moins celle du soutien alimentaire que le gouvernement apporte habituellement aux paysans pendant l’hivernage. C’est pourquoi, il a volontairement mis de côté ce qui s'est passé le 23 juin dernier quand le peuple s'est mis debout et a marché. Il n'a pas essayé de capter et de décrypter le message qu’il lui a envoyé. Ce discours - en est-il un d’ailleurs ? - est une sorte de monologue. Le plus grave, c'est qu’au moment où le peuple attend qu'il lui donne des assurances sur les principes incontournables du respect de la constitution, Wade passe à côté. Il n'a pas non plus parlé de la crise financière et économique qui sévit au Sénégal. Moi, j'ai donc répondu par une contribution parue dans la presse sénégalaise (Cf. Walf n°5798) surtout destinée aux élites sénégalaises. Le peuple n'a plus besoin d'être convaincu qu'il faut changer le régime. J'ai voulu mobiliser les élites et leur rappeler à leurs devoirs sacrés de défendre les acquis démocratiques, de penser à la jeunesse de notre pays, aux femmes, aux personnes du troisième âge, à la diaspora. Il a eu une attitude de mépris envers le peuple sénégalais. Ce qui n'est pas nouveau. C'est pourquoi il a atteint ce niveau d'irresponsabilité mais aussi d'ignorance des valeurs sénégalaises de respect, de kersa (pudeur, Ndlr), de teranga (hospitalité), de courtoisie, de discrétion et de générosité.
Le président Wade propose des élections anticipées. Y croyez-vous ?
Je crois que lui-même n’y croit pas. Comme cette séance était une séance d'exorcisme et de comédie, il a lancé, en guise de boutade, la question : ‘Qui a peur des élections ?’ Et de répondre lui-même : ‘L'opposition’. Objectivement, il n'est pas possible ni pour lui, ni pour les Sénégalais, d'aller à une élection présidentielle le 25 septembre, c'est-à-dire dans 45 jours (l'entretien a eu lieu samedi 16 juillet à Paris, Ndlr). Nous avons un million huit cent mille jeunes qui viennent d'atteindre l'âge de voter à qui il a été opposé un obstacle pour s'inscrire sur les listes électorales. Qu'est-ce qu'il fait de ce problème ? Ensuite, l’audit du fichier électoral. 122 propositions doivent y être introduites mais jusqu’à présent, aucune n’a été prise en compte. Le budget de l'élection présidentielle est une donnée incontournable qui se chiffre à plusieurs milliards de francs Cfa. Et puis, le problème le plus important, est celui de la non validité de la candidature de Wade. Il ne peut pas obtenir de l'opposition, un accord de principe pour dire que nous allons à l’élection alors que la question de sa candidature n'est pas réglée. Si, par impossible, il obtient la validité de sa candidature dans quarante jours, il faudrait qu'il démissionne de son poste de président de la République pour être un candidat comme les autres. Si le président de la République démissionne pour être candidat, la pratique constitutionnelle voudrait que son gouvernement, ses ministres de l'Intérieur et de la Justice ainsi que tous les autres démissionnent. Il faut régler dans les quarante jours, la question des structures de l'Etat et des responsables qui vont être désignés pour gérer le scrutin du 25 septembre. Devant l'immensité de tous ces problèmes, on se rend compte que Wade ne peut pas organiser dans quarante jours une élection. Évidemment, si l'on ne connaît pas la pratique politique ni les contraintes institutionnelles que pose ‘sa proposition’, on peut penser qu’il est prêt. Or, il ne l’est pas !
‘L’idée d'une banque verte relève de la démagogie politique. Mais Wade est agrégé des promesses faciles’
Il a proposé dans son discours la mise en place d'une Haute autorité de la jeunesse. Ne pensez-vous pas que cela peut être une réponse aux préoccupations des jeunes ?
Ma réponse est non ! Wade est à la onzième année de son magistère. S'il attend la douzième année pour créer et faire fonctionner une Haute autorité chargée de l'emploi des jeunes, c'est qu'il est passé à côté de la plaque. Il a créé le Fonds national de promotion des jeunes (Fnpj), le Fonds pour l'emploi des jeunes. Les jeunes commenceront de voir les débuts de solutions à leurs problèmes lorsque Wade aura quitté le pouvoir. Le pays est miné par la corruption, le laisser-aller, la légèreté administrative, l'irresponsabilité de ses dirigeants. On ne peut, sur un coup de baguette magique, régler le problème de l'emploi des jeunes.
Que faut-il faire alors parce que le 23 juin, des jeunes sont descendus en masse, dans la rue pour la prise en compte de leurs préoccupations, au-delà du projet de loi ?
C'est l'exacte vérité. Je fais partie des leaders politiques qui étaient à la tête de ce mouvement du 23 juin. D’ailleurs, j'ai reçu une grosse pierre à la tête, celle que j'avais à la main. Elle m'a été jetée par les nervis du Pds. Cela dit, les jeunes sont aux premières lignes du mouvement qui mettra fin au régime de Wade. C'est là où se trouveront les solutions, mais pas d'ici les six prochains mois.
Les universités sénégalaises sont en crise. Or, ce sont elles qui forment la grande majorité des jeunes. Ne pensez-vous pas que c'est de là-bas qu'il faut repenser leur réinsertion ?
Le Sénégal a un problème très grave qui était déjà inscrit dans le programme du Fal (Front pour l’alternance, Ndlr) en 2000. C'est celui de la formation des élites, des cadres de niveau moyen sans lesquels une entreprise ne marche pas, la formation des ouvriers qualifiés et des techniciens de niveau 3. Dans le programme des Assises nationales, il a été fortement mis l'accent sur la formation dans les écoles élémentaires, secondaires, supérieures et l'enseignement professionnel. Il faut revoir fondamentalement la formation des jeunes Sénégalais. (…) Entre 22 et 32 ans, un jeune peut déjà apporter le maximum de ses capacités s'il a reçu une bonne formation pour participer à l'effort global de développement (…)
Le président Wade annonce une banque verte pour aider les paysans. N'est-ce pas une bonne chose pour financer l'agriculture ?
On ne peut pas créer ex-nihilo, une banque des paysans ou des pêcheurs. Le Crédit agricole existe déjà depuis une dizaine d'années. Donc l’idée d'une banque verte relève de la démagogie politique. Mais Wade est agrégé des promesses faciles (…) Le paysan produit agricolement (sic) le fruit de son travail. Il se pose ainsi le problème du prix auquel son produit va être acheté. Si Wade ne règle pas ce problème-là, ils vont avoir l'arachide, le mil, le niébé…, sur les bras. Regardez les producteurs d'oignon dans la vallée du fleuve. Leurs productions sont invendues et pourrissent parce que de l’oignon vient de Hollande et d'ailleurs.
Wade annonce la fin des délestages en septembre prochain...
Quand l'infirmière pique l'enfant, elle lui dit que cela ne fera pas mal..., de même que les dentistes. C'est ce que fait Wade. Le problème persiste parce qu'il y a de la corruption dans la gestion de la Senelec. Cette corruption est du fait du gouvernement car l’entreprise est gérée depuis le ministère de l'Energie au lieu de sa direction générale. Les Sénégalais devraient se demander pourquoi le ministère de l'Energie ne laisse pas la Senelec entre les mains du directeur-général nommé. Aussi longtemps que ce système n'aura pas été changé pour retourner à l'orthodoxie de gestion, exactement comme cela se fait à la Sonatel, il y aura des délestages. Donc Wade raconte des histoires.
‘Si l'opposition part dispersée, ce n'est pas la peine d'aller à l’élection’
Où est-ce que vous en êtes par rapport à la candidature de l'unité au sein de Bennoo ?
Dans une contribution publiée par la presse, j'ai dit que les dirigeants de l'opposition doivent laisser sur le quai leurs ambitions personnelles. Moi, Moustapha Niasse, je suis, avec le parti que je dirige, dans le processus de Bennoo Siggil Senegaal. C'est Bennoo, au terme de ce processus, qui dira qui il choisit pour lui confier le drapeau de la coalition pour l’élection à venir. Si l'opposition part dispersée, ce n'est pas la peine d'aller à l’élection, parce que Wade va encore se proclamer vainqueur.
Pensez-vous définitif le retrait du projet de loi sur le ticket ?
Il est en train de jouer. Il dit : ‘J'ai retiré ce projet parce qu'il n'avait pas fait l'objet de concertation suffisante.’ Il insinue par là qu'il ouvre la possibilité pour lui-même d'engager une sorte de dialogue avec les Sénégalais pour remettre le projet en selle et le déposer devant l'Assemblée nationale. Il n'est pas question que Wade obtienne la possibilité de désigner son successeur à la faveur d'une vice-présidence bidon pour ne pas avoir, demain, à rendre des comptes de sa gestion. Et c'est ça qui le hante.
Et son appel au dialogue ?
C'est du bidon ! D'abord ce n'est pas lui qui a lancé cet appel au dialogue. Il a répondu à une initiative du Comité des six qui l'a invité à renouer le dialogue avec son opposition. Il a donné son accord de principe sans faire son mea culpa. Il n'a pas reconnu que c'était une hérésie criminelle que de faire passer le ticket présidentiel et de ramener le plancher à 25 %. Et là encore, il raconte des histoires en disant que Senghor avait mis les 25 %. A l'époque, les 25 %, c'était le quart bloquant. Il ne signifie pas que tout candidat qui a 25 % et qui est le premier de tous, devait être élu président de la République. Le quart bloquant, c'était pour dire ceci : ‘Pour qu'un candidat passe au 1er tour, il faut qu'il y ait 50 % plus une voix des suffrages exprimés et que ce taux qu'il a eu représente au moins un quart’. C'est important et c'est différent. Il fait de l'amalgame en affirmant que Senghor l'a fait. Ce n'est pas vrai. Wade, malheureusement, situe son ambition et le suffrage qu'il peut obtenir à 25 %.
Que pensez-vous de l'appel de Karim Wade à l'armée française qui a fait polémique ?
Je pense que Robert Bourgi a raison, compte tenu de la situation qui est la sienne en France, de ses entrées dans les palais présidentiels africains. Il leur a même dit que s’ils insistaient, il sort des preuves. C’est grave ! L'armée, la gendarmerie, la police sénégalaises sont capables quand même de rétablir l'ordre sans violence excessive.
Propos recueillis par Moustapha BARRY (Correspondant permanent à Paris)
Wal fadjri : Le discours du président Wade vous a trouvé ici à Paris. Quelle lecture en faites-vous ?
Moustapha NIASSE : Vous savez que l'opinion s'attendait à un message du chef de l'Etat à la nation avec la solennité qui sied à ce genre d'exercice, avec la profondeur et la précision des questions soulevées par le chef de l'Etat à cette occasion, sachant et profondément conscient qu'en tant que premier magistrat de la nation, il s'adressait au peuple sénégalais. Et en même temps qu'il avait l'obligation de fournir des éléments de réponse à des questions que les gens se posaient. Je crois que ce qui s'est passé sort totalement de ce cadre. J'ai cru comprendre qu'il s'était agi d'une rencontre organisée par Wade, avec des militants et des élus de son parti à l’hôtel des Alamadies, sous une tente où il a choisi lui-même, en quelconque et dans le désordre, des scènes et des sujets considérés comme ceux sur lesquels il pouvait communiquer. Le résultat m'a paru revêtir davantage le visage d'un meeting, d'une réunion du Comité directeur du Pds (...) C’est pourquoi, il a mis totalement de côté la situation du monde paysan, il n’a pas évoqué la question des engrais, encore moins celle du soutien alimentaire que le gouvernement apporte habituellement aux paysans pendant l’hivernage. C’est pourquoi, il a volontairement mis de côté ce qui s'est passé le 23 juin dernier quand le peuple s'est mis debout et a marché. Il n'a pas essayé de capter et de décrypter le message qu’il lui a envoyé. Ce discours - en est-il un d’ailleurs ? - est une sorte de monologue. Le plus grave, c'est qu’au moment où le peuple attend qu'il lui donne des assurances sur les principes incontournables du respect de la constitution, Wade passe à côté. Il n'a pas non plus parlé de la crise financière et économique qui sévit au Sénégal. Moi, j'ai donc répondu par une contribution parue dans la presse sénégalaise (Cf. Walf n°5798) surtout destinée aux élites sénégalaises. Le peuple n'a plus besoin d'être convaincu qu'il faut changer le régime. J'ai voulu mobiliser les élites et leur rappeler à leurs devoirs sacrés de défendre les acquis démocratiques, de penser à la jeunesse de notre pays, aux femmes, aux personnes du troisième âge, à la diaspora. Il a eu une attitude de mépris envers le peuple sénégalais. Ce qui n'est pas nouveau. C'est pourquoi il a atteint ce niveau d'irresponsabilité mais aussi d'ignorance des valeurs sénégalaises de respect, de kersa (pudeur, Ndlr), de teranga (hospitalité), de courtoisie, de discrétion et de générosité.
Le président Wade propose des élections anticipées. Y croyez-vous ?
Je crois que lui-même n’y croit pas. Comme cette séance était une séance d'exorcisme et de comédie, il a lancé, en guise de boutade, la question : ‘Qui a peur des élections ?’ Et de répondre lui-même : ‘L'opposition’. Objectivement, il n'est pas possible ni pour lui, ni pour les Sénégalais, d'aller à une élection présidentielle le 25 septembre, c'est-à-dire dans 45 jours (l'entretien a eu lieu samedi 16 juillet à Paris, Ndlr). Nous avons un million huit cent mille jeunes qui viennent d'atteindre l'âge de voter à qui il a été opposé un obstacle pour s'inscrire sur les listes électorales. Qu'est-ce qu'il fait de ce problème ? Ensuite, l’audit du fichier électoral. 122 propositions doivent y être introduites mais jusqu’à présent, aucune n’a été prise en compte. Le budget de l'élection présidentielle est une donnée incontournable qui se chiffre à plusieurs milliards de francs Cfa. Et puis, le problème le plus important, est celui de la non validité de la candidature de Wade. Il ne peut pas obtenir de l'opposition, un accord de principe pour dire que nous allons à l’élection alors que la question de sa candidature n'est pas réglée. Si, par impossible, il obtient la validité de sa candidature dans quarante jours, il faudrait qu'il démissionne de son poste de président de la République pour être un candidat comme les autres. Si le président de la République démissionne pour être candidat, la pratique constitutionnelle voudrait que son gouvernement, ses ministres de l'Intérieur et de la Justice ainsi que tous les autres démissionnent. Il faut régler dans les quarante jours, la question des structures de l'Etat et des responsables qui vont être désignés pour gérer le scrutin du 25 septembre. Devant l'immensité de tous ces problèmes, on se rend compte que Wade ne peut pas organiser dans quarante jours une élection. Évidemment, si l'on ne connaît pas la pratique politique ni les contraintes institutionnelles que pose ‘sa proposition’, on peut penser qu’il est prêt. Or, il ne l’est pas !
‘L’idée d'une banque verte relève de la démagogie politique. Mais Wade est agrégé des promesses faciles’
Il a proposé dans son discours la mise en place d'une Haute autorité de la jeunesse. Ne pensez-vous pas que cela peut être une réponse aux préoccupations des jeunes ?
Ma réponse est non ! Wade est à la onzième année de son magistère. S'il attend la douzième année pour créer et faire fonctionner une Haute autorité chargée de l'emploi des jeunes, c'est qu'il est passé à côté de la plaque. Il a créé le Fonds national de promotion des jeunes (Fnpj), le Fonds pour l'emploi des jeunes. Les jeunes commenceront de voir les débuts de solutions à leurs problèmes lorsque Wade aura quitté le pouvoir. Le pays est miné par la corruption, le laisser-aller, la légèreté administrative, l'irresponsabilité de ses dirigeants. On ne peut, sur un coup de baguette magique, régler le problème de l'emploi des jeunes.
Que faut-il faire alors parce que le 23 juin, des jeunes sont descendus en masse, dans la rue pour la prise en compte de leurs préoccupations, au-delà du projet de loi ?
C'est l'exacte vérité. Je fais partie des leaders politiques qui étaient à la tête de ce mouvement du 23 juin. D’ailleurs, j'ai reçu une grosse pierre à la tête, celle que j'avais à la main. Elle m'a été jetée par les nervis du Pds. Cela dit, les jeunes sont aux premières lignes du mouvement qui mettra fin au régime de Wade. C'est là où se trouveront les solutions, mais pas d'ici les six prochains mois.
Les universités sénégalaises sont en crise. Or, ce sont elles qui forment la grande majorité des jeunes. Ne pensez-vous pas que c'est de là-bas qu'il faut repenser leur réinsertion ?
Le Sénégal a un problème très grave qui était déjà inscrit dans le programme du Fal (Front pour l’alternance, Ndlr) en 2000. C'est celui de la formation des élites, des cadres de niveau moyen sans lesquels une entreprise ne marche pas, la formation des ouvriers qualifiés et des techniciens de niveau 3. Dans le programme des Assises nationales, il a été fortement mis l'accent sur la formation dans les écoles élémentaires, secondaires, supérieures et l'enseignement professionnel. Il faut revoir fondamentalement la formation des jeunes Sénégalais. (…) Entre 22 et 32 ans, un jeune peut déjà apporter le maximum de ses capacités s'il a reçu une bonne formation pour participer à l'effort global de développement (…)
Le président Wade annonce une banque verte pour aider les paysans. N'est-ce pas une bonne chose pour financer l'agriculture ?
On ne peut pas créer ex-nihilo, une banque des paysans ou des pêcheurs. Le Crédit agricole existe déjà depuis une dizaine d'années. Donc l’idée d'une banque verte relève de la démagogie politique. Mais Wade est agrégé des promesses faciles (…) Le paysan produit agricolement (sic) le fruit de son travail. Il se pose ainsi le problème du prix auquel son produit va être acheté. Si Wade ne règle pas ce problème-là, ils vont avoir l'arachide, le mil, le niébé…, sur les bras. Regardez les producteurs d'oignon dans la vallée du fleuve. Leurs productions sont invendues et pourrissent parce que de l’oignon vient de Hollande et d'ailleurs.
Wade annonce la fin des délestages en septembre prochain...
Quand l'infirmière pique l'enfant, elle lui dit que cela ne fera pas mal..., de même que les dentistes. C'est ce que fait Wade. Le problème persiste parce qu'il y a de la corruption dans la gestion de la Senelec. Cette corruption est du fait du gouvernement car l’entreprise est gérée depuis le ministère de l'Energie au lieu de sa direction générale. Les Sénégalais devraient se demander pourquoi le ministère de l'Energie ne laisse pas la Senelec entre les mains du directeur-général nommé. Aussi longtemps que ce système n'aura pas été changé pour retourner à l'orthodoxie de gestion, exactement comme cela se fait à la Sonatel, il y aura des délestages. Donc Wade raconte des histoires.
‘Si l'opposition part dispersée, ce n'est pas la peine d'aller à l’élection’
Où est-ce que vous en êtes par rapport à la candidature de l'unité au sein de Bennoo ?
Dans une contribution publiée par la presse, j'ai dit que les dirigeants de l'opposition doivent laisser sur le quai leurs ambitions personnelles. Moi, Moustapha Niasse, je suis, avec le parti que je dirige, dans le processus de Bennoo Siggil Senegaal. C'est Bennoo, au terme de ce processus, qui dira qui il choisit pour lui confier le drapeau de la coalition pour l’élection à venir. Si l'opposition part dispersée, ce n'est pas la peine d'aller à l’élection, parce que Wade va encore se proclamer vainqueur.
Pensez-vous définitif le retrait du projet de loi sur le ticket ?
Il est en train de jouer. Il dit : ‘J'ai retiré ce projet parce qu'il n'avait pas fait l'objet de concertation suffisante.’ Il insinue par là qu'il ouvre la possibilité pour lui-même d'engager une sorte de dialogue avec les Sénégalais pour remettre le projet en selle et le déposer devant l'Assemblée nationale. Il n'est pas question que Wade obtienne la possibilité de désigner son successeur à la faveur d'une vice-présidence bidon pour ne pas avoir, demain, à rendre des comptes de sa gestion. Et c'est ça qui le hante.
Et son appel au dialogue ?
C'est du bidon ! D'abord ce n'est pas lui qui a lancé cet appel au dialogue. Il a répondu à une initiative du Comité des six qui l'a invité à renouer le dialogue avec son opposition. Il a donné son accord de principe sans faire son mea culpa. Il n'a pas reconnu que c'était une hérésie criminelle que de faire passer le ticket présidentiel et de ramener le plancher à 25 %. Et là encore, il raconte des histoires en disant que Senghor avait mis les 25 %. A l'époque, les 25 %, c'était le quart bloquant. Il ne signifie pas que tout candidat qui a 25 % et qui est le premier de tous, devait être élu président de la République. Le quart bloquant, c'était pour dire ceci : ‘Pour qu'un candidat passe au 1er tour, il faut qu'il y ait 50 % plus une voix des suffrages exprimés et que ce taux qu'il a eu représente au moins un quart’. C'est important et c'est différent. Il fait de l'amalgame en affirmant que Senghor l'a fait. Ce n'est pas vrai. Wade, malheureusement, situe son ambition et le suffrage qu'il peut obtenir à 25 %.
Que pensez-vous de l'appel de Karim Wade à l'armée française qui a fait polémique ?
Je pense que Robert Bourgi a raison, compte tenu de la situation qui est la sienne en France, de ses entrées dans les palais présidentiels africains. Il leur a même dit que s’ils insistaient, il sort des preuves. C’est grave ! L'armée, la gendarmerie, la police sénégalaises sont capables quand même de rétablir l'ordre sans violence excessive.
Propos recueillis par Moustapha BARRY (Correspondant permanent à Paris)
jeudi 16 juin 2011
Après des assemblées paysannes dont les dernières se sont tenues à Ouadiour, Gossas, Patar Lia et Sombe, dans la région de Fatick, Moustapha Niasse a
Sous l’éclairage d’une analyse du secteur de l’arachide qui se meurt, l’ancien Premier ministre Moustapha Niasse a fait cinq mesures de ‘haute portée pratique’ pouvant être mises en œuvre, si, selon lui, ‘les autorités qui dirigent le Sénégal acceptent d’être animées d’une bonne volonté certaine et d’une lucidité patriotique qui soient à la hauteur des attentes légitimes du monde rural évoluant dans le secteur de l’économie arachidière’.
D’abord, il s’agira, selon le leader de l’Afp, de porter, à partir de 2011-2012, pour la prochaine campagne de production et de commercialisation de l’arachide, à 25 francs la subvention de l’Etat par kilo d’arachide, au lieu des 15 francs actuels. ‘Cette subvention devra être appliquée sur 800.000 tonnes d’arachide/coque. Ce qui portera le niveau de l’effort financier de l’Etat à 20 milliards de francs, en lieu et place des 4,5 milliards de francs actuels qui couvrent, seulement, 300 000 tonnes d’arachide/coque, sur 1 200 000 tonnes produites à l’issue de la saison 2010. L’on sait que l’autoconsommation se situe à 300 000 tonnes sur la production annuelle globale’, suggère Moustapha Niasse devant un parterre de paysans à Sombe dans le département de Gossas.
‘En conséquence de cette augmentation de 10 francs par kilo d’arachide, au lieu des 15 francs actuels, le prix au producteur sera de 175 francs le kilo et dès le mois de mai 2012, cette mesure devra être confirmée et portée à la connaissance des paysans. Une telle mesure encouragera les producteurs et leur donnera une garantie certaine que leur effort sera justement récompensé, d’autant que le prix actuel de 165 francs le kilo d’arachide est le même depuis plus d’une décennie alors que les produits de consommation courante, durant la même période, ont connu une augmentation très sensible’.
Ensuite, indique Moustapha Niasse, ‘dans la logique d’une telle démarche qui répond à un souci de payer le juste prix à l’effort des producteurs d’arachide, il convient de faire démarrer, impérativement, la campagne de commercialisation, dès le mois de novembre 2011, et chaque année par la suite, en aidant les huiliers à trouver les financements off/shore nécessaires, dès le début du deuxième semestre de l’année, au plus tard au mois de juillet’.
L’ancien Premier ministre d’ajouter que le démarrage, à temps, de la campagne de commercialisation des graines permettra aux paysans d’éviter l’intermédiation de spéculateurs qui achètent, présentement, à l’occasion des marchés hebdomadaires, les graines d’arachide à 120 ou 130 francs le kilo, ce qui occasionne d’importantes pertes de recettes aux paysans et enrichit, indûment, ces mêmes spéculateurs et intermédiaires.
Niasse propose, en outre, la mise en place un mécanisme cohérent et sécurisé par l’Etat, pour assurer à ces huiliers un accès normal aux financements requis pour la modernisation des équipements des unités industrielles du secteur que sont : Suneor-Dakar – capacité installée : 320 000 tonnes/an ; Suneor-Lyndiane – capacité installée : 280 000 tonnes/an ; Diourbel – ex-Seib-capacité installée : 200 000 tonnes/an (usine présentement à l’arrêt) ; Ziguinchor-capacité installée : 120 000 tonnes/an. Soit : 920 000 tonnes/an que ces unités industrielles sont capables de traiter, pour produire de l’huile raffinée et des tourteaux d’arachide, cette dernière matière étant particulièrement utile pour l’alimentation du bétail.
Niasse rappelle qu’il est établi que la moitié des 920 000 tonnes mentionnées peut être raffinée à Suneor – Dakar où il existe une ligne de raffinage d’une capacité prouvée de 500 tonnes par jour. ’Il y a aussi lieu d’ajouter que ces mesures et le programme qui les porte peuvent permettre de réduire le volume de l’huile importée de l’étranger voire d’atteindre, dans ce domaine, l’autosuffisance en huile d’origine végétale, par delà les effets financiers positifs dans la balance commerciale du Sénégal’.
Suggestions applicables dès la prochaine campagne
Ainsi, après des assemblées paysannes dont les dernières se sont tenues à Ouadiour, Gossas, Patar Lia et Sombe, dans la région de Fatick, la présente synthèse de Moustapha Niasse fait le point sur les idées, possibilités d’actions et perspectives de réajustement des procédures en cours. Il convient, selon le leader de l’Afp, de prendre des mesures pratiques, pour résoudre, progressivement, les problèmes qui sévissent dans cette filière et qui constituent, incontestablement, des obstacles au développement de l’économie arachidière au Sénégal.
Toutes ces propositions, précise Moustapha Niasse, sont applicables, dès la campagne prochaine de commercialisation de la production arachidière. Ces propositions, ajoute-t-il, procèdent d’une longue étude du dossier de la filière arachide. ‘Cette filière, depuis plusieurs années, rencontre des difficultés qui provoquent d’importantes conséquences économiques et sociales, au détriment des objectifs de croissance dans le secteur primaire, de même qu’elles réduisent l’impact et l’efficacité des efforts de lutte entrepris contre la pauvreté dans le monde paysan’, constate l’ancien Premier ministre. ‘C’est de l’analyse de toutes ces données et des discussions engagées sur le terrain avec les paysans eux-mêmes que les propositions tirent leur source et leur justification, dans le but de résorber les difficultés de toutes sortes qui sont déplorées dans cette filière’, souligne Niasse. Qui précise que les présentes propositions ne revêtent, de ce fait, aucun caractère politique. ‘Leur contenu est technique, même si, dans le Sénégal d’aujourd’hui, certains partisans du pouvoir en place veulent voir dans toutes les initiatives des sous-entendus ou des visées politiques’.
D’abord, il s’agira, selon le leader de l’Afp, de porter, à partir de 2011-2012, pour la prochaine campagne de production et de commercialisation de l’arachide, à 25 francs la subvention de l’Etat par kilo d’arachide, au lieu des 15 francs actuels. ‘Cette subvention devra être appliquée sur 800.000 tonnes d’arachide/coque. Ce qui portera le niveau de l’effort financier de l’Etat à 20 milliards de francs, en lieu et place des 4,5 milliards de francs actuels qui couvrent, seulement, 300 000 tonnes d’arachide/coque, sur 1 200 000 tonnes produites à l’issue de la saison 2010. L’on sait que l’autoconsommation se situe à 300 000 tonnes sur la production annuelle globale’, suggère Moustapha Niasse devant un parterre de paysans à Sombe dans le département de Gossas.
‘En conséquence de cette augmentation de 10 francs par kilo d’arachide, au lieu des 15 francs actuels, le prix au producteur sera de 175 francs le kilo et dès le mois de mai 2012, cette mesure devra être confirmée et portée à la connaissance des paysans. Une telle mesure encouragera les producteurs et leur donnera une garantie certaine que leur effort sera justement récompensé, d’autant que le prix actuel de 165 francs le kilo d’arachide est le même depuis plus d’une décennie alors que les produits de consommation courante, durant la même période, ont connu une augmentation très sensible’.
Ensuite, indique Moustapha Niasse, ‘dans la logique d’une telle démarche qui répond à un souci de payer le juste prix à l’effort des producteurs d’arachide, il convient de faire démarrer, impérativement, la campagne de commercialisation, dès le mois de novembre 2011, et chaque année par la suite, en aidant les huiliers à trouver les financements off/shore nécessaires, dès le début du deuxième semestre de l’année, au plus tard au mois de juillet’.
L’ancien Premier ministre d’ajouter que le démarrage, à temps, de la campagne de commercialisation des graines permettra aux paysans d’éviter l’intermédiation de spéculateurs qui achètent, présentement, à l’occasion des marchés hebdomadaires, les graines d’arachide à 120 ou 130 francs le kilo, ce qui occasionne d’importantes pertes de recettes aux paysans et enrichit, indûment, ces mêmes spéculateurs et intermédiaires.
Niasse propose, en outre, la mise en place un mécanisme cohérent et sécurisé par l’Etat, pour assurer à ces huiliers un accès normal aux financements requis pour la modernisation des équipements des unités industrielles du secteur que sont : Suneor-Dakar – capacité installée : 320 000 tonnes/an ; Suneor-Lyndiane – capacité installée : 280 000 tonnes/an ; Diourbel – ex-Seib-capacité installée : 200 000 tonnes/an (usine présentement à l’arrêt) ; Ziguinchor-capacité installée : 120 000 tonnes/an. Soit : 920 000 tonnes/an que ces unités industrielles sont capables de traiter, pour produire de l’huile raffinée et des tourteaux d’arachide, cette dernière matière étant particulièrement utile pour l’alimentation du bétail.
Niasse rappelle qu’il est établi que la moitié des 920 000 tonnes mentionnées peut être raffinée à Suneor – Dakar où il existe une ligne de raffinage d’une capacité prouvée de 500 tonnes par jour. ’Il y a aussi lieu d’ajouter que ces mesures et le programme qui les porte peuvent permettre de réduire le volume de l’huile importée de l’étranger voire d’atteindre, dans ce domaine, l’autosuffisance en huile d’origine végétale, par delà les effets financiers positifs dans la balance commerciale du Sénégal’.
Suggestions applicables dès la prochaine campagne
Ainsi, après des assemblées paysannes dont les dernières se sont tenues à Ouadiour, Gossas, Patar Lia et Sombe, dans la région de Fatick, la présente synthèse de Moustapha Niasse fait le point sur les idées, possibilités d’actions et perspectives de réajustement des procédures en cours. Il convient, selon le leader de l’Afp, de prendre des mesures pratiques, pour résoudre, progressivement, les problèmes qui sévissent dans cette filière et qui constituent, incontestablement, des obstacles au développement de l’économie arachidière au Sénégal.
Toutes ces propositions, précise Moustapha Niasse, sont applicables, dès la campagne prochaine de commercialisation de la production arachidière. Ces propositions, ajoute-t-il, procèdent d’une longue étude du dossier de la filière arachide. ‘Cette filière, depuis plusieurs années, rencontre des difficultés qui provoquent d’importantes conséquences économiques et sociales, au détriment des objectifs de croissance dans le secteur primaire, de même qu’elles réduisent l’impact et l’efficacité des efforts de lutte entrepris contre la pauvreté dans le monde paysan’, constate l’ancien Premier ministre. ‘C’est de l’analyse de toutes ces données et des discussions engagées sur le terrain avec les paysans eux-mêmes que les propositions tirent leur source et leur justification, dans le but de résorber les difficultés de toutes sortes qui sont déplorées dans cette filière’, souligne Niasse. Qui précise que les présentes propositions ne revêtent, de ce fait, aucun caractère politique. ‘Leur contenu est technique, même si, dans le Sénégal d’aujourd’hui, certains partisans du pouvoir en place veulent voir dans toutes les initiatives des sous-entendus ou des visées politiques’.
lundi 21 mars 2011
Le président sénégalais la honte!
Abdoulaye Wade dispose d’un impressionnant patrimoine dans le monde. Des biens qui s’évaluent en plusieurs milliards de nos francs. Alors que le peuple sénégalais vit dans la misère la plus totale. «Le Temps» vous dit tout sur cette fortune qui pourrait régler les problèmes du pays qu’il dirige.
• Propriétés au Sénégal
1° - Une Villa au Point E, agrandie par le rachat de la villa voisine. Valeur estimée après transformation toujours en cours : 1 milliard
2° - Un terrain de 5000 m2 à Yoff Layenne. Valeur estimée : 750 millions
3° - Quatre terrains de 10.000 m2 aux Almadies. Valeur estimée : 8 milliards
4° - 60 terrains de 500 m2 sur la Vdn à hauteur de la Cité Gorgui. Valeur estimée : 6 milliards
6° - 5 Immeubles de 6 étages contenant 4 appartements par étage. Valeur estimée : 7 milliards
7° - 10 terrains de 200 m2 dans le domaine du Cices. Valeur estimée : 400 millions
8° - 30 Hectares de terrain aux alentours de l'aéroport. Valeur estimée: 60 milliards
9° - Un terrain bientôt rasé de 3 hectares dans Dakar, Centre Ville. Valeur estimée : 30 milliards
10° - Un immeuble de 10 étages à la Rue Docteur Theze. Valeur estimée : 2 milliards
11° - Une cité de 20 villas sur la Corniche, à hauteur de la villa de l'ex-président Senghor. Valeur estimée: 10 milliards
12° - Un terrain de 10.000 m2 au niveau du Stade Lss. Valeur estimée : 1.750.000.000 f
13° - Un terrain de 100 hectares à Touba
14° - Un terrain de 150 hectares aux environs de Tivaouane
15° - Une propriété de 10 hectares à Popenguine
16° - Une cité de 100 maisons à louer à Kebemer
17° - 60 maisons achetées du Plan Jaxaay (Indemnisation des sinistrés)
18° - Des vergers et champs cultivés d'à peu près 5000 hectares répartis dans différentes régions du Sénégal
• Propriétés à l'étranger
Une propriété à Versailles, en copropriété avec mon épouse, réfectionnée et étendue. Valeur estimée : 4 milliards
Un immeuble de 4 étages à Paris XVIe. Valeur estimée : 8 milliards
Une propriété à Montpellier
Une propriété à Bordeaux - Une villa sur la Côte d'Azur
Une villa à Orléans
Une maison de maître à Lilles -
Une propriété dans le Michigan
Une propriété à New Orléans
Une propriété dans le Wisconsin
-Un immeuble de 3 étages à New Jersey
22° - Un hôtel de 90 chambres à Casablanca
- Un hôtel de 60 chambres à Marrakech
- Un hôtel de 48 chambres à Paris XIVe
- un hôtel de 50 chambres en Suisse.
•ACTIONS
23° - Des actions dans les structures suivantes, soit directement ou indirectement :
- Aibd (20 % des actions totales)
- Daport Sénégal (30 % desactions)
- Ben Laden Sénégal (20 % des actions)
- Dakar Dem Dikk (80 % des actions totales)
- Sattar ( 30 % des actions)
- Oil Libya (30 % des actions)
- Zam Zam (20 % des actions)
- Jafza Sénégal (10 % des actions)
- Veolia Sénégal (10 % des actions)
- Gecom Industries (20 % des actions)
- Iris Sénégal ( 20 % des actions)
- Expresso Sénégal (15 % des actions)
- Delarue Sénégal (5 % des actions)
- Mediatique Afrique (10 % des actions)
- Africa Salt (10 % des actions)
- Dp World Sénégal (10 % des actions)
- Henan Chine Sénégal (10 % des actions)
- Offnor Shipping Sénégal (20 % des actions)
- Serpm (Société d'Etude et de Réalisations des Phosphates de Matam, 25 % des actions)
- Cabinet Cice (30 % des actions) -
Divers comptes en banque, soit à son nom ou au nom de Abdullah Wad, ou au nom de Aboula Tzipi Wade ou au nom de Abadalaye Fabien Wade :
•BANQUES
* 4 comptes bancaires à Dubaï contenant respectivement :
- Commercial Bank Of Dubaï => 32,5 millions de dollars
- CityBank => 26,3 millions de dollars
- Emirate Bank => 16,1 millions de dollars
- Standard Chartered Bank => 10,9 millions de dollars
* 2 comptes bancaires à Chypres: Bank of Cyprus => 22 millions de dollars ;Hellenic Bank => 14 millions de dollars
-4 comptes bancaires en France contenant respectivement : - Société générale => 17,6 millions d'euros
- Bnp Paribas => 14,3 millions d'euros - Ex-Credit Lyonnais => 8,2 millions d'euros
- Hsbc Paris => 3,2 millions d'euros
-2 comptes bancaires aux Usa :
- Bank of America => 6,2 millions de dollars
- Hsbc => 2,8 millions de dollars
2 comptes bancaires en Suisse :
- Banque Migros => 43 millions Chf
- Banque Coop => 65,2 millions Chf 25°
- Un parti politique dont il est le seul actionnaire à 100 %.
• Le patrimoine mobilier et immobilier du parti est en copropriété avec son fils Karim
Karim Ada : 500 voitures Pickup,
150 voitures 4x4,
35 voitures 8x8,
1 avion de 20 places,
1 Péniche,
1 Yacht stationné à Nice,
1 permanence neuve construite sur un terrain de 5000 m2
Manar Gueye : Conducteur des Travaux au Crédit du Sénégal Tel: 33 849 80 3 / 77 450 62 58
• Propriétés au Sénégal
1° - Une Villa au Point E, agrandie par le rachat de la villa voisine. Valeur estimée après transformation toujours en cours : 1 milliard
2° - Un terrain de 5000 m2 à Yoff Layenne. Valeur estimée : 750 millions
3° - Quatre terrains de 10.000 m2 aux Almadies. Valeur estimée : 8 milliards
4° - 60 terrains de 500 m2 sur la Vdn à hauteur de la Cité Gorgui. Valeur estimée : 6 milliards
6° - 5 Immeubles de 6 étages contenant 4 appartements par étage. Valeur estimée : 7 milliards
7° - 10 terrains de 200 m2 dans le domaine du Cices. Valeur estimée : 400 millions
8° - 30 Hectares de terrain aux alentours de l'aéroport. Valeur estimée: 60 milliards
9° - Un terrain bientôt rasé de 3 hectares dans Dakar, Centre Ville. Valeur estimée : 30 milliards
10° - Un immeuble de 10 étages à la Rue Docteur Theze. Valeur estimée : 2 milliards
11° - Une cité de 20 villas sur la Corniche, à hauteur de la villa de l'ex-président Senghor. Valeur estimée: 10 milliards
12° - Un terrain de 10.000 m2 au niveau du Stade Lss. Valeur estimée : 1.750.000.000 f
13° - Un terrain de 100 hectares à Touba
14° - Un terrain de 150 hectares aux environs de Tivaouane
15° - Une propriété de 10 hectares à Popenguine
16° - Une cité de 100 maisons à louer à Kebemer
17° - 60 maisons achetées du Plan Jaxaay (Indemnisation des sinistrés)
18° - Des vergers et champs cultivés d'à peu près 5000 hectares répartis dans différentes régions du Sénégal
• Propriétés à l'étranger
Une propriété à Versailles, en copropriété avec mon épouse, réfectionnée et étendue. Valeur estimée : 4 milliards
Un immeuble de 4 étages à Paris XVIe. Valeur estimée : 8 milliards
Une propriété à Montpellier
Une propriété à Bordeaux - Une villa sur la Côte d'Azur
Une villa à Orléans
Une maison de maître à Lilles -
Une propriété dans le Michigan
Une propriété à New Orléans
Une propriété dans le Wisconsin
-Un immeuble de 3 étages à New Jersey
22° - Un hôtel de 90 chambres à Casablanca
- Un hôtel de 60 chambres à Marrakech
- Un hôtel de 48 chambres à Paris XIVe
- un hôtel de 50 chambres en Suisse.
•ACTIONS
23° - Des actions dans les structures suivantes, soit directement ou indirectement :
- Aibd (20 % des actions totales)
- Daport Sénégal (30 % desactions)
- Ben Laden Sénégal (20 % des actions)
- Dakar Dem Dikk (80 % des actions totales)
- Sattar ( 30 % des actions)
- Oil Libya (30 % des actions)
- Zam Zam (20 % des actions)
- Jafza Sénégal (10 % des actions)
- Veolia Sénégal (10 % des actions)
- Gecom Industries (20 % des actions)
- Iris Sénégal ( 20 % des actions)
- Expresso Sénégal (15 % des actions)
- Delarue Sénégal (5 % des actions)
- Mediatique Afrique (10 % des actions)
- Africa Salt (10 % des actions)
- Dp World Sénégal (10 % des actions)
- Henan Chine Sénégal (10 % des actions)
- Offnor Shipping Sénégal (20 % des actions)
- Serpm (Société d'Etude et de Réalisations des Phosphates de Matam, 25 % des actions)
- Cabinet Cice (30 % des actions) -
Divers comptes en banque, soit à son nom ou au nom de Abdullah Wad, ou au nom de Aboula Tzipi Wade ou au nom de Abadalaye Fabien Wade :
•BANQUES
* 4 comptes bancaires à Dubaï contenant respectivement :
- Commercial Bank Of Dubaï => 32,5 millions de dollars
- CityBank => 26,3 millions de dollars
- Emirate Bank => 16,1 millions de dollars
- Standard Chartered Bank => 10,9 millions de dollars
* 2 comptes bancaires à Chypres: Bank of Cyprus => 22 millions de dollars ;Hellenic Bank => 14 millions de dollars
-4 comptes bancaires en France contenant respectivement : - Société générale => 17,6 millions d'euros
- Bnp Paribas => 14,3 millions d'euros - Ex-Credit Lyonnais => 8,2 millions d'euros
- Hsbc Paris => 3,2 millions d'euros
-2 comptes bancaires aux Usa :
- Bank of America => 6,2 millions de dollars
- Hsbc => 2,8 millions de dollars
2 comptes bancaires en Suisse :
- Banque Migros => 43 millions Chf
- Banque Coop => 65,2 millions Chf 25°
- Un parti politique dont il est le seul actionnaire à 100 %.
• Le patrimoine mobilier et immobilier du parti est en copropriété avec son fils Karim
Karim Ada : 500 voitures Pickup,
150 voitures 4x4,
35 voitures 8x8,
1 avion de 20 places,
1 Péniche,
1 Yacht stationné à Nice,
1 permanence neuve construite sur un terrain de 5000 m2
Manar Gueye : Conducteur des Travaux au Crédit du Sénégal Tel: 33 849 80 3 / 77 450 62 58
mardi 12 octobre 2010
Dépèches au sénégal
Sénégal: Le président sénégalais Abdoulaye Wade, au pouvoir depuis dix ans, a demandé un audit sur la gestion très contestée de la Société nationale d'électricité du Sénégal
DAKAR, 8 oct 2010 - Le président sénégalais Abdoulaye Wade, au pouvoir depuis dix ans, a demandé un audit sur la gestion très contestée de la Société nationale d'électricité du Sénégal (Senelec), juste après avoir nommé son fils, Karim, à la tête du ministère de l'Energie, a-t-on appris de source officielle. En Conseil des ministres, "le chef de l'Etat a insisté sur la nécessité de redresser et de rééquilibrer en urgence ce secteur" de l'énergie. "Il a donné des instructions pour que des audits institutionnels et de gestion soient effectués au niveau de la Senelec et de la Sar (Société africaine de raffinage des hydrocarbures)", selon le communiqué du Conseil. Les très longues coupures d'électricité - régulières depuis des années et de plus en plus fréquentes ces derniers mois - ont provoqué de nombreuses manifestations spontanées de colère et des appels à ne plus payer les factures. Le président a limogé en début de semaine le ministre de l'Energie Samuel Sarr, en poste depuis trois ans, nommant à sa place son fils, Karim, chargé par ailleurs de la Coopération internationale, des Transports aériens et des Infrastructures. Le ministre limogé, Samuel Sarr, avait auparavant dirigé la Senelec dont la gestion est en cause. La Senelec dont les difficultés de trésorerie sont récurrentes, peine à payer le fuel qu'elle doit importer pour faire fonctionner ses centrales et invoque régulièrement des difficultés techniques. La presse privée attaque, de son côté, la gestion de cette société comme "un cas d'école en matière de mauvaise gestion et d'incurie". Elle conteste également la façon dont sont négociés les contrats d'approvisionnement en fuel.
Sénégal: Selon une étude brésilienne de la Fondation Getulio Vargas (FGV) sur la viabilité et la production de biocarburants, le Sénégal a une capacité de production de 28 millions de litres de bioéthanol sur une surface de 6.800 hectares
DAKAR, 7 oct 2010 - Le Sénégal a une capacité de production de 28 millions de litres de bioéthanol sur une surface de 6.800 hectares, selon une étude brésilienne de la Fondation Getulio Vargas (FGV) sur la viabilité et la production de biocarburants au Sénégal, présentée jeudi à Dakar. L'exploitation de 6.800 hectares de canne à sucre dans la région de Tambacounda (est), pourrait fournir jusqu'à 28 millions de litres de bioéthanol, ce qui permettrait de remplacer 10% des besoins en diesel du pays, selon Cleber Lima Guarany, auteur de cette étude. Trois autres projets, présentés dans l'étude, envisagent la culture de coton, de tournesol et de soja pour fabriquer des biocarburants, ou encore la production électrique par biomasse à partir de bois d'eucalyptus et d'acacia. Il faut tenir compte de la sécurité alimentaire et des besoins des petits producteurs agricoles, se sont inquiété des participants à la conférence de presse de présentation de l'étude. Sana Faty, directeur des biocarburants au ministère des Energies renouvelables du Sénégal, a regretté qu'aucun des projets ne concerne le jatropha, plante locale aux vertus médicinales qui se cultive aisément dans les régions semi-arides. Elle devrait faire l'objet de recherches plus poussées avant son exploitation industrielle, ont expliqué les experts brésiliens. "Les projets seront analysés et le contexte national pris en compte" avant une décision de mise en application, a affirmé le ministre sénégalais des Energies renouvelables, Louis Seck. L'étude présentée à Dakar est le fruit d'une collaboration entre le Sénégal, le Brésil et les Etats-Unis.
Sénégal: Le président sénégalais Abdoulaye Wade a limogé lundi le ministre de l'Energie, en pleine crise de l'électricité dans le pays, et l'a remplacé par son fils, Karim, qui détenait déjà plusieurs portefeuilles ministériels
DAKAR, 4 oct 2010 - Le président sénégalais Abdoulaye Wade a limogé lundi le ministre de l'Energie, en pleine crise de l'électricité dans le pays, et l'a remplacé par son fils, Karim, qui détenait déjà plusieurs portefeuilles ministériels, a-t-on appris lundi auprès de la présidence de la République. Samuel Sarr, ancien dirigeant de la Société nationale d'électricité du Sénégal (Sénélec), occupait le poste de ministre de l'Energie depuis plus de trois ans. "Karim Wade remplace Samuel Sarr, qui devient conseiller financier du président de la République", a indiqué à l'AFP le porte-parole de la présidence, Serigne Mbacké Ndiaye. Le fils du président dirigeait déjà un super ministère composé de la Coopération internationale, de l'Aménagement du territoire, des Transports aériens et des Infrastructures. "Il conserve chacune de ces attributions, sauf l'Aménagement du territoire", a précisé M. Ndiaye. Ce remaniement intervient en pleine crise énergétique au Sénégal, qui exaspère les populations. Depuis plusieurs années, les particuliers et les entreprises sont très régulièrement confrontées à des coupures de courant intempestives, qui peuvent durer plus de douze heures dans certains quartiers de la capitale et d'autres villes. En pleine saison chaude, fin juillet, le ministre Samuel Sarr avait présenté des "excuses" au peuple sénégalais pour les "ruptures plus qu'insupportables dans la distribution de l'électricité". Le ministre avait alors soutenu que tout allait rentrer dans l'ordre le 15 août. Mais les coupures avaient repris quelque temps plus tard, notamment à Dakar, entraînant de nouvelles manifestations de colère dans plusieurs quartiers de la capitale et d'autres villes. Le 30 septembre, le Fonds monétaire international (FMI) avait appelé le gouvernement du Sénégal à régler "sans attendre" les problèmes de fourniture en électricité, l'un des principaux obstacle à la croissance économique. Le même jour, des imams d'une banlieue de Dakar avaient appelé les Sénégalais à ne pas payer leurs factures d'électricité. La production électrique au Sénégal est en quasi-totalité d'origine thermique et se fait principalement à partir du diesel. La Sénélec, dont les difficultés de trésorerie sont récurrentes, peine à payer le carburant qu'elle doit importer pour faire fonctionner ses centrales.
Sénégal: Le président sénégalais Abdoulaye Wade et son Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye ont procédé à un réaménagement ministériel, interchangeant les postes de trois des principaux ministres
DAKAR, 11 sept 2010 - Le président sénégalais Abdoulaye Wade et son Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye ont procédé à un réaménagement ministériel, interchangeant les postes de trois des principaux ministres, ont annoncé samedi les medias publics du Sénégal. Ousmane Ngom, ancien ministre des Mines et de l'Industrie, devient ministre de l'Intérieur où il remplace Bécaye Diop qui retrouve le ministère des Forces armées qu'il avait occupé de 2002 à 2009. Abdoulaye Beldé, ancien ministre des Forces armées, devient ministres des Mines et de l'Industrie. Tous trois conservent leur titre de ministre d'Etat et le reste du gouvernement, composé de 41 membres, reste inchangé. Aucune explication n'a été donnée à ce réaménagement qui survient moins de trois mois après un remaniement plus profond opéré le 24 juin et au cours duquel plusieurs femmes avaient fait leur entrée au gouvernement. Elles occupent 12 des 41 postes ministériels.
DAKAR, 8 oct 2010 - Le président sénégalais Abdoulaye Wade, au pouvoir depuis dix ans, a demandé un audit sur la gestion très contestée de la Société nationale d'électricité du Sénégal (Senelec), juste après avoir nommé son fils, Karim, à la tête du ministère de l'Energie, a-t-on appris de source officielle. En Conseil des ministres, "le chef de l'Etat a insisté sur la nécessité de redresser et de rééquilibrer en urgence ce secteur" de l'énergie. "Il a donné des instructions pour que des audits institutionnels et de gestion soient effectués au niveau de la Senelec et de la Sar (Société africaine de raffinage des hydrocarbures)", selon le communiqué du Conseil. Les très longues coupures d'électricité - régulières depuis des années et de plus en plus fréquentes ces derniers mois - ont provoqué de nombreuses manifestations spontanées de colère et des appels à ne plus payer les factures. Le président a limogé en début de semaine le ministre de l'Energie Samuel Sarr, en poste depuis trois ans, nommant à sa place son fils, Karim, chargé par ailleurs de la Coopération internationale, des Transports aériens et des Infrastructures. Le ministre limogé, Samuel Sarr, avait auparavant dirigé la Senelec dont la gestion est en cause. La Senelec dont les difficultés de trésorerie sont récurrentes, peine à payer le fuel qu'elle doit importer pour faire fonctionner ses centrales et invoque régulièrement des difficultés techniques. La presse privée attaque, de son côté, la gestion de cette société comme "un cas d'école en matière de mauvaise gestion et d'incurie". Elle conteste également la façon dont sont négociés les contrats d'approvisionnement en fuel.
Sénégal: Selon une étude brésilienne de la Fondation Getulio Vargas (FGV) sur la viabilité et la production de biocarburants, le Sénégal a une capacité de production de 28 millions de litres de bioéthanol sur une surface de 6.800 hectares
DAKAR, 7 oct 2010 - Le Sénégal a une capacité de production de 28 millions de litres de bioéthanol sur une surface de 6.800 hectares, selon une étude brésilienne de la Fondation Getulio Vargas (FGV) sur la viabilité et la production de biocarburants au Sénégal, présentée jeudi à Dakar. L'exploitation de 6.800 hectares de canne à sucre dans la région de Tambacounda (est), pourrait fournir jusqu'à 28 millions de litres de bioéthanol, ce qui permettrait de remplacer 10% des besoins en diesel du pays, selon Cleber Lima Guarany, auteur de cette étude. Trois autres projets, présentés dans l'étude, envisagent la culture de coton, de tournesol et de soja pour fabriquer des biocarburants, ou encore la production électrique par biomasse à partir de bois d'eucalyptus et d'acacia. Il faut tenir compte de la sécurité alimentaire et des besoins des petits producteurs agricoles, se sont inquiété des participants à la conférence de presse de présentation de l'étude. Sana Faty, directeur des biocarburants au ministère des Energies renouvelables du Sénégal, a regretté qu'aucun des projets ne concerne le jatropha, plante locale aux vertus médicinales qui se cultive aisément dans les régions semi-arides. Elle devrait faire l'objet de recherches plus poussées avant son exploitation industrielle, ont expliqué les experts brésiliens. "Les projets seront analysés et le contexte national pris en compte" avant une décision de mise en application, a affirmé le ministre sénégalais des Energies renouvelables, Louis Seck. L'étude présentée à Dakar est le fruit d'une collaboration entre le Sénégal, le Brésil et les Etats-Unis.
Sénégal: Le président sénégalais Abdoulaye Wade a limogé lundi le ministre de l'Energie, en pleine crise de l'électricité dans le pays, et l'a remplacé par son fils, Karim, qui détenait déjà plusieurs portefeuilles ministériels
DAKAR, 4 oct 2010 - Le président sénégalais Abdoulaye Wade a limogé lundi le ministre de l'Energie, en pleine crise de l'électricité dans le pays, et l'a remplacé par son fils, Karim, qui détenait déjà plusieurs portefeuilles ministériels, a-t-on appris lundi auprès de la présidence de la République. Samuel Sarr, ancien dirigeant de la Société nationale d'électricité du Sénégal (Sénélec), occupait le poste de ministre de l'Energie depuis plus de trois ans. "Karim Wade remplace Samuel Sarr, qui devient conseiller financier du président de la République", a indiqué à l'AFP le porte-parole de la présidence, Serigne Mbacké Ndiaye. Le fils du président dirigeait déjà un super ministère composé de la Coopération internationale, de l'Aménagement du territoire, des Transports aériens et des Infrastructures. "Il conserve chacune de ces attributions, sauf l'Aménagement du territoire", a précisé M. Ndiaye. Ce remaniement intervient en pleine crise énergétique au Sénégal, qui exaspère les populations. Depuis plusieurs années, les particuliers et les entreprises sont très régulièrement confrontées à des coupures de courant intempestives, qui peuvent durer plus de douze heures dans certains quartiers de la capitale et d'autres villes. En pleine saison chaude, fin juillet, le ministre Samuel Sarr avait présenté des "excuses" au peuple sénégalais pour les "ruptures plus qu'insupportables dans la distribution de l'électricité". Le ministre avait alors soutenu que tout allait rentrer dans l'ordre le 15 août. Mais les coupures avaient repris quelque temps plus tard, notamment à Dakar, entraînant de nouvelles manifestations de colère dans plusieurs quartiers de la capitale et d'autres villes. Le 30 septembre, le Fonds monétaire international (FMI) avait appelé le gouvernement du Sénégal à régler "sans attendre" les problèmes de fourniture en électricité, l'un des principaux obstacle à la croissance économique. Le même jour, des imams d'une banlieue de Dakar avaient appelé les Sénégalais à ne pas payer leurs factures d'électricité. La production électrique au Sénégal est en quasi-totalité d'origine thermique et se fait principalement à partir du diesel. La Sénélec, dont les difficultés de trésorerie sont récurrentes, peine à payer le carburant qu'elle doit importer pour faire fonctionner ses centrales.
Sénégal: Le président sénégalais Abdoulaye Wade et son Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye ont procédé à un réaménagement ministériel, interchangeant les postes de trois des principaux ministres
DAKAR, 11 sept 2010 - Le président sénégalais Abdoulaye Wade et son Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye ont procédé à un réaménagement ministériel, interchangeant les postes de trois des principaux ministres, ont annoncé samedi les medias publics du Sénégal. Ousmane Ngom, ancien ministre des Mines et de l'Industrie, devient ministre de l'Intérieur où il remplace Bécaye Diop qui retrouve le ministère des Forces armées qu'il avait occupé de 2002 à 2009. Abdoulaye Beldé, ancien ministre des Forces armées, devient ministres des Mines et de l'Industrie. Tous trois conservent leur titre de ministre d'Etat et le reste du gouvernement, composé de 41 membres, reste inchangé. Aucune explication n'a été donnée à ce réaménagement qui survient moins de trois mois après un remaniement plus profond opéré le 24 juin et au cours duquel plusieurs femmes avaient fait leur entrée au gouvernement. Elles occupent 12 des 41 postes ministériels.
Sénégal: Le conglomérat saoudien Binladin a fait son entrée jeudi dans le capital de l'unique raffinerie du Sénégal, en rachetant à l'Etat sénégalais 34% des actions pour 10,6 millions d'euros
DAKAR, 29 avr 2010 - Le conglomérat saoudien Binladin a fait son entrée jeudi dans le capital de l'unique raffinerie du Sénégal, en rachetant à l'Etat sénégalais 34% des actions pour 10,6 millions d'euros (14,1 M USD), a constaté un journaliste de l'AFP. L'Etat sénégalais conserve encore 46% du capital de la Société africaine de raffinage (Sar, ex-société publique) et le groupe pétrolier français Total 20%, mais il est prévu qu'à terme, Saudi Binladin group (SBG) devienne l'actionnaire majoritaire. "Nous nous sommes engagés à tout faire pour augmenter la production de la Sar" par un programme d'extension et de modernisation, a déclaré devant la presse le vice-président de Pcmc, filiale de SBG, Sheikh Saad Mohamed ben Laden, au cours de la cérémonie de signature du contrat dans la banlieue de Dakar. Selon le ministre sénégalais de l'Energie, Samuel Sarr, "Saudi Binladin group a versé 7 milliards de francs CFA (10,6 M EUR)" pour acheter 34% des actions à Petrosen (société détenue à 100% par l'Etat sénégalais). Le ministre de la Coopération internationale, Karim Wade, fils du président Abdoulaye Wade, a de son côté assuré que le Sénégal se positionnait désormais "comme le hub énergétique de la sous-région". "Saudi Binladin group va investir 250 milliards de francs CFA (380 millions d'euros) pour l'extension et la modernisation des installations de la Sar", a affirmé à l'AFP le directeur général de Petrosen, Djibril Kanouté, sans donner de délai.
Sénégal: Le nouveau patron de l'aide française au développement, Dov Zerah, en visite lundi à Dakar, a signé deux conventions avec le Sénégal, pour financer l'agrandissement d'un canal favorisant la riziculture ainsi que des aménagements urbains autour d'une autoroute à Dakar
DAKAR, 14 juin 2010 - Le nouveau patron de l'aide française au développement, Dov Zerah, en visite lundi à Dakar, a signé deux conventions avec le Sénégal, pour financer l'agrandissement d'un canal favorisant la riziculture ainsi que des aménagements urbains autour d'une autoroute à Dakar. M. Zerah a affirmé devant le ministre sénégalais des Finances, Abdoulaye Diop, qu'il ne "pouvait rêver mieux que de signer ces deux conventions", moins de deux semaines après sa nomination à la tête de l'Agence française de développement (AFD). "Elles apportent des financements à deux programmes qui sont au coeur des stratégies de développement de votre pays (le Sénégal), dans les secteurs de l'agriculture et de l'aménagement urbain. Elles contribuent également à mobiliser de l'expertise française au service de votre développement", a-t-il ajouté. L'une des conventions porte "sur un prêt de 30 millions d'euros" pour financer des aménagements urbains, liés au programme autoroutier Dakar-Diamnadio". A cette occasion, un représentant de l'ambassade de France à Dakar, Gautier Mignot, s'est félicité que "l'entreprise sélectionnée pour la réalisation de cette autoroute, à l'issue d'un appel d'offres international, soit française". Le groupe Eiffage avait signé avec l'Etat sénégalais un contrat de concession pour la construction, l'entretien et l'exploitation de cette autoroute pour 30 ans. L'autre convention signée lundi, pour un montant de 3,3 millions d'euros, constitue "une subvention gérée par l'Agence française de développement, sur fonds délégués par la Commission européenne, pour le développement de l'agriculture irriguée". Le Sénégal a initié un programme de relance de la riziculture mais reste encore "parmi les plus gros importateurs de riz de la sous-région", a souligné M. Diop. Interrogé par l'AFP, M. Zerah a insisté sur l'idée que l'aide au développement devait surtout servir à projets créateurs de valeur", de richesse et d'emplois
DAKAR, 29 avr 2010 - Le conglomérat saoudien Binladin a fait son entrée jeudi dans le capital de l'unique raffinerie du Sénégal, en rachetant à l'Etat sénégalais 34% des actions pour 10,6 millions d'euros (14,1 M USD), a constaté un journaliste de l'AFP. L'Etat sénégalais conserve encore 46% du capital de la Société africaine de raffinage (Sar, ex-société publique) et le groupe pétrolier français Total 20%, mais il est prévu qu'à terme, Saudi Binladin group (SBG) devienne l'actionnaire majoritaire. "Nous nous sommes engagés à tout faire pour augmenter la production de la Sar" par un programme d'extension et de modernisation, a déclaré devant la presse le vice-président de Pcmc, filiale de SBG, Sheikh Saad Mohamed ben Laden, au cours de la cérémonie de signature du contrat dans la banlieue de Dakar. Selon le ministre sénégalais de l'Energie, Samuel Sarr, "Saudi Binladin group a versé 7 milliards de francs CFA (10,6 M EUR)" pour acheter 34% des actions à Petrosen (société détenue à 100% par l'Etat sénégalais). Le ministre de la Coopération internationale, Karim Wade, fils du président Abdoulaye Wade, a de son côté assuré que le Sénégal se positionnait désormais "comme le hub énergétique de la sous-région". "Saudi Binladin group va investir 250 milliards de francs CFA (380 millions d'euros) pour l'extension et la modernisation des installations de la Sar", a affirmé à l'AFP le directeur général de Petrosen, Djibril Kanouté, sans donner de délai.
Sénégal: Le nouveau patron de l'aide française au développement, Dov Zerah, en visite lundi à Dakar, a signé deux conventions avec le Sénégal, pour financer l'agrandissement d'un canal favorisant la riziculture ainsi que des aménagements urbains autour d'une autoroute à Dakar
DAKAR, 14 juin 2010 - Le nouveau patron de l'aide française au développement, Dov Zerah, en visite lundi à Dakar, a signé deux conventions avec le Sénégal, pour financer l'agrandissement d'un canal favorisant la riziculture ainsi que des aménagements urbains autour d'une autoroute à Dakar. M. Zerah a affirmé devant le ministre sénégalais des Finances, Abdoulaye Diop, qu'il ne "pouvait rêver mieux que de signer ces deux conventions", moins de deux semaines après sa nomination à la tête de l'Agence française de développement (AFD). "Elles apportent des financements à deux programmes qui sont au coeur des stratégies de développement de votre pays (le Sénégal), dans les secteurs de l'agriculture et de l'aménagement urbain. Elles contribuent également à mobiliser de l'expertise française au service de votre développement", a-t-il ajouté. L'une des conventions porte "sur un prêt de 30 millions d'euros" pour financer des aménagements urbains, liés au programme autoroutier Dakar-Diamnadio". A cette occasion, un représentant de l'ambassade de France à Dakar, Gautier Mignot, s'est félicité que "l'entreprise sélectionnée pour la réalisation de cette autoroute, à l'issue d'un appel d'offres international, soit française". Le groupe Eiffage avait signé avec l'Etat sénégalais un contrat de concession pour la construction, l'entretien et l'exploitation de cette autoroute pour 30 ans. L'autre convention signée lundi, pour un montant de 3,3 millions d'euros, constitue "une subvention gérée par l'Agence française de développement, sur fonds délégués par la Commission européenne, pour le développement de l'agriculture irriguée". Le Sénégal a initié un programme de relance de la riziculture mais reste encore "parmi les plus gros importateurs de riz de la sous-région", a souligné M. Diop. Interrogé par l'AFP, M. Zerah a insisté sur l'idée que l'aide au développement devait surtout servir à projets créateurs de valeur", de richesse et d'emplois
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