lundi 31 mai 2010

Pour la conquête de l’espace communautaire: L’Etat subventionne illégalement 6 milliards à Suneor

Le gouvernement du Sénégal a multiplié les mesures protectionnistes comme l’accord d’une subvention discrète et illégale de 6 milliards à Suneor pour lui permettre de faire face à la forte concurrence ivoirienne. Et les négociants sénégalais en ont pâti avant que l’UEMOA ne dénonce cette subvention.
La fermeture de West Africa Commodities est le couronnement d’un duel fratricide entre deux géants aux grandes ambitions pour la conquête d’un marché de 250 millions de personnes. Dans cet espace communautaire en construction dont les enjeux restent énormes, c’est le négociant sénégalais, West Africa Commodities (Wafcom) qui a souffert de la montée en puissance du géant ivoirien au sein de l’Union économique et monétaire ouest africain (UEMOA). Le groupe Advens, propriétaire de Suneor et propriété d’Abbas Jaber, a multiplié bien sûr tous les subterfuges pour sauvegarder le marché national dans une communauté libéralisée et contenir l’avancée de son super concurrent (Sifca). En effet, la maîtrise du secteur de l’huile alimentaire a pollué dernièrement les relations sénégalo-ivoiriennes avec en toile de fond un vaste lobbying commercial, juridique, sanitaire et politique entre les deux poids lourds qui ont recours à une panoplie d’armes économiques, de stratégies bien pensées et de réseaux politiques influents dont l’enjeu est la conquête du marché, en pleine expansion, des huiles alimentaires avec comme arbitre l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA).

Dans un contexte de libre-échange supposé et d’intégration économique souhaitée, l’espace communautaire semble assez restreint pour ces deux groupes qui se livrent un combat fratricide pour assurer le rôle de monopole. Et à quel prix ? Abbas Jaber attaque sur plusieurs fronts et bénéficie de façon « arbitraire » du protectionnisme de l’Etat sénégalais pour essayer de contenir l’expansion de son concurrent qui fournit également de l’huile à Wafcom. Une façon de vaincre la concurrence… à la source pour préserver, « à n’importe quel prix et au détriment des nationaux qui ont investi leur argent », sur le marché national. Et le groupe gagne surtout des parts de marché au Sénégal.

Pour étouffer son concurrent, les pressions se multiplient sur Sifca. Une façon « très intelligente et réfléchie » pour atteindre également Wafcom et les autres négociants sénégalais qui « osent commercialiser » l’huile de palme dans un pays où Abbas Jaber a « tissé un vaste réseau de lobbying politique et financier ». L’Etat du Sénégal accorde une subvention discrète à la Suneor pour essayer de contenir l’avancée commerciale de leur concurrent. Officiellement, les autorités sénégalaises ont déclaré « 1 milliard de Franc Cfa » pour « faire face aux flambées des prix des denrées de première nécessité comme le riz, le lait, la farine ». Mais, l’Etat du Sénégal a été pris en flagrant délit de mensonges par l’Union économique et monétaire ouest africaine qui a su « après des enquêtes que les autorités sénégalaises ont effectivement injecté 6 milliards FCFA pour subventionner » la Suneor.

« L’Etat du Sénégal a subventionné uniquement la Suneor et a refusé de nous prendre en charge dans cette subvention. De toute façon, elle est illégale. Et les autorités ont parlé des questions de souveraineté nationale pour justifier cette mesure protectionniste », se désole M. Diouf. Une mesure qui a provoqué une levée de boucliers des organisations des commerçants et de consommateurs sénégalais comme l’Unacois qui ont d’ailleurs demandé la levée de ces protections de l’État avec comme principal argument avancé? : la concurrence fait baisser les prix. Les autorités ivoiriennes ont écrit au président de la Commission de l’UEMOA, Soumaïla Cissé, le 3 décembre 2009, pour que l’organisation « règle de manière définitive le problème récurrent des barrières tarifaires et des obstacles techniques au commerce ».

SURTAXE DE 25%

Selon Jeune Afrique, la Malaisie, plus gros producteur mondial d’huile de palme, a rappelé le Sénégal à la raison lors de l’examen de la politique commerciale du pays devant l’OMC, en novembre dernier. Enfin, la principale victime de cette mesure, le négociant West Africa Commodities, l’un des principaux importateurs sénégalais de l’alimentaire, a déposé le 23 novembre 2009 un recours contre le décret sénégalais devant la direction de la Concurrence de l’UEMOA qui a demandé à l’Etat du Sénégal « d’arrêter cette subvention. J’ai dit au ministre du Commerce qu’on préfère subventionner les paysans brésilien et argentin à la place des Ivoiriens et des commerçants sénégalais. C’est insensé », éructe M. Diouf. L’enjeu est énorme pour Abbas?Jaber : la conquête du marché de 250 millions de personnes, en pleine expansion, des huiles alimentaires semble compromise.

Le Sénégal, de façon « délibérée », imposait une taxe conjoncturelle d’importation (TCI) de 25 % pour protéger l’industrie de l’ami personnel du chef de l’Etat en violant « systématiquement » les textes de l’institution sous-régionale. Alassane Diouf, patron de Wafcom, était obligé de saisir la Commission d’arbitrage de l’UEMOA pour demander la levée de cette subvention « illégale. » « Le Sénégal était obligé de lever cette mesure à la demande de l’UEMOA. Les autorités l’ont faite pour se conformer au texte de l’UEMOA », explique-t-il. Le contexte est justement défavorable au patron d’Advens qui voit la montée en puissance de son concurrent (Sifca) dont la production d’huile de palme est passée de 323?000 tonnes en 2007 à 430?000 en 2009. Le géant ivoirien a fortement augmenté ses exportations dans la zone de l’UEMOA, un espace où l’on peut théoriquement exporter en franchise de droits. La consommation intérieure ivoirienne étant de 250?000 tonnes, l’excédent est vendu dans la sous-région? ; la majorité des pays sont déficitaires en huile. ¬Sifca affiche des résultats en hausse, avec un chiffre d’affaires de 844 millions de dollars en 2008 (+?62 % par rapport à 2007 et un résultat net de 91 millions de dollars), selon l’hebdomadaire Jeune Afrique.

ARBITRAGE DE L’UEMOA

En plus, le patron d’Advens « deale » dans des contradictions extraordinaires qui fragilisent même sa position de producteurs agro-alimentaires. Car, Suneor exporte l’essentiel de son huile d’arachide vers la Chine (80 %) et importe de l’huile de soja (70?000 tonnes par an) de l’Argentine, du Brésil qu’elle raffine au Sénégal pour alimenter le marché intérieur. C’est justement sur cet équilibre que repose le modèle économique de l’homme d’affaires franco-sénégalais qui voit « des problèmes partout ». Les négociants sénégalais sont « traqués » et la Suneor soupçonne l’origine frauduleuse des huiles acheminées sur le sol sénégalais. Suneor suspecte en effet son concurrent, SIFCA, d’acheminer frauduleusement et à bas prix de l’huile d’Asie pour la réexporter une fois labélisée UEMOA en fournissant Wafcom qui inonde le marché sénégalais à travers COSMIVOIE et UNILEVER. L’affaire atterrit sur les prétoires de la Commission de l’UEMOA qui doit vider ce contentieux sénégalo-ivoirien.

Le 11 septembre 2007, à travers une décision intitulée « Règlement du litige relatif à l’origine des huiles de palme en provenance de Côte d’Ivoire », les autorités de l’organisation sous-régionale demandent à l’Etat du Sénégal d’admettre « les certificats d’origine émis par les autorités ivoiriennes habilitées, pour l’huile de palme raffinée produite par les sociétés COSMIVOIE et UNILEVER et à lui accorder le bénéfice lié à l’origine communautaire. » Une bataille remportée par le géant ivoirien qui s’est réajusté entre temps pour asseoir définitivement sa position de leader dans l’espace ouest africain. Sifca s’allie avec les deux grands asiatiques que sont Olam et Wilmar. Wilmar, premier producteur mondial d’huile de palme, maîtrise un savoir-faire précieux dans la conduite des plantations et la transformation des oléagineux. De son côté, Olam possède de redoutables capacités de négoce, de distribution et de gestion des risques de crédit en Asie, en Europe et en Afrique, dont elle connaît bien les marchés. A travers cette alliance, le regroupement ivoiro-singapourien voulait atteindre une production de 600 000 tonnes d’huile par an en 2012 contre 320 000 tonnes depuis une dizaine d’années pour résorber le déficit annuel de 500 000 tonnes d’huile oléagineuse qui passerait, en 2020, à 1,5 million de tonnes en Afrique de l’Ouest.

Le triumvirat ivoirien fait peur à Abbas Jaber et le regroupement atterrit sur les prétoires de la Haute cour de justice de l’UEMOA. Car, Suneor, associée à des huileries de la région– dont Nioto, Socoma, Sodefitex et menacée dans son existence, demande l’annulation du regroupement entre le géant ivoirien et ses partenaires Singapouriens. Mais, les accusés, par l’intermédiaire de leurs avocats, ont demandé « l’irrecevabilité de la plainte pour forclusion et que la Commission (de L’UEMOA) ne saurait se baser sur une exploitation des données concernant le Sénégal, pour estimer que des entreprises occupent une position dominante sur le marché de l’Union, et que la concentration en cause ne saurait être perçue comme un risque de restriction de la concurrence au marché communautaire où entrent en concurrence plusieurs huiles locales et des huiles importées que la libéralisation des échanges érige en concurrent de premier rang ». Depuis 2009, l’affaire traîne au niveau La Haute cour de justice de Ouagadougou qui doit vider ce contentieux qui a ravivé les vieux démons de la concurrence entre Dakar et Abidjan. Aujourd’hui, les huiles sont devenues un véritable écheveau politico-judiciaire pour la conquête de cet espace communautaire en construction.

Abbas Jaber, patron d’Advens qui emploie 7 000 salariés (sans les saisonniers) a fait fortune dans le négoce alimentaire dans les années 1990 avant de se lancer dans l’agro-alimentaire en rachetant, en janvier 2005, la Société nationale de commercialisation des oléagineux du Sénégal (Sonacos, devenue Suneor, qui produit de l’huile d’arachide) avant d’acquérir, trois ans plus tard, la compagnie cotonnière¬Dagris (ex-Compagnie française de développement du textile, implantée dans plusieurs pays d’Afrique francophone), rebaptisée Geocoton, Nioto, spécialisée dans l’exploitation de l’huile de palme au Togo et Socoma (Société cotonnière) du Burkina Faso. Ce qui lui permet d’opérer sur une vaste zone qui s’étale du Sénégal jusqu’au Tchad. Evidemment, cela donne au businessman un vaste poids commercial mais ne le protège pas de ses concurrents dans un marché de plus en plus libéralisé imposé par l’UEMOA qui prône le libre-échange entre États membres.

vendredi 21 mai 2010

Une étude sur l’interdiction de l’état du Sénégal à importer ou consommé l’huile de palme venant de la cote d’ivoire.

L’état du Sénégal interdit l’importation de l’huile raffinée de la cote d’ivoire sous prétexte qu’elle est dangereuse à la santé. Alors qu’au même moment les pays de la sous région membre de l’UEMOA consomment cette huile. Plusieurs questions se sont posées :
Pourquoi une telle mesure ?
N’est ce pas Abdoulaye Wade qui défendait le respect de la charte de l’UEMOA considérant que cela permettrait aux africains membres de s’émerger ?
Qu’entends l’état du Sénégal en bafouant les chartes du libre échange et circulation des biens et service de la zone UEMOA ?
Y’a t-il un différend entre la cote d’ivoire et le Sénégal ?
Et si c’est le cas qu’est ce qui les oppose ?
Concurrent depuis les indépendances, la cote d’ivoire malgré la guerre n’est elle pas entrain de devancer le Sénégal sur le plan politique, diplomatique et économique pour avoir dit oui à l’APE ?
Aujourd’hui d’aucun sait que le monde entre dans la phase d’une globalisation des affaires internationales. Dans tous les secteurs l’on observe une compétitivité sur tous les plans. Vouloir s’opposer à l’Europe, qui depuis longtemps a colonisé l'Afrique, et faire venir les asiatiques qui de l’histoire renseigne qu’ils considéraient l’homme noire comme étant leur fidèle serviteur est absurde. La preuve qu’en Mauritanie il existe toujours des esclaves noires à l’ère du 21éime siècle. Article publié par Initiative de Résurgence du mouvement Abolitionniste (IRA) sur facebook dans le cadre de la Journée des martyrs à Paris: les Camarades Cheikh Dieng et Ibrahima Aly Dia des FLAM-Europe avec notre frère Biram Dah Abeid de l´IRA(au milieu).
Je rappelle les arabes n’ont jamais considéré les noires comme des gens nobles et dignes ils ont toujours l’esprit traditionnaliste que leur ancêtres avaient des esclaves noires. Pourtant l’islam dans le coran est venu abolir l’esprit traditionnaliste…

Conséquence le port de Dakar conçut par les colons est aujourd’hui entre les mains d’un Dubaï port world au détriment de la SDV qui longtemps a joué un rôle très important dans le domaine portuaire. Ceci est une remarque je n’insinue rien sinon que ma liberté je ne l’échangerai jamais quelques soit le prix que l’on puisse me proposer.

Des questions on en pose tous les jours. Est ce que nos gouvernants connaissent bien l’économie, l’histoire et la diplomatie du Sénégal ? À mon avis non !

Bon revenons à la question de l’état du Sénégal à vouloir dire non a la vente d’huile de palme raffinée venant de la cote d’ivoire. Et en même temps laisser les sénégalais consommer l’huile fabriquées artisanalement connu sous le nom de « ségaal ». De qui se moque t on ? Alors.



L’on ne vient pas nous dire qu’une huile raffinée et expérimentée est dangereuse à la santé des sénégalaise en décrétant une norme NS 03-072 qui laisse entendre que les acides gras saturés doit avoir un pourcentage maximum de 30% pour répondre aux exigences de l’état du Sénégal et que contrairement à cela cette huile est formellement interdite. C’est n’importe quoi !
Ce qui est impossible scientifiquement. Même le mélange de la super oléine de palme avec d’autres huiles telle que l’arachide ou le soja afin d’avoir une teneur saturés égale à 30% est interdite.
L'huile de palme a une composition en acide gras d'environ 51 % non saturé et de 49 % saturé, alors que l'oléine de palme atteint un taux de 65 % non saturé. La caractéristique la plus importante est pourtant une large quantité de provitamine A. Les matières grasses sont aussi une source vitamine A, B, D et E et les véhiculent dans le corps ainsi que la vitamine k.
Cependant dans les pays les plus chauds situés autour de la mer Méditerranée, tels l'Italie et la Grèce, les mélanges d'environ 50/50 de super oléine/ huile de palme sont commercialisés avec succès par Unilever et autres compagnies et sont très appréciés notamment pour la friture. En Grande Bretagne, la super oléine rouge et l'huile de palme sont vendues dans les supermarchés à prix d'or.
Une république c’est une institution qui a ses textes de lois et règlements, il faut les respecter.
Ou bien l’on a des ministres qui sont incompétents. Si c’est le cas pourquoi vouloir les garder. De grâce arretez de jouer au plus malin c’est du dépassé. Avec les NTIC maintenant est analphabètes les perroquets qui ont appris la rhétorique.
C’est du dépassé messieurs nous sommes dans le numérique, dans la gestion des données. Plus jamais pourquoi ? Mais comment ? Et pas n’importe comment ! Pour preuve on a tout essayé il faut des gens compétents à la place qu’il faut. Aujourd’hui la place qu’occupe le Sénégal sous l’ère numérique est à féliciter par le Président de la république pour avoir accompagné cette mouvance. Mais on reste perplexe aussi.
Avait il comprit l’importance de l’avancé des sénégalais sous l’ère numérique ?
Je pense que non. Sinon il n’allait pas fermer les ouvertures d’une telle opportunité qu’offrait l’Europe à ses voisins partenaires en voulant nouer un accord de partenariat Europe Afrique.
Le Sénégal occupant une position stratégique sur le plan géographique pouvait faire du port autonome de Dakar un carrefour des importations venant d’Europe et même obliger les promoteurs des pays de la sous région à vouloir s’implanter au Sénégal du fait des avantages qu’offre notre port. En plus cela permettrait aussi au Sénégalais lambdas de trouver des partenaires rien qu’avec l’outil informatique et créer une activité qui réduirai le taux de chômage.
Au Sénégal nous ne disposons pas de moyen ou de ressources suffisantes pour exporter. Toute notre activité commerciale repose sur l’importation et cela depuis notre indépendance. Si ce n’est l’arachide censé récoltée triturée et raffinée par l’ex SONACOS devenu SUNEOR privée et bradée par l’état d’une maudite somme ne dépassant même pas les 20 milliards de nos francs. La SUNEOR est aujourd’hui confronté à des difficultés ne pouvant assurée ses engagements et est incapable d’accompagner la GOANA, tant crié par le président pour assurer l’autosuffisance alimentaire. Un million trois cent mille (1.300.000) tonnes d’arachides à été récolté et notre société de raffinage d’huile d’arachide est incapable d’assurer la production. En contrepartie elle importe de l’huile venant des Amériques (l’huile de soja) qu’elle écoule sur le marché alors qu’elle est reconnue scientifiquement que cette huile ne doit pas être chauffée.

Huile légère, jaunâtre et onctueuse extraite des gousses de soja. Très utilisée en Amérique pour la fabrication de margarine et de shortening elle s'emploie surtout à froid, comme assaisonnement. Son parfum neutre en fait une principale composante des huiles mélangées, dites «végétales». Elle contient seulement 15% de gras saturés et contient des acides gras qui permettraient de contrôler le cholestérol sanguin.
Le soja est une excellente source de protéines de qualité et soutient la comparaison avec d'autres aliments riches en protéines. L'huile de soja est riche en acides gras poly insaturés et ne contient pas de cholestérol. Les graines de soja sont également riches en calcium, fer, zinc, phosphate, magnésium, vitamines B et folate et vu leur abondance, la biodisponibilité ne pose aucun problème.
Ils ont ainsi découvert une graine dont la richesse en protéines et en nutriments (acides aminés, acides gras essentiels...) n'a rien à envier à la viande ; en effet, les graines de soja (en fonction de leur préparation) peuvent contenir jusqu'à 40 % de protéines : ce sont d'ailleurs les végétaux qui en renferment le plus. En Europe l'huile végétale la plus consommée, devant l’huile de tournesol est celle de soja, mais elle n'est pas recommandée pour la friture. L'huile de soja entre dans la composition de la margarine.
Le faible apport calorique du soja le rend particulièrement intéressant dans l'alimentation d'aujourd'hui : moins de calories et plus de protéines.
Des enquêtes dans les ménages ici au Sénégal soutiennent que l’huile chauffée à une température élevée dégage une mauvaise odeur. En plus l’on remarque que ces dernières années les femmes sénégalaises plus particulièrement les femmes ayant un niveau moyen les permettant de consommer l’huile de soja vendue par la SUNEOR sont devenues obèses du fait de la forte teneur en protéine de cette huile mélangée avec la viande et faible en calorie. Cette consommation sans effort physique favorisera ce phénomène décrié par nos mamans aujourd’hui. Allez en Casamance vous remarquerai que la population est active forte et en bonne santé. Et posez-vous la question du pourquoi ?
Et bien la réponse c’est que ces habitants consomment l’huile de palme plus connu ici sous le nom de « diw tiir » presque la totalité de leur alimentation est basée sur cette huile, que l’on retrouve des plantations partout. Une région riche en ressources végétales. Des preuves archéologiques de son utilisation remontent à 5000 ans. Les super oléines de palme et stéarine de palme sont faciles à digérer, à absorber et à utiliser par un système métabolique normal. Chaque gramme d'huile a une densité d'énergie de neuf calories et est donc source alimentaire concentrée et pratique pour atteindre la quantité d'énergie requise quotidiennement. Voila la raison d’un tel effort fournit par sa population du fait de la forte teneur en énergie de cette huile favori des « djola ».
Plus de la moitié du marché des huiles est contrôlé par la SUNEOR avec une capacité dépassant de loin son concurrent qui dispose que 3000 tonnes par production. De telles sorte que cette huile n’est vendu que dans la banlieue et régions avec un impact moyen. Mais permet au sénégalais ayant un maigre revenu de pouvoir manger son «thiebou diéne » plat nationale.
Aujourd’hui avec la crise l’on ne peut permettre le monopole à une société d’imposer son prix sur le marché aux consommateurs pour conséquence, les un million de tonnes d’arachides non achetées par la SUNEOR sont maintenant entre des mains des promoteurs de l’informel qui transforment cette arachide en huile non raffinée brute appelé « segaal » afin d'inonder le marché sénégalais. Et apparemment cela se vend rapidement par les commerçants du fait de la faiblesse de son prix comparé a l’huile raffinée de soja vendu sur le marché. Une perte sur le revenu du PIB national pas de tva récupérable.
Donc je ne vois aucunement l’impact que cette entité peut déranger une société aussi grande que la SUNEOR détenant plus de 95% des parts du marché de l’huile locale et incapable même de satisfaire la demande tellement que l’huile représente une nécessité de tous cuisiniers sénégalais.
Donc de grâce messieurs les gouvernants revoyez vos méthodes de gestion et dites vous bien que la privatisation d’une société qui censé améliorer notre plus grande richesse qui est l’arachide. Est irréfléchie pourquoi pas payer des bourses à des étudiants pour étudier scientifiquement notre arachide ? Et puis constituer une chaine qui tourne autour des paysans, industriel et ingénieur en agronome pour afin faire de notre arachide un produit phare. Et même imposer notre produit fini de cet oléagineux sur le marché international avec les normes iso qui répondent à la qualité demandée par l’OMC.
Dans un rapport de santé de l’institut des nutraceutiques et des aliments fonctionnels l’on mentionne que l’arachide joue un rôle important dans la malnutrition.
Du fait qu’elle confère une saveur unique a une foule de plats. Elle peut remplacer, en tout ou en partie, les viandes et les poissons. C’est une source de protéines et de bon gras. Elle fournit amplement de vitamine et de minéraux précieux pour notre santé. Le rapport étant plus long rattachez vous au fichier Canadien sur les éléments nutritifs, 2005 *EPA, DHA et acide alpha-linolénique.

mercredi 19 mai 2010

les senegalais en ont marre du président oups le roi lol!


Quelques mots à Laye Wade !

Vous n’aurez pas un troisième mandat. Tout simplement parce que le peuple dans son écrasante majorité ne veut plus de vous. Cela n’a rien à voir avec votre âge car je suis sur que si l’on permettait à Mandela de se présenter contre vous aux présidentielles, le score serait proche de celui entre Chirac et Lepen en 2002 en sa faveur. Ce dépit est lié au fait que vous avez été aux commandes et l’on vous a vu non seulement œuvrer mais surtout manœuvrer et de la façon la plus malsaine qui soit. Maintenant, c’est clair aux yeux de tout un chacun : vous êtes au pouvoir pour vous-même et vos proches. Des misères du peuple, vous n’en avez cure. Et sans aucun doute, si vous ne jugez pas nécessaire de changer votre approche de l’exercice du pouvoir, c’est parce que vous ne comptez pas sur le verdict des urnes pour garder votre fauteuil. Seulement cette fois, le contexte a drastiquement changé. Après la révolte des marchands ambulants, celle des jeunes chrétiens, j’ose croire que des personnes qui sont prêtes à braver les dangers de l’océan pour rejoindre des terres étrangères qui les rejettent n’hésiteront pas à manifester leur désaccord à ceux qui sont à l’origine de la misère qui les fait fuir la terre de leurs ancêtres. Aussi, ce pays est composé de patriotes qui ne bloqueront pas des aspirations légitimes pour protéger des politiciens véreux. Et s’il faudrait en arriver à cela pour vous retirer ce qui vous a été cordialement remis, ce serait vraiment dommage. Par A ou par B, votre règne est à son terme.
Seulement, si vous le souhaitez, malgré toutes les erreurs commises en fragilisant nos institutions, en cautionnant des actes de barbarie, en octroyant les privilèges de la Nation à des non méritants, vous pouvez redresser la barre en rendant le pouvoir de la même façon qu’il vous a été attribué, à savoir dans la paix. Auparavant, étant donné que vous tenez à tout prix à entrer dans l’histoire, vous pouvez procurer au Sénégal une hygiène institutionnelle plus prononcée que celle qui vous a permis d’accéder au sommet. Il vous suffira juste de vous demander comment faire pour que le prochain président ne puisse pas manipuler le pays autant que j’ai eu à le faire. Pour avoir été le virus le plus corrosif pour nos institutions, il est facile de prévoir que vous pouvez en être l’antivirus le plus bienveillant pourvu que vous en ayez la volonté. C’est la meilleure option qui s’offre à vous. Tous vos plans en vue d’accaparer le pouvoir (éviction d’Idrissa Seck, de Macky Sall… pour libérer la voie à votre fils) ont échoué. Se resoudre au verdict de la nature n’est que sagesse. Aller à l’encontre, c’est opter pour une peine plus affligeante.
De nos jours, le Sénégal, notre pauvre pays, telle une belle promise à qui on a fait perdre sa virginité par la pire des façons à savoir le viol collectif et répétitif, par le biais d’une profanation régulière de sa loi fondamentale et un pillage sans retenue de ses maigres ressources réunit toutes les conditions d’un embrasement pour une raison bien simple : d’aucuns, après être arrivés au sommet grâce à une échelle portée par les épaules du peuple ont décidé de la retirer pour mettre en lieu et place des raccourcis. Si cette pratique faisait partie de nos traditions, ils pourraient se la couler douce. Seulement, et à juste titre, d’autres ont décidé d’en découdre avec eux. Dans cette lutte contre l’injustice, il ne peut y avoir de neutralité. Soit « on » baisse les bras, ce qui est un soutien implicite à la perpétuation de l’arbitraire. Soit ce même « on » se constitue en embûche en attendant l’embuscade.
Tout le monde sait que vous voulez faire du pouvoir une affaire familiale et le transmettre à une personne qui n’est pas à la hauteur et ainsi empoisonner notre pays à jamais. Nul ne fermera les yeux sur cette ignominie. Les Sénégalais savent que 2012 sera une année marquante de l’évolution de leur Nation. En 1960, nous avons pris notre indépendance de la France, en 2000 du PS, en 2012 ce sera de vos mains qu’ils la prendront.
Compte tenu de tout cela, le deal est simple :pour ces deux prochaines années, nettoyez votre arrière cour afin que le prochain président n’y trouve pas trop d’ordures, remettez votre fils à la place qui lui convient (la bamboula parisienne et londonienne) et adressez un message de remerciement et de mea culpa au peuple sénégalais puis laissez les meilleurs venir faire le travail tel que souhaité. Vous bénéficierez sans doute de circonstances atténuantes pour vous être ressaisi à mi chemin.
S’il vous tente de procéder autrement, bonne chance !

Ousmane Thiané Diop
Université du Québec à Trois Rivières

mardi 18 mai 2010

karim le prince du royaume wade mdr

Pour non respect des convenances diplomatiques : Karim Wade tancé par l’Union européenne
17-05-2010
Outré par une lettre du Directeur général du Port de Dakar, le chef de la délégation de l’Union européenne a tenu à remettre les pendules de Karim Wade à l’heure des convenances diplomatiques et de l’honnêteté. Gilles Hervio, dans une lettre que Le Quotidien publie in extenso

Outré par une lettre du Directeur général du Port de Dakar, le chef de la délégation de l’Union européenne a tenu à remettre les pendules de Karim Wade à l’heure des convenances diplomatiques et de l’honnêteté. Gilles Hervio, dans une lettre que Le Quotidien publie in extenso, ci-dessous, remet le ministre d’Etat Karim Wade à sa place en lui prodiguant des suggestions de bonne tenue en diplomatie.

Par Madiambal DIAGNE

Le 12 mars 2010, le ministre d’Etat Karim Wade a eu un déjeuner à Dakar avec les ambassadeurs et chargés d’affaires représentants de pays membres de l’Union européenne. Officiellement, la rencontre se serait très bien passée de l’avis des deux parties. Ainsi, comme pour marquer le climat satisfaisant du déjeuner, le 15 mars 2010, Karim Wade, ministre d’Etat, ministre de la Coopération internationale, de l’Aménagement du territoire, des Transports aériens et des Infrastructures (Micatti), envoya une lettre à Gilles Hervio, chef de la délégation de l’Union européenne à Dakar, organisateur de la rencontre. Karim Wade lui manifestait «ses remerciements et sa bonne appréciation de la rencontre».
Mais curieusement, le 8 avril 2010, Bara Sady, Directeur général du Port autonome de Dakar, d’adresser un courrier au vitriol à l’ambassadeur Hervio. Bara Sady, qui pourtant, n’était pas présent au déjeuner, de se dévouer pour défendre l’honneur de Karim Wade ternie, à son avis, par l’ambassadeur de France. Ainsi, le Directeur général du Port de Dakar de porter en épingle des échanges tenus au cours du déjeuner entre l’ambassadeur Jean Christophe Rufin qui demandait à Karim Wade des informations sur les conditions d’attribution du terminal à containers à Dubaï Ports World et surtout le niveau de réalisation des investissements promis par les émiratis. Bara Sady, l’air très remonté, comme le révèlent les termes de sa lettre, de s’attaquer vertement à l’ambassadeur de France.
L’ambassadeur Hervio n’a pas manqué, à l’instar de ses autres collègues, de s’étonner du caractère de la missive aux antipodes des règles diplomatiques. Comment un Directeur général d’une société nationale puisse-t-il interpeler directement un ambassadeur accrédité dans son pays, sans même passer par le canal du ministère des Affaires étrangères ? De quel droit Bara Sady, qui n’était pas à la rencontre et qui de surcroît ne relève pas de la tutelle administrative de Karim Wade, peut-il se permettre de répondre à sa place et de quelle manière ? Mais diantre, qui a violé le caractère confidentiel des discussions convenu d’accord parties pour que le Directeur général du Port puisse en être informé de quelque manière que cela puisse être ? Pour les européens, le coupable ne serait personne d’autre que Karim Wade ou ses collaborateurs. Mais ce qui semble le plus heurter Gilles Hervio est la duplicité qui semble être de mise dans cette affaire. Comment Karim Wade peut-il se féliciter de l’ambiance des discussions et puis briefer Bara Sady pour qu’il trempe sa plume dans le venin pour s’en prendre à des participants à la rencontre ?
Ainsi, Gilles Hervio, non sans user d’un langage diplomatique, a tenu à remonter les bretelles à Karim Wade et ses collaborateurs qui semblent ne pas avoir bien assimilé les règles et convenances diplomatiques. Gilles Hervio, considérant sans doute que Bara Sady a agi par procuration, a préféré écrire directement à Karim Wade en lui signifiant notamment : «Monsieur Bara Sady rapporte que Monsieur Jean Christophe Rufin, Ambassadeur de France, vous aurait «apostrophé» au cours de ce déjeuner, laissant entendre une interpellation brutale et sans politesse qui me semble bien loin du climat qui était celui du déjeuner.» Il ajoute : «Les propos rapportés me semblent eux aussi éloignés de la réalité.» En conséquence, le chef de la délégation de l’Union européenne à Dakar d’asséner fermement à l’endroit du ministre d’Etat Karim Wade : «Je vous serais très reconnaissant, si vous aviez l’opportunité de rétablir les faits auprès du Directeur du Port et si cela vous est possible de rappeler à vos collaborateurs le caractère confidentiel de la rencontre que nous avons eue.»

UNION EUROPEENNE
Délégation en République du Sénégal
Le chef de Délégation
Ambassadeur
Dakar, le 09 Avril 2010
GH/en D (2010) n° 0711
Monsieur Karim Wade
Ministre d’Etat
Ministre de la Coopération Internationale,
de l’Aménagement du Territoire, des Transports
Aériens et des Infrastructures
Dakar
Monsieur le Ministre d’Etat,
Je vous remercie à mon tour pour votre courrier du 15 mars faisant état de votre bonne appréciation du déjeuner que j’ai eu le plaisir d’organiser entre vous, vos collaborateurs, et les ambassadeurs et chargés d’Affaires représentant les pays membres de l’Union européenne présents à Dakar le 12 mars dernier.
Comme je l’avais dit dans mes propos liminaires, cette rencontre s’inscrit dans le cadre du dialogue politique, convenu dans les accords de Cotonou, que nous entretenons tous les mois avec un grand nombre de personnalités ces dernières années sans jamais faire l’objet de controverses.
Le déjeuner que nous avons eu avec vous nous a permis de couvrir un grand nombre de sujets à la satisfaction générale des ambassadeurs européens et dans un climat de chaleur et de convivialité qui a permis de couronner une journée marquée le matin par notre voyage à Richard-Toll.
Aussi je me dois de vous faire part de mon étonnement devant le courrier reçu le 8 avril de Monsieur Bara Sady, Directeur général du Port autonome portant sur des échanges qui auraient été tenus au cours du déjeuner sur la question du Port et dont je vous fais copie.
Monsieur Bara Sady, rapporte que Monsieur Jean Christophe Rufin, ambassadeur de France, vous aurait «apostrophé» au cours de ce déjeuner, laissant entendre une interpellation brutale et sans politesse qui me semble bien loin du climat qui était celui du déjeuner.
Les propos rapportés me semblent eux aussi éloignés de la réalité.
S’il est exact que le terme «d’affaire du Port» a été utilisé, ma compréhension et celle de mes collègues est que ce terme a été utilisé au sens de «la question du Port». Monsieur l’ambassadeur de France n’a, par ailleurs, à aucun moment fait référence au processus de mise en concession du Port, ni a fortiori dit qu’il n’avait pas été transparent, ni fait référence à la société française ayant répondu à l’appel d’offres. Vous vous souviendrez que son propos visait plutôt à souligner l’importance, qu’il y a au-delà du processus d’appel d’offres, à s’assurer du respect des engagements pris au moment de la soumission des offres. Cette remarque avait été faite après que vous ayez noté les améliorations intervenues dans la passation des marchés publics au Sénégal.
Cette interrogation vous a d’ailleurs permis de nous dire que le processus d’appel d’offres de mise en concession du terminal à conteneurs du Port avait été fait de manière transparente, ce dont nous avons pris acte.
Je vous serais très reconnaissant si vous aviez l’opportunité de rétablir les faits auprès du directeur du Port et si cela vous est possible de rappeler à vos collaborateurs le caractère confidentiel de la rencontre que nous avons eue.
Je me félicite, par ailleurs, de l’invitation du directeur du Port, à visiter les travaux réalisés et vais y répondre favorablement.
Je reste convaincu de l’excellence de notre collaboration et vous prie de croire, Monsieur le ministre d’Etat, à l’expression de ma haute considération.
Gilles HERVIO


mdiagne@lequotidien.sn

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