mardi 12 octobre 2010

Le guide pratique de vos affaires...
L'aide internationale au Sénégal
(Source: Agence France Presse)

Le Japon a octroyé au Sénégal un don global de près de 4,5 milliards de FCFA pour l'achat d'aide alimentaire et de certains produits pour des unités agricoles

DAKAR, 7 mars 2007 - Le Japon a octroyé au Sénégal un don global de près de 4,5 milliards de FCFA (plus de 6,8 millions d'euros) pour l'achat d'aide alimentaire et de certains produits pour des unités agricoles, a-t-on appris mercredi à Dakar de source officielle. Le montant exact octroyé est de 4,467 milliards de FCFA, répartis en deux "financements à titre gracieux", précise le ministère de l'Economie et des Finances dans un communiqué.

Ces fonds "seront utilisés pour l'importation au Sénégal de produits alimentaires destinés aux populations" dans le cadre d'un programme d'aide alimentaire (1,839 milliard de FCFA / 2,8 millions d'euros), ainsi que pour l'importation "d'intrants industriels pour les unités de production sénégalaises" (2,628 milliards de FCFA / plus de 4 millions d'euros). Les "échanges de notes" relatives à ces deux subventions ont été signés mardi dans la capitale par le ministre de l'Economie et de Finances, Abdoulaye Diop, et le nouvel ambassadeur du Japon à Dakar, Takashi Saito.


La France a fait don au Sénégal d'une somme de 1,2 milliard de FCFA en faveur d'un hôpital de référence à Dakar

DAKAR, 26 jan 2007 - La France a fait don au Sénégal d'une somme de 1,2 milliard de FCFA (près de 1,83 million d'euros) en faveur d'un hôpital de référence à Dakar, a-t-on appris jeudi à Dakar de source officielle. La convention relative à cette subvention a été signée mercredi par le ministre de l'Economie et des Finances, Abdoulaye Diop, et l'ambassadeur de France, André Parant, a indiqué à l'AFP le ministère sénégalais de l'Economie et des Finances.
Selon le ministère, le financement est destiné à un projet d'appui à l'Hôpital Principal de Dakar, établissement public de santé dont la gestion était auparavant assurée par les militaires français avant d'être transférée en janvier 2000 à l'Etat sénégalais.

L'hôpital est placé sous la tutelle du ministère des Forces armées. Le projet cible doit permettre de "maintenir l'Hôpital Principal de Dakar comme structure de référence offrant des soins de qualité et des conditions de fonctionnement satisfaisantes", et préparer "le transfert effectif de la gestion et des postes de responsabilité aux cadres sénégalais", a expliqué la même source. Parmi les cadres de l'établissement, figure une vingtaine de "coopérants français", et la plupart des postes de chef de service et de département est tenue par des Sénégalais, affirme l'Hôpital Principal sur son site internet.


Le président Wade offre à son gouvernement 7 milliards de FCFA reçu "d'amis chinois" qui doit permettre de financer des programmes sociaux dans le pays

DAKAR, 16 jan 2007 - Le président sénégalais Abdoulaye Wade a offert à son gouvernement un don d'environ 7 milliards de FCFA (14 millions de dollars US) reçu "d'amis chinois", qui doit permettre de financer des programmes sociaux dans le pays, ont rapporté mardi soir les médias publics.

L'Agence de presse sénégalaise (APS), qui évoque les "amis chinois", ne précise cependant pas l'identité des donateurs ni la date de leur geste. Selon l'APS et la télévision publique (RTS), les 7 milliards de FCFA ont été confiés au Premier ministre Macky Sall, qui s'est occupé de les répartir comme "ressources extra-budgétaires" à différents ministères. Des "attestations" relatives à ces ressources extra-budgétaires ont ainsi été remises mardi par M. Sall aux responsables d'une dizaine de ministères et agences nationales.

Les fonds, gérés par le cabinet du Premier ministre, "ne seront pas remis aux ministères et agences bénéficiaires. (...) Les décaissements se feront en fonction des niveaux de réalisation", a expliqué le chef du gouvernement. La plus forte somme - 1,5 milliard de FCFA -, attribuée à l'Agence autonome des travaux routiers (AATR), doit permettre de financer la réalisation de pistes rurales. Les fonds offerts doivent aussi servir à raccorder 39 villages au réseau électrique dans le cadre du "renforcement de programmes d'électrification rurale" (1,4 milliard de FCFA), de "renforcement de la promotion féminine" (1 milliard de FCFA) ou encore à l'achat de bus et groupes électrogènes pour les universités publiques de Dakar et Saint-Louis (nord), entre autres utilisations.


Don allemand de plus de 23,9 milliards de F CFA au gouvernement sénégalais pour réduire la pauvreté de la population

DAKAR, 8 déc 2006 - L'Allemagne a fait don de 36,5 millions d'euros au gouvernement sénégalais dans le cadre de la coopération au développement avec pour objectif de réduire "la pauvreté de la population", a annoncé vendredi son ambassade à Dakar. "Le gouvernement fédéral allemand s'est engagé à verser une somme à hauteur de 36,5 millions d'euros (environ 24 milliards de FCFA) pour la coopération au développement avec le Sénégal", a affirmé l'ambassade dans un communiqué.

Ces fonds seront octroyés "sous forme d'appui budgétaire", et seront attribués à trois pôles prioritaires: l'appui au développement socio-économique pour la paix en Casamance (sud), la promotion de l'emploi des jeunes en milieu urbain et la décentralisation, explique le texte. "La réduction de la pauvreté de la population se trouve au coeur de l'engagement allemand", déclare l'ambassade.
Aucun calendrier n'a été fourni sur l'octroi de ce financement. Cette annonce a lieu au dernier jour de négociations intergouvernementales sénégalo-allemandes tenues de mercredi à vendredi à Dakar.


Don japonais de plus de 4,9 milliards de F CFA pour la construction de 314 salles de classe dans 68 écoles d'enseignement élémentaires et moyen

DAKAR, 5 déc 2006 - Le Japon a fait don mardi de 7,6 millions d'euros (près de 5 milliards de FCFA) au gouvernement sénégalais pour la construction de salles de classe dans plusieurs régions du pays, selon un communiqué de presse du ministère sénégalais de l'Economie et des Finances. Ce financement servira à "construire 314 salles de classe dans 68 écoles d'enseignement élémentaire et moyen" dans les régions de Dakar, Thiès (ouest), Louga (nord) et Kaolack (centre), indique le document.

L'accord de financement a été signé par l'ambassadeur du Japon à Dakar Akira Nakajima et le ministre sénégalais de l'Economie et des Finances Abdoulaye Diop. Il est le premier d'un nouveau type d'assistance japonaise baptisé "aide non remboursable pour le développement des communautés", selon l'ambassadeur japonais, cité dans le communiqué. "Cette approche a pour but d'encourager et de soutenir, de manière souple, le développement des communautés et permettre ainsi aux entreprises sénégalaises ou autres de s'impliquer davantage dans la réalisation du projet", a précisé M. Nakajima.


Financement du groupe de la BAD de 42,3 milliards de F CFA pour la réalisation d'une route devant relier le Sénégal à la Guinée

DAKAR, 4 déc 2006 - Le groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé un financement global de 85 millions de dollars (42,3 milliards de FCFA) pour la réalisation d'une route devant relier le Sénégal à la Guinée, annonce un communiqué de l'institution reçu lundi par l'AFP à Dakar. Ce financement du Fonds africain de développement (FAD, une entité du groupe) inclut un prêt de 31 millions de dollars (15,4 milliards de FCFA) en faveur du Sénégal, indique le texte.

L'enveloppe financière comprend également un don de 54 millions de dollars (26,9 milliards de FCFA) "profitant" à la Guinée et à la Commission de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA, 8 pays). Sur ce montant, la Guinée est bénéficiaire de 22,7 milliards de FCFA, et la Commission de l'UEMOA de 4,2 milliards de FCFA, ajoute-t-il. Selon la même source, les 85 millions de dollars doivent "financer l'aménagement de la route allant de Labé, en Guinée, à Tambacounda, au Sénégal", une infrastructure qui permettra notamment "de désenclaver des zones à fortes potentialités agricoles et pastorales" dans les deux pays.


Prêt de 15 milliards de FCFA de la Banque Mondiale et don de 2 milliards de FCFA du Canada, en faveur de l'éducation

DAKAR, 20 nov 2006 - Le Sénégal a signé lundi avec la Banque mondiale (BM) un accord de crédit de 30 millions de dollars (15,35 milliards de FCFA), et avec le Canada des documents relatifs à un don de 4,86 millions de dollars canadiens (2,18 milliards de FCFA) en faveur de l'éducation. Le financement de la BM est destiné à un projet de soutien de la qualité de l'éducation au Sénégal, indique un communiqué du ministère sénégalais de l'Economie et de Finances reçu par l'AFP. Aucun détail n'est fourni sur les modalités du prêt.

La convention de financement a été signée lundi à Dakar par le ministre de l'Economie et des Finances, Abdoulaye Diop, et le directeur des opérations de la BM pour le Sénégal, Madani Tall. Le gouvernement du Canada a de son côté octroyé au Sénégal "une subvention de 4,86 millions de dollars canadiens (2,187 milliards de FCFA) au titre de sa contribution à l'amélioration de la qualité de l'éducation de base" dans ce pays ouest-africain, déclare un second communiqué du ministère. Ce don sera affecté à un projet relevant du Programme décennal de l'éducation et de la formation, une initiative visant notamment à former des enseignants et du personnel d'encadrement "en intégrant la dimension +genre+", d'après Abdoulaye Diop, cité dans le communiqué. Les documents relatifs à cette subvention ont été signés lundi dans la capitale par le ministre Abdoulaye Diop et l'ambassadeur du Canada à Dakar, Louise Marchand.


Le Sénégal vient de bénéficier de la Banque islamique de développement 41 milliards de F CFA pour routes, santé et électricité

DAKAR, 12 oct 2006 - La Banque islamique de développement (BID) a consenti au Sénégal un financement total de 41 milliards de FCFA (62.504.097 euros) pour la réalisation d'infrastructures routières et de santé et l'électricité, indique un communiqué officiel parvenu jeudi à l'AFP. Selon le texte publié à l'issue de la réunion hebdomadaire du conseil des ministres, le Sénégal a bénéficié de 17 milliards de FCFA (près de 26 millions d'euros) pour un projet d'aménagement de la Voie de Dégagement du Nord (VDN).

La VDN est un axe routier reliant Dakar à sa banlieue dont l'élargissement, et l'embelissement, avec de nouveaux échangeurs, sont prévus dans la perspective du sommet de l'Organisation de la conférence islamique (OCI) prévu à Dakar en 2008. Un autre financement de 5 milliards de FCFA (plus de 7 millions d'euros) est destiné à la construction et à l'équipement de l'hopîtal Dalal Jamm (banlieue de Dakar). Un troisième financement de 19 milliards de FCFA (près de 29 millions d'euros) ira au secteur de l'électricité pour construire une nouvelle centrale de 60 mégawatts à Dakar, selon la même source. Selon une source au ministère de l'Economie et des finances contactée par l'AFP, ces financements de la BID sont des prêts accordés à des taux concessionnels payables en 40 ans.


Le Sénégal et la Chine ont signé mercredi à Dakar deux accords relatifs à la construction et à la réfection de stades dans onze régions du pays et à la coopération agricole

DAKAR, 4 oct 2006 - Le Sénégal et la Chine ont signé mercredi à Dakar deux accords relatifs aux infrastructures et à la coopération agricole lors de la visite du vice-ministre chinois du Commerce, ont rapporté les agences officielles sénégalaise et chinoise. Un premier accord porte sur l'envoi au Sénégal d'une mission d'experts chinois en prévision de la construction et de la réfection de stades dans les onze régions de ce pays ouest-africain, d'après l'Agence de presse sénégalaise (APS) et l'Agence Chine Nouvelle (Xinhua).

Un second agrément prévoit un séjour de deux ans au Sénégal de techniciens chinois spécialisés dans le maraîchage, ont-elles indiqué. Les deux accords ont été signés par le vice-ministre chinois du Commerce Chen Jian et le ministre sénégalais des Affaires étrangères Cheikh Tidiane Gadio, a ajouté l'APS. Aucune date n'a été annoncée pour ces différentes missions, et aucun détail fourni sur les travaux évoqués de construction et de réfection de stades.

Selon l'APS, le chef de la diplomatie sénégalaise a par ailleurs annoncé la tenue prochaine à Dakar d'un forum sino-africain qui sera consacré aux projets et chantiers que la Chine envisage de lancer en Afrique. Les deux parties se sont en outre dites disposées à développer leur coopération bilatérale, particulièrement dans les domaines de l'agriculture et du commerce. Le vice-ministre chinois, à la tête d'une forte délégation comprenant des opérateurs économiques, est arrivé mardi soir à Dakar pour une visite de trois jours destinée à promouvoir les échanges entre le Sénégal et la Chine, a précisé Chine Nouvelle. La Chine et le Sénégal ont rétabli leurs relations diplomaties en octobre 2005, après un divorce de près de dix ans dû à la reconnaissance de Taïwan par le Sénégal.
Depuis, les dirigeants des deux pays ont multiplié les visites pour fortifier ces liens fraîchement renoués.


Pour relancer les filières arachide et coton et améliorer les infrastructures de commercialisation dans leurs zones de production, l'Union européenne a accordé au Sénégal une subvention d'environ 29,52 milliards de F CFA

DAKAR, 3 oct 2006 - L'Union européenne (UE) a accordé mardi une subvention totale de quelque 45 millions d'euros au Sénégal pour la relance de son secteur agricole, en particulier des filières arachide et coton, a-t-on appris auprès de la représentation de l'UE à Dakar. Un premier programme de quelque 26 millions d'euros doit permettre "d'augmenter la productivité dans certaines filières", notamment en améliorant "les infrastructures de commercialisation (...) dans les zones de production d'arachide et de coton" et en apportant des semences de qualité aux producteurs, indique un communiqué de l'UE à Dakar.

L'autre programme, d'un montant de quelque 19 millions d'euros sera consacré à la relance de la filière arachide, indique le texte. Il prévoit "l'augmentation de la production de semences", un "appui aux acteurs de la filière pour la mise en place d'un cadre professionnalisé", la "diversification des revenus dans les zones de production" et une "gestion efficace de la qualité dans tous les segments de la filière". Hans Peter Schadek a indiqué que le fonds mobilisé pour financer ces deux projets provient des contributions des Etats membres de l'UE.

Ces fonds visent à fournir "une contribution significative au développement de l'agriculture sénégalaise (...) ainsi qu'à la réduction de la pauvreté rurale", a déclaré à l'Agence de presse sénégalaise (APS) le chargé d'affaires de la délégation de la Commission européenne à Dakar, Hans Peter Schadek, après la signature du document. Leur secteur agricole sénégalais, qui fait vivre environ 60% de la population, souffre d'un manque de rendement chronique, notamment à cause d'un déficit en semences, engrais et parfois de pluies.


L'Arabie Saoudite a fait don d'environ 5 milliards 250 millions de F CFA pour des opérations de distribution de nourriture dans huit pays d'Afrique de l'Ouest

DAKAR, 19 sept 2006 - Le Programme alimentaire mondial (PAM) a reçu mardi un don de 10 millions de dollars de l'Arabie saoudite pour ses opérations de distribution de nourriture dans huit pays d'Afrique de l'Ouest. Cette somme "doit être partagée entre le Ghana, la Guinée-Bissau, le Liberia, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et la Sierra-Leone", précise un communiqué de l'organisation onusienne. "C'est un don extrêmement généreux qui arrive au moment opportun pour certains des pays les plus pauvres au monde, où des millions de personnes luttent chaque jour pour trouver la nourriture dont elles ont besoin", estime le directeur régional de PAM pour l'Afrique de l'Ouest, Mustapha Darboe, cité dans le texte.

"L'Afrique de l'Ouest est souvent oubliée des médias mais nos opérations ici sont absolument cruciales. Cette contribution nous donne un coup de pouce important", a-t-il insisté. En mai dernier, le PAM avait averti que les pays du Sahel, et en particulier le Niger, risquaient de connaître une pénurie alimentaire au cours de la période de soudure (généralement d'avril à octobre), qui désigne les mois séparant la fin des stocks d'une année et leur renouvellement lors de la récolte suivante.

"Le don saoudien arrive à une période décisive pour le Sahel, région désertique, car même si +la saison maigre+ annuelle touche à sa fin, la population lutte toujours pour s'alimenter en attendant la prochaine moisson", rappelle le communiqué. En outre, "les inondations récentes (notamment au Niger et au Burkina, ndlr) ont également fait des milliers de déplacés dans toute la région, intensifiant l'urgence de la livraison de l'aide alimentaire", souligne encore le texte.


La Banque mondiale a approuvé mardi un crédit d'un peu plus de 15 milliards de FCFA pour appuyer le Sénégal à renforcer la qualité de son système éducatif tout en maintenant le cap sur l’atteinte des objectifs du millénaire dans le domaine de l’éducation en 2015

Dakar, 30 aout 2006 - La Banque mondiale a approuvé mardi un crédit de 30 millions de dollars (un peu plus de 15 milliards de FCFA) pour appuyer le Sénégal à renforcer la qualité de son système éducatif tout en maintenant le cap sur l’atteinte des objectifs du millénaire dans le domaine de l’éducation en 2015.

Cette seconde phase du projet « Education de qualité pour tous » financé par la Banque mondiale est une composante du Programme décennal de l’éducation et de la formation (PDEF). Il vise essentiellement à renforcer l’apprentissage et l’enseignement, l’accès et la rétention des élèves par une augmentation des réceptifs scolaires dans l’enseignement moyen. Le crédit de la Banque mondiale sera aussi un moyen de renforcer la qualité globale de l’éducation en mettant l’accent sur le renforcement de la gestion tant au niveau central que local en vue d’atteindre les objectifs du PDEF.

Le Projet vise aussi à améliorer les conditions d’apprentissage dans les écoles élémentaires et va appuyer les programmes d’alphabétisation. « Pour ce nouveau projet, nous nous sommes appuyés sur les réussite de la première phase du programme sectoriel du gouvernement qui avait mis l’accent sur l’expansion de l’offre d’accès et sur la nécessité de porter une attention soutenue à la qualité de l’enseignement, particulièrement dans les écoles élémentaires », a indiqué Mme Meskerem Mulatu, responsable du projet « Education de qualité pour tous » au sein de la Banque mondiale. Le projet va compléter les efforts du gouvernement, principal acteur financier dans le secteur de l’éducation, et des autres partenaires du Sénégal et «permettra aussi de bâtir une synergie avec les autres opérations de la Banque mondiale au Sénégal, notamment dans les domaines du développement local, de la nutrition et l’agriculture », a-t-elle ajouté.

En plus de crédit de 30 millions de dollars de la Banque mondiale, le Japon a mis à la disposition du projet un don de 4 millions de dollars (un peu plus de deux milliards de FCA) pour le renforcement des capacités. Pendant toute la durée du projet « Education de qualité pour tous », des indicateurs seront régulièrement suivis pour atteindre, en 2009, une augmentation du taux de scolarisation de 96% et une baisse de 6% des taux de redoublement. Le projet vise aussi à ce qu’au moins 75 % des élèves des écoles élémentaires aient un niveau acceptable en lecture, langage, calcul et science.


Le Sénégal a bénéficié d'un prêt de 163 millions d'euros de la Banque mondiale destinés à des projets de développement du monde rural

DAKAR, 26 juil 2006 - La Banque mondiale (BM) et le Sénégal ont signé mercredi plusieurs crédits d'un montant total de 163 millions millions de dollars principalement destinés à des projets de développement du monde rural, a annoncé un communiqué de l'institution internationale. Ces prêts sans intérêt ont été signés mercredi à Dakar par le ministre sénégalais du Budget Cheikh Hadjibou Soumaré et le directeur des opérations de la BM au Sénégal, Madani Tall, selon le communiqué. Un premier accord de 26 millions d'euros porte sur un projet de développement des marchés agroalimentaires et agricoles, tandis qu'un deuxième, de 15 millions d'euros, financera les services agricoles et organisations de producteurs. Un programme de renforcement et d'équipement des collectivités locales va également bénéficier d'un financement de 99 millions d'euros.

Enfin, 23 millions d'euros seront destinés au Crédit de soutien à la Réduction de la Pauvreté (CRSP). Le responsable de la banque mondiale a indiqué à l'APS que la Banque mondiale "assumera ses engagements, tous ses engagements, afin que les objectifs assignés aux différents projets soient atteints". De son côté, M. Soumaré a déclaré que toutes les dispositions avaient été prises pour "atteindre les objectifs assignés dans les délais".


La FAO exécutera au Sénégal entre 2006 et 2010 un programme d'appui d'un montant de 602 milliards de F CFA dans la maîtrise de l'eau et de la sécurité alimentaire

DAKAR, 28 juin 2006 - Le directeur général de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), Jacques Diouf, a annoncé mardi un programme de plus de 917 millions d'euros en faveur du Sénégal pour l'eau et la sécurité alimentaire, rapporte mercredi la presse locale.

"Entre 2006 et 2010, il sera exécuté au Sénégal un programme de 602 milliards de Fcfa (917.743.084 euros) pour appuyer (le Sénégal) dans la maîtrise de l'eau et la sécurité alimentaire", a indiqué Jacques Diouf, cité par le quotidien gouvernemental "Le Soleil". M. Diouf, reçu mardi à Dakar par le Premier ministre sénégalais Macky Sall, a déclaré que ce programme quinquennal allait toucher 14.102 villages et 1.050 sites d'agriculture en zone urbaine au Sénégal, un pays dont seulement 3% des terres arables sont irriguées. Pour le directeur général de la FAO, il faut mettre l'accent sur les petits ouvrages de collecte d'eau, d'irrigation et de drainage dans les villages


Pour promouvoir l'accès des petits producteurs aux services et innovations agricoles en vue d'augmenter leur production et d'assurer ainsi la sécurité alimentaire des ménages, la Banque mondiale a accordé au Sénégal un crédit de 20 millions de dollars

DAKAR, 8 juin 2006 - La Banque mondiale a accordé un crédit de 20 millions de dollars pour "renforcer les capacités techniques et organisationnelles" des paysans sénégalais, a indiqué jeudi la BM dans un communiqué de sa représentation sur place. Les fonds, qui serviront à financer la seconde phase d'un projet opérationnel depuis 1999, visent à promouvoir l'accès des petits producteurs "aux services et innovations agricoles" en vue d'augmenter leur production et d'assurer ainsi la sécurité alimentaire des ménages, précise la source.

Deux des quatre principaux volets qui composent cette phase du projet sont notamment l'appui à la recherche agricole et le soutien aux organisations paysannes pour leur permettre de mieux défendre leurs intérêts et leur faciliter l'accès aux services techniques. D'après le communiqué, le Fonds international pour le développement agricole (Fida) devrait également apporter son appui à la réalisation du projet. Le Sénégal fait partie des 9 Etats sahéliens d'Afrique dont l'agriculture nourrit 80% des populations alors que les récoltes sont souvent compromises par les sécheresses ou les attaques de criquets pèlerins.


Aide de l'Union européenne de 16 millions d'euros

DAKAR, 5 mai 2006 - L'Union européenne (UE) a octroyé au Sénégal une aide de 16 millions d'euros pour appuyer des projets de développement urbain dans les villes de Saint-Louis et Richard Toll (nord-ouest), a annoncé vendredi le ministère sénégalais de l'Economie. L'accord prévoit "une aide non remboursable de 16 millions d'euros destinée (...) à permettre aux populations de ces localités d'avoir un accès amélioré à l'assainissement, de disposer d'un système adéquat d'adduction en eau potable et d'un réseau routier adéquat", selon le communiqué reçu par l'AFP. Les quartiers de Pikine à Saint-Louis et Khouma à Richard-Toll sont concernés en priorité, indique le texte. "Cet appui financier s'inscrit dans le cadre de la stratégie de la réduction de la pauvreté à travers un soutien au développement des services sociaux de base en milieu urbain", conclut le communiqué.


Prêt du Japon de 4,8 milliards de F CFA

DAKAR, 3 avr 2006 - Le Japon a accordé au Sénégal un prêt de 960 millions de yens, soit 4,8 milliards de FCFA (près de 7,20 millions d'euros), destiné à la construction d'un tronçon routier entre Dakar et Bamako, a-t-on appris auprès du ministère sénégalais de l'Economie et des Finances.

L'"échange de notes" relatif à ce prêt a été signé le 29 mars à Dakar par le ministre de l'Economie et des Finances, Abdoulaye Diop, et le chargé d'affaires de l'Ambassade du Japon à Dakar, Hisanobu Hasama, selon un communiqué du ministère. Le financement a été consenti par la Banque japonaise pour la coopération internationale (Japan Bank For International Cooperation, JBIC) dans le cadre d'un "projet d'aménagement routier et de facilitation du transport sur le corridor Dakar-Bamako", indique le texte, sans donner de détails sur les modalités du prêt.

Selon la même source, le prêt doit permettre "la construction d'un tronçon de route de 81,3 kilomètres entre Dakar et Bamako en vue de créer une liaison routière permanente par le sud entre le Sénégal et le Mali", vaste pays voisin sans accès à la mer.

"Ce projet renforcera sans nul doute le réseau routier du Sénégal, mais tendra également à dynamiser les économies sénégalaise et malienne par la réduction des coûts de transport routier et la facilitation des déplacements et le désenclavement des régions du sud du Sénégal", a déclaré le ministre Abdoulaye Diop. Le Japon a annulé la dette du Sénégal d'un montant de 9,8 milliards de FCFA (plus de 14,9 millions d'euros)


Subvention de la Chine de 3,8 millions de dollards

DAKAR, 12 jan 2006 - Les ministres chinois des Affaires étrangères Li Zhaoxing et son homologue sénégalais Cheikh Tidiane Gadio ont signé jeudi soir à Dakar un "accord portant subvention de 30 millions de yuan de la République Populaire de Chine au Sénégal", soit près de 3,8 millions de dollars. Cet accord a été signé au ministère sénégalais des Affaires étrangères au premier jour de la visite de 48 heures au Sénégal de M. Li. Aucun détail n'a été fourni sur les secteurs concernés par cet accord.

Cheikh Tidiane Gadio, qui a évoqué "un accord de coopération économique et technique", a uniquement précisé que la subvention "sera gérée par le ministère compétent, celui de l'Economie et des Finances". Le ministre chinois des Affaires étrangères a par ailleurs remis à son homologue sénégalais un chèque de 200.000 dollars destiné aux sinistrés d'innondations catastrophiques qui ont provoqué des dégâts dans la capitale sénégalaise en août/septembre derniers.

A l'issue de la séance de signatures et de la remise du chèque, suivie d'une séance de travail entre les deux délégations, le ministre sénégalais des Affaires étrangères a indiqué à la presse que cette réunion de travail avait "permis la mise en place très prochaine d'une commission de coopération entre le Sénégal et la Chine, qui sera une commission mixte de coopération".
"Nous avons aussi évoqué ce que la Chine est prête à faire immédiatement pour le Sénégal dans le domaine des infrastructures, notamment culturelles et sportives", a-t-il ajouté. "Nous avons parlé également de la reprise d'une coopération dans le domaine médical, avec une mission médicale chinoise qui va revenir rapidement au Sénégal, et de la reprise de la coopération agricole entre les deux pays, et de la volonté de la Chine de nous aider à rénover onze stades régionaux", a encore dit Cheikh Tidiane Gadio


Prêt de la BAD de 8 millions de dollars

22 JUIN 2005 - SÉNÉGAL / BAD
La BAD octroie 8 M USD au Sénégal pour un projet d'énergie thermale
La Banque africaine de développement (BAD) a octroyé mercredi un prêt de 8 millions de dollars au Sénégal pour le financement d'un projet d'énergie thermale à Kounoune, à 23 km à l'est de Dakar, annonce un communiqué de la BAD à Tunis. Le projet comprend notamment la construction et l'exploitation d'une centrale diesel de 67,5 mégawatts alimentée au fuel lourd et la construction d'un pipeline d'alimentation en carburant. Selon la BAD, ce projet permettra l'accroissement du niveau d'électrification et, par conséquence, l'expansion du secteur industriel au Sénégal. Les opérations de la BAD au Sénégal ont commencé en 1972 et à ce jour, le montant des engagements du groupe s'élève à 699 millions de dollars pour 62 opérations.


Financement du Japon de 5 milliards de F CFA

17 JUIN 2005 - SÉNÉGAL / JAPON / COOPERATION
Sénégal: 7,6 millions d'euros du Japon pour la télévision et l'hydraulique
Le Sénégal et le Japon ont signé deux accords pour un financement de plus de 5 milliards de francs CFA (7,6 millions d'euros) destinés à la télévision nationale et à l'hydraulique villageoise, a annoncé vendredi soir la Radio Télévision Sénégalaise (RTS, publique). Selon la RTS, les deux accords ont été signés entre le ministre d'Etat sénégalais de l'Economie et des Finances, Abdoulaye Diop et l'ambassadeur du Japon au Sénégal, Akira Nakajima. Ils visent à "renforcer les capacités de la RTS et faciliter l'approvisionnement" en eau, selon la RTS qui n'a pas précisé s'il s'agissait de don ou de prêt. Les 4,5 millions d'euros de ce montant iront à la RTS qui avait "bénéficié en 1998 d'un financement de plus de 7,6 millions d'euros du Japon pour la construction de sa maison et ses équipements", a déclaré Abdoulaye Diop.


Convention de financement de la France de 11,7 millions d'euros

13 JUIN 2005 - SÉNÉGAL / FRANCE / COOPÉRATION
Le Sénégal et la France signent plusieurs accords de coopération
Le Sénégal et la France ont signé lundi à Dakar plusieurs accords de coopération d'un montant global de 11,7 millions d'euros (7,5 millions de francs CFA) consacrés notamment aux secteurs du développement rural et de l'éducation. Ces accords ont été signés par le ministre sénégalais de l'Economie et des Finances, Abdoulaye Diop, et l'ambassadeur de France au Sénégal, André Parant. Parmi ces accords, figure une convention de financement de 2,3 millions d'euros consacrée "au développement rural et à l'accès des produits sénégalais aux marchés", a expliqué à la presse Philippe Etienne, directeur général de la coopération au ministère français des Affaires étrangères.

Deux autres conventions de 2,7 millions d'euros et de 5 millions d'euros sont respectivement destinées "au soutien à la formation professionnelle et à l'éducation", a-t-il ajouté. En outre, 1,7 millions d'euros seront alloués au fonds social du développement pour le financement de petits projets par l'ambassade de France, a conclu M. Etienne. A l'issue de la cérémonie de signature, M. Diop a salué ces accords, soulignant que "les secteurs ciblés sont stratégiques pour le Sénégal".


Aide budgétaire des Pays Bas de 44,3 milliards de F CFA

13 MAI 2005 - SÉNÉGAL / PAYS BAS / COOPERATION / ENVIRONNEMENT
Environnement: accord sur un appui des Pays-Bas au budget sénégalais
Le Sénégal et les Pays-Bas ont signé un protocole d'accord portant sur un appui direct néerlandais au budget de l'Etat sénégalais d'un montant maximal de 44,3 milliards de francs CFA (67,5 millions d'euros) pour la période 2005-2009, a annoncé vendredi un communiqué de l'ambassade des Pays-Bas à Dakar.

Cet accord, signé par le ministre sénégalais des Finances, Abdoulaye Diop, et l'ambassadeur des Pays-Bas à Dakar, Jos van Aggelen, est "destiné à financer la mise en oeuvre de la politique environnementale du pays", indique le communiqué. Une première convention annuelle d'un montant de 7,5 millions d'euros (environ cinq milliards de francs CFA) a également été signée, ajoute le texte. "Les principaux motifs de ce choix ont trait à l'exigence d'un programme de réforme des finances publiques et à la qualité du dialogue politique que nous menons avec le gouvernement sénégalais dans le domaine de l'environnement", a encore indiqué l'ambassade néerlandaise.

"L'enveloppe annuelle dépendra des performances réalisées par le gouvernement du Sénégal dans l'année précédente par rapport à une série d'indicateurs de bonne gouvernance économique et de l'environnement", conclut le texte. "En 2005, les ressources financières mobilisées permettront l'exécution d'une quinzaine de projets axés sur les priorités environnementales", a précisé un communiqué du ministère sénégalais de l'Environnement et de la protection de la nature publié vendredi.


Don du Japon de 726 156 dollars

6 MAI 2005 - SENEGAL / JAPON / SANTE
Don japonais de plus de 700.000 dollars contre les maladies diarrhéiques
Le Japon a fait un don de 726.156 dollars au Sénégal pour lutter contre les maladies diarrhéiques, selon un communiqué. Selon ce texte, la lettre d'agrément a été signée mercredi par le ministre sénégalais de l'Economie et des finances, Abdoulaye Diop et le directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Sénégal, Madani Tall. Ce don, que la Banque mondiale est chargée d'administrer, vise à "promouvoir le lavage des mains avec du savon pour réduire de manière significative la morbidité et la mortalité dues aux maladies diarrhéiques chez les enfants de moins de 5 ans et aussi auprès des enfants ayant l'âge d'aller à l'école", indique le ministère de l'Economie et des finances. Une épidémie récente de choléra a contaminé 1939 personnes et fait 27 morts selon des chiffres officiels


Don de Chine (Taïwan) de 700 000 dollars

4 MAI 2005 - SENEGAL / TAIWAN
Sénégal: 700.000 dollars de Taïwan pour la prévention sanitaire (ministère)
La République de Chine (Taïwan) a consenti un don de 700.000 dollars au Sénégal destinés à renforcer la prévention sanitaire, indique un communiqué du ministère de la Santé. Le chèque a été remis mercredi au siège du ministère de la Santé et de la Prévention médicale par l'ambassadeur de Taïwan Hun-Cheh Huang.

Ce financement est la cinquième tranche du fonds taïwanais pour la santé, a indiqué le ministère de la santé. "Les quatre premières tranches ont été décaissées et exécutées", a indiqué un responsable du ministère. Taïwan a financé d'importants chantiers dans le domaine de la santé au Sénégal, avec notamment la construction de centre de santé et de formation, l'octroi de bourses d'études et des interventions pour la couverture vaccinale, selon le ministère sénégalais de la Santé. Elle intervient également dans d'autres domaines liés à l'agriculture, les infrastructures, l'éducation, la culture, le tourisme, et le développement social.
Montants en Milliards de Francs CFA, sauf indications contraires
Date Bailleur Montant Secteur Outil
financier
Objet
5 novembre 2004 BM 10,8
milliards
de FCFA Social Crédit Appui à la "reconstruction" de la Casamance
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19 septembre 2004
Fondation Jammey
20.000 dollars Lutte anti-acridienne Don Lutte contre les criquets pèlerins.
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18 septembre 2004 France 150 mille Euros Lutte anti-acridienne Don Lutte contre les criquets pèlerins.
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10 septembre 2004 BM 50 millions de dollars Infrastructures Prêt Reconstruction en Casamance et amélioration des conditions de vie dans les régions rurales.
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7 septembre 2004 BOAD 122.000 euros Environnement
Agriculture Don Protection du patrimoine agropastoral et forestier, acquisition d'outils et produits appropriés préservation de l'environnement des effets destructeurs du fléau acridien.
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14 juin
2004 USA 16 milliards
de F CFA Santé
Éducation
Infrastructures Subvention Appui aux secteurs de la santé (6,25 milliards de FCFA - 9,54 millions d'euros), de l'éducation (2,238 milliards CFA - 3,414 millions d'euros) et reconstruction de la Casamance (522 millions CFA - 796.488 euros).
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02 juin
2004 Pays-Bas 5 millions
d'euros Environnement Aide budgétaire Financement, destiné à la "Direction des eaux, forêts, chasses et de la conservation des sols"
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01 juin 2004 Suède 8,8 millions d'euros Équipement 80%
subvention
20% prêt

Acquisition de 60 bus Volvo de type B7R et assistance technique
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16 janvier 2004 BAD 35,67 M $US Économie Prêt Programme d'appui à l'ajustement du secteur privé
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17 Dec. 2003 GAVI 24 M$ Santé NC Programme de vaccination
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5 Nov. 2003 FAD 1,136 M$ Élevage Don Plan directeur pour le développement de l'élevage dans les onze régions administratives sénégalaises dans le cadre d'au moins trois filières.
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23 Octobre 2003 BAD 20,46M$ Agriculture Prêt Financement de projets agricoles
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18 Juin 2003 FAD 16 M$ Santé Prêt et don Appui au Plan national de développement sanitaire
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14 Mai 2003 UE 306 M€ Réduction de la pauvreté NC Réduction de la pauvreté d'une manière durable
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29 Avril 2003 FMI 33 M$ Réduction de la pauvreté Prêt Réduction de la pauvreté.
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23 Avril 2003 Italie 250000€ Justice Don Formation de magistrats
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16 Nov. 2002 Suisse 1,7 M € Agriculture et pêche Don Formation agricole et rurale et à la gestion de ressources de la pêche.
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14 Août 2002 PNUD et FEM 500 000 $ Élevage Don Financement du projet régional de conservation du bétail de la Gambie, la Guinée, le Mali et le Sénégal,
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20 Juillet 2002 UA 200 000 $ Environnement Don Reboisement de la région du nord du Sénégal.
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18 Juillet 2002 Luxembourg 58 000 € Lutte contre la pauvreté Don Développement d'activités génératrices de revenus dans la région de Saint-Louis
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12 Juin 2002 Luxembourg 500000$ Décentralisation
FENU
Développement de l'investissement local et appuis aux entrepreneurs désireux de créer de nouvelles entreprises
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12 Juin 2002 France 4 M€ Santé, Éducation, Environnement 4 Conventions Santé, Education, Environnement
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10 Juin 2002 UE 21 M€ Appui budgétaire FED Appui direct aux investissements locaux
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15 Mai 2002 Koweit 3,8 M€ Infrastructures Prêt
Construction d'une route entre Fass et Mbao-Diamniadio
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7 Mai 2002 Luxembourg 5,1 M€ nd nd
Bilan de l'aide en 2001
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3 Avril 2002 BAD 17 M€ Infrastructures Prêt Amélioration de pistes communautaires
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14 Mars 2002
BM, BIRD
14,7 M$ Alimentation infantile Prêt Aides aux programmes de nutrition infantile en zone rurale
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5 Mars 2002 France - Développement Divers Le Sénégal: premier destinataire de l'aide française
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28 février 2002 USA 754 000 € infrastructures, éducation Don Projets de réhabilitation en Casamance
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31 janvier 2001 Algérie - Aide humanitaire Don Aide humanitaire aux sinistrés des intempéries du nord du Sénégal Voir la dépêche
29 janvier 2002 Japon, USA, Allemagne - Aide humanitaire Dons Aide humanitaire aux sinistrés des intempéries du nord du Sénégal
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22 janvier 2002 Divers 248 M€ Eau Prêts Amélioration de l'accès des populations à l'eau potable
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10 janvier 2002 FNUAP 14,5 M$ Santé Don Lutte contre la mortalité maternelle et infantile
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10 janvier 2002 Koweit 2,1 M€ Eau, agriculture Prêt Construction de micro-barrages
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30 Oct. 2001 Allemagne 13,2 M€ Socio-économique Subvention Adduction d'eau potable et renforcement des infrastructures économiques et sociales
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1er Oct. 2001 FMI 12 M$ Lutte contre la pauvreté Prêt Accord sur la réduction de la pauvreté et la croissance
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16 Juillet 2001 France 18 M€ Socio-économique 4 Conventions Financement de projets dans des secteurs prioritaires du Sénégal; les routes, la santé et l'agriculture.
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16 Juillet 2001 USA 1 M$ Dette Annulation de dette Annulation du service de la dette du Sénégal envers Washington
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25 juin 2001 USA 23 M$ Divers 5 Subventions Mise en oeuvre du "plan stratégique" de l'agence américaine d'aide au développement (USAID) pour la période 1998-2006
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5 juin 2001 Taiwan 14 M$ Éducation Subvention Construction de "l'Université du futur"
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24 Avril 2001 BEI 3,2
(14M€) Banques Prêt Prêt à 4 banques intermédiaires leur permettant de financer les investissements des petites et moyennes entreprises" (PME) du Sénégal. Les secteurs visés sont en priorité l'industrie, l'agro-industrie, la pêche et le tourisme.
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22 Avril 2001 UE 282 M€ Divers
9ème FED
Programme quinquennal d'aide de l'UE aux ACP
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11 Avril 2001 France 2,1 Éducation Cofinancement Construction d'un lycée de 1500 places
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30 Mars 2001 France 3,2 Divers Conventions de financement 5 conventions de financement concernant les secteurs de la santé publique, la formation à la gestion des entreprises, la modernisation de l'administration financière, le renforcement des moyens de la police et le développement de la Casamance.
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16 février
2001 FMI 55 M$ Lutte contre la pauvreté Prêt Dernière tranche du programme triennal de réduction de la pauvreté et d'encouragement de la croissance (PGRF/FRPC)
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16 janvier 2001 Japon 6 Santé, pêche et environnement Subvention Financement de projets concernant la santé, la pêche et l'environnement.
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16 janvier 2001 Taïwan 77 Divers Subvention Réalisation d'une dizaine de projets en cinq ans, dont la construction de routes et de bassins de rétention hydraulique, et la fourniture d'équipement d'un projet d'université.
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Sénégal: 10,8 milliards de FCFA de la Banque mondiale pour la Casamance (sud)

DAKAR, 5 nov 2004(AFP) - 17h39 - La Banque mondiale a accordé au Sénégal un crédit d'un montant de 10,8 milliards de FCFA (près de 16,5 millions d'euros) destiné à la "reconstruction" de la Casamance, région du sud du pays ayant souffert de deux décennies de rébellion armée, a-t-on appris vendredi à Dakar de source officielle sénégalaise.
La région tente de sortir de cette rébellion armée déclenchée en décembre 1982 par le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (indépendantiste).
Elle a été marquée par des attaques meurtrières attribuées pour la plupart au MFDC, mais la situation sur le terrain s'est considérablement apaisée ces derniers mois.

Le crédit de la Banque mondiale, dont les modalités n'ont pas été précisées, permettra de financer un projet dit "Programme d'urgence d'appui à la reconstruction de la Casamance", indique le ministère de l'Économie et des Finances dans un communiqué reçu par l'AFP.

La mise en oeuvre de ce projet aidera notamment le gouvernement sénégalais à "démobiliser et réinsérer des anciens combattants et leurs familles", ainsi qu'à "assurer la réintégration sociale et économique des combattants, de leurs familles et d'autres personnes déplacées à l'intérieur" du pays, explique communiqué.
Elle aidera également à "reconstruire et réhabiliter les grandes infrastructures publiques, sociales et économiques en Casamance dans les secteurs de la santé, du transport et de l'éducation", mais aussi à "élaborer un programme de développement à long terme" afin d'amener la zone à un niveau de développement proche de celle des autres régions du pays, selon la même source.
L'accord de crédit a été signé vendredi à Dakar par le ministre sénégalais délégué chargé du Budget, Cheikh Hadjibou Soumaré, et le directeur des opérations pour le Sénégal à la Banque mondiale, Madani Tall.


Lutte contre les criquets: don de 60.000 USD à la Gambie, Mauritanie et Sénégal

BANJUL, 19 sept 2004 (AFP)- 14h28 - La Fondation Jammey pour la paix et le développement créée par le président gambien, Yahya Jammeh, a offert respectivement 30.000 dollars à la Mauritanie, 20.000 au Sénégal et 10.000 à la Gambie pour aider ces trois pays à lutter contre les criquets, selon la télévision gambienne.

La vice-présidente de Gambie, Isatou Njie Saidy a remis samedi cette donation de la Fondation Jammey, d'un montant global de 60.000 dollars, au consul de Mauritanie en Gambie, Mme Kâne, à l'ambassadeur du Sénégal à Banjul, Ndiouga Ndiaye et au ministre gambien de l'agriculture, Sulayman Mboob, a précisé la télévision gambienne (officielle).

La Gambie, selon cette source, va également envoyer en Mauritanie et au Sénégal des équipes pour participer à la lutte anti-acridienne.
"Par ce geste, Jammey (Yayha, président gambien) démontre encore une fois qu'il est un panafricaniste et qu'il est présent quand ses "concitoyens" sont confrontés à un danger comme l'invasion acridienne", a déclaré la vice-présidente de Gambie, Isatou Njie Saidy.
Mme Saidy a affirmé que le président gambien sait que tout ce qui affecte des pays voisins comme le Sénégal et la Mauritanie n'épargnera pas la Gambie.

Le consul mauritanien et l'ambassadeur du Sénégal ont, au nom de leurs pays respectifs, remercié le président gambien pour sa participation à la lutte anti-acridienne.
Poussés par le vent, des essaims gigantesques de criquets venus du Sahel se sont abattus sur la Mauritanie et le Sénégal, perturbant la saison hivernale des semis et dévorant la végétation sur leur passage.
La Gambie, qui n'est pas encore envahie par les criquets pèlerins, cherche à se prémunir du péril acridien.


Lutte anti-acridienne: 150 mille Euros de la France au Sénégal (officiel)

DAKAR, 18 sept 2004 (AFP) - 15h08 - Le Sénégal a reçu de la France une aide d'un montant de 150 mille Euros pour lutter contre les criquets pèlerins, indique un bulletin d'information sur la situation acridienne du ministère sénégalais de l'Agriculture et de l'Elevage parvenu samedi à l'AFP.
"En liaison avec les autorités compétentes en matière de lutte anti-acridienne, l'aide française, sera, au cours de la semaine prochaine, acheminée et distribuée dans les régions grâce aux Forces Françaises du Cap-Vert (FFCV)", selon le bulletin d'information.

En outre, les FFCV "mettent à (la) disposition (des autorités sénégalaises) plusieurs véhicules terrestres, un avion gros porteur et le personnel nécessaire à l'accomplissement de cette mission", poursuit le bulletin d'information.
L'aide de la France va permettre le traitement aérien (épandage) de 10.000 hectares dans la zone de Saint-Louis-Linguère (nord), selon le bulletin.

Cette aide comprend un équipement pour 200 personnes avec kit de protection (combinaison, gants, bottes, masques à gaz et moustiquaires), 100 masques supplémentaires de protection, 20 atomiseurs, 50 pulvérisateurs, 1.000 pelles pour la lutte mécanique, 5.000 litres de gasoil et 2.000 litres d'essence pour les atomiseurs, selon le ministère sénégalais de l'Agriculture et de l'Elevage.

"Dès l'apparition des premiers essaims de criquets pèlerins en Afrique du Nord et dans la sous-région (Afrique de l'ouest), la France a contribué à la lutte contre cette invasion", indiquait le 13 septembre dernier un communiqué de l'ambassade de France.
"Le 3 août une première aide d'urgence de 300.000 euros (...) est mise immédiatement à la disposition de la FAO (organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture) pour appuyer et coordonner les efforts de lutte organisés par les pays de la sous-région (Mauritanie, Sénégal, Mali, Niger), selon ce communiqué.
Le Sénégal, envahi comme d'autres pays du Sahel par des essaims de criquets pèlerins, avait traité au total 173.873,25 hectares à la date du 17 septembre, selon le ministère sénégalais de l'Agriculture et de l'Elevage.


La Banque mondiale approuve des crédits de près de 50 M USD pour le Sénégal

WASHINGTON, 10 sept 2004 (AFP) - 19h14 - La Banque mondiale a approuvé l'octroi de crédits d'un montant total de près de 50 millions de dollars en faveur du Sénégal, notamment pour la reconstruction en Casamance et l'amélioration des conditions de vie dans les régions rurales, selon un communiqué publié vendredi.
Un premier crédit de 20 millions de dollars, remboursables sur 40 ans avec une période de grâce de 10 ans, vise à financer un projet englobant le déminage en Casamance, la fourniture des services sociaux de base et l'amélioration du réseau de communications routières dans les campagnes.

Le programme inclut des actions spécifiques post-conflits dans cette région qui a été frappée par les attaques répétées de la guerilla indépendantistes.
Par ailleurs, un second crédit de 29,9 M USD, également sur 40 ans, vise principalement à améliorer l'approvisionnement en électricité des zones rurales du Sénégal.


Criquets: 122.000 euros de la BOAD au Sénégal, au Mali, au Niger et au Burkina

DAKAR, 7 sept 2004 (AFP) - 21h04 - La Banque ouest africaine de développement (BOAD) va donner 20 millions de F.CFA (30.489 euros) à chacun des quatre Etats membres de l'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) (Sénégal, Burkina Faso, Niger et Mali), "atteints par l'invasion des criquets pèlerins".
"La Banque ouest africaine de développement (BOAD) a décidé d'apporter sa contribution sous la forme d'un don de vingt millions de F.CFA (30.489 euros) à chacun des Etats membres de l'UEMOA déjà atteints par l'invasion des criquets pèlerins", indique mardi un Bulletin d'information sur la situation acridienne du ministère sénégalais de l'Agriculture et de l'Elevage.

Cet argent "servira à aider les gouvernements des pays concernés dans leurs efforts pour la protection du patrimoine agropastoral et forestier, l'acquisition d'outils et produits appropriés et la préservation de l'environnement des effets destructeurs du fléau acridien", ajoute le Bulletin.

Par ailleurs, selon ce Bulletin, la BOAD "adhère à l'approche régionale dégagée par la réunion qui s'est tenue à Dakar le 31 août 2004 entre pays de notre continent sur la coordination de la lutte contre le péril acridien".
En outre, la BOAD "s'efforcera d'apporter sa contribution à la mise en oeuvre d'actions structurantes retenues dans le cadre de cette approche régionale et éligibles à son financement".

L'UEMOA a été créée en janvier 1994 et regroupe huit pays ayant le F.CFA comme monnaie commune: Bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Mali, Niger, Guinée-Bissau, Togo et Sénégal.
Poussés par le vent, des essaims gigantesques venus du Sahel continuent de s'abattre sur des pays de l'Afrique de l'ouest où ils perturbent la saison hivernale des semis, dévorant toute la végétation sur leur passage.
L'invasion des criquets est favorisée par les pluies estivales abondantes tombées dans le Sahel, et propices à la reproduction de cet insecte.


Sénégal: 24,3 millions d'euros de subventions US pour réduire la pauvreté

DAKAR, 10 juin 2004 (AFP) - 20h59 - Le Sénégal vient de bénéficier d'une subvention américaine d'un total de 16 milliards de francs CFA (24,3 millions d'euros), pour lutter contre la pauvreté, dans le cadre de la coopération entre le Sénégal et les Etats-Unis, a-t-on appris jeudi dans un communiqué.
Selon ce communiqué de l'ambassade américaine à Dakar, l'accord sur ces subventions sera paraphé lundi prochain "pour financer la poursuite des activités mises en oeuvre dans le cadre de sa stratégie 1998-2006 (qui) vise la réduction de la pauvreté".

Au nombre de cinq, ces subventions "s'inscrivent en droite ligne de l'appui financier annoncé par les Etats-Unis", a précisé le communiqué.
Ces subventions concernent l'ensemble des programmes financés par l'agence des Etats-Unis pour le développement (USAID)/Sénégal.

Elles seront notamment attribuées aux secteurs de la santé (6,25 milliards de FCFA - 9,54 millions d'euros), de l'éducation (2,238 milliards CFA - 3,414 millions d'euros) et à la reconstruction de la Casamance (522 millions CFA - 796.488 euros).


Cinq millions d'euros des Pays-Bas pour l'environnement au Sénégal

DAKAR, 2 juin 2004 (AFP) - 21h47 - Les Pays-Bas ont accordé au Sénégal un financement de 5 millions d'euros (près de 3,28 milliards de francs CFA) au ministère sénégalais de l'Environnement et de la Protection de la nature pour l'année 2004, selon un communiqué officiel reçu par l'AFP à Dakar.

Ce financement, destiné à la "Direction des eaux, forêts, chasses et de la conservation des sols" du ministère de l'Environnement, entre "dans le cadre de l'aide budgétaire des Pays-Bas" au Sénégal, indique le texte émanant du ministère sénégalais de l'Economie et des Finances.

L'accord de financement a été signé mardi par le ministre sénégalais de l'Economie et des Finances, Abdoulaye Diop et l'ambassadeur des Pays-Bas à Dakar, Jos Van Aggelen, selon la même source.


Près de 5,8 milliards de FCFA de la Suède au Sénégal pour l'achat de bus

DAKAR, 1er juin 2004 (AFP) - 0h12 - La Suède a accordé au Sénégal un financement de "80,1 millions de couronnes suédoises, soit 5,767 milliards de francs CFA" (près de 8,8 millions d'euros), destiné à l'achat et à l'entretien de 60 bus neufs, a-t-on appris mardi à Dakar de sources officielles.
Selon un communiqué du ministère sénégalais de l'Economie et des Finances, reçu par l'AFP, 80% de ce financement sont octroyés sous forme de subvention.

Les 20% restants constituent "un prêt sous forme de crédit concessionnaire sur 5 ans", a de son côté indiqué l'ambassadeur de Suède à Dakar, Mme Annika Magnusson, à l'antenne de la télévision publique sénégalaise.
Le montant global "permettra l'acquisition de 60 bus Volvo de type B7R et l'assistance technique pour lesdits bus", précise le communiqué du ministère.
L'accord de financement a été signé mardi à Dakar par le ministre sénégalais de l'Economie et des Finances, Abdoulaye Diop, et Mme Magnusson, précise-t-il.


Plus de 35 M USD pour l'appui du secteur privé au Sénégal

TUNIS, 16 jan 2003 (AFP) - 17h27 - Le groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a octroyé au Sénégal un prêt de 35,67 millions de dollars pour un "programme d'appui à l'ajustement du secteur privé", a annoncé vendredi un communiqué de la BAD à Tunis.
Il s'agit de réformes visant à améliorer le climat des affaires et à créer un environnement propice à l'investissement, qui atteindrait 22% du PIB (dont 16% pour le secteur privé) avec des objectifs de croissance supérieure à 6% pour l'année en cours, et au-delà, a affirmé la BAD.

L'accord de prêt a été signé vendredi à Tunis, siège provisoire de la BAD, par le vice-président de la banquances, Abdoulaye Diop.
M. Ogunjobi s'est réjoui de la décision de Dakar "d'entreprendre une revue trimestrielle du portefeuille de la Banque, afin d'en améliorer les interventions" au Sénégal, a-t-on ajouté.
La BAD a financé 59 opérations au Sénégal pour des engagements s'élevant à 813 millions de dollars depuis 1972.


Vaccination au Sénégal: la Gavi offre 24 millions d'USD

DAKAR, 17 déc 2003 (AFP) - 20h27 - L'Alliance mondiale pour les vaccins et l'immunisation (Gavi), qui veut permettre aux enfants des pays pauvres d'accéder aux vaccins, va financer un programme de vaccination d'un montant de 24 millions de dollars en faveur du Sénégal sur une période de cinq ans, ont annoncé ses responsables mercredi à la presse à Dakar.
Ce programme, qui couvre la période 2004-2009, permettra de vacciner "plus de 273.000 enfants en 2004 contre l'hépatite B avec 1,6 million de vaccins", a déclaré Jacques-François Martin, président du Fonds mondial pour les vaccins, bras financier de la Gavi (Global Alliance for Vaccines and Immunisation).
La Gavi doit également "aider le Sénégal à construire et à consolider les infrastructures sanitaires (ainsi que) la recherche de financements pour assurer la continuité de l'action", a précisé M. Martin au cours d'une rencontre avec la presse.

Au cours des cinq années de la campagne, "le Fonds mondial pour les vaccins et la Gavi assureront la vaccination de 1.440.000 enfants pour un coût total de 24 millions de dollars", a assuré pour sa part l'ancien Premier ministre norvégien, Jens Stoltenberg, arrivé lundi soir à Dakar.

Le gouvernement sénégalais et ses partenaires se sont aussi engagés à "vacciner 816.000 enfants de plus entre 2006 et 2009", a de son côté indiqué Tore Godal, secrétaire exécutif de la Gavi.
La délégation de la Gavi, conduite par M. Stoltenberg, a visité des centres de santé à Dakar et dans ses banlieues. Elle s'est déclarée "impressionnée par la volonté du Sénégal de consolider les résultats réels" dans la campagne vaccinale.
Les responsables de la Gavi ont par ailleurs appelé à une "implication significative" des organisations sous-régionales, notamment les Communautés économiques des Etats de l'Afrique de l'Ouest et monétaire d'Afrique centrale (Cedeao et Cemac) dans les campagnes de vaccination.

La Gavi a été créée en 1999 "en réponse à la stagnation des taux de vaccination dans le monde et à l'augmentation de l'écart entre les pays industrialisés et les pays en développement en matière d'accès aux vaccins", selon Jacques-François Martin.
Elle a mis sur pied le Fonds mondial pour les vaccins, destiné notamment à "lever les fonds et financer les programmes d'immunisation".


Don du FAD (1,1 million USD) pour le développement de l'élevage au Sénégal

TUNIS, 5 nov 2003 (AFP) - 16h03 - Le Fonds africain de développement (FAD) a approuvé un don de 1,136 million de dollars pour financer une étude sur le développement des filières d'élevage au Sénégal, a annoncé mercredi un communiqué du groupe de la Banque à Tunis.
L'étude permettra d'élaborer un plan directeur pour le développement de l'élevage dans les onze régions administratives sénégalaises dans le cadre d'au moins trois filières.
L'élevage au Sénégal est actuellement confronté à des difficultés d'ordre alimentaire, sanitaire et génétique, note la BAD qui précise que la production nationale de viande dans ce pays permettait une consommation de 13 kg par habitant en 2000 contre 20 kg en 1960.

Les importations de lait et de produits dérivés représentent les deux tiers des besoins nationaux et représentent 14% du déficit commercial du pays. L'étude adoptera une approche intégrée qui tiendra compte à la fois des besoins à moyen terme et des besoins immédiats, par une implication de tous les acteurs du secteur de l'élevage et sa libéralisation ainsi que la prise en compte du rôle des femmes.
Les opérations du Groupe de la Banque africaine de développement au Sénégal ont commencé en 1972, et le montant des engagements à ce pays depuis cette date équivaut à 736 millions de dollars à travers 57 opérations.


Prêts de la BAD pour des projets agricoles au Sénégal et au Niger

TUNIS, 23 oct 2003 (AFP) - 11h49 - La Banque africaine de développement (BAD) a octroyé des prêts de 20,46 et 21,45 millions de dollars respectivement au Sénégal et au Niger pour le financement de projets agricoles, a-t-on appris jeudi auprès de la BAD à Tunis.
Le premier crédit doit profiter à huit départements des régions de Fatick (centre), Kolda (sud) et Tambacounda (est) au Sénégal, et vise à promouvoir la petite irrigation au niveau des communautés rurales et des groupements de producteurs.
Ce projet prévoit l'augmentation de 70% des revenus pour quelque 7.000 exploitants agricoles, selon un communiqué de la BAD.

Le prêt octroyé au Niger est destiné à financer un projet de développement local à Diffa (extrême sud-est du Niger), une région frappée la désertification et la dégradation du milieu naturel.
Ce financement devrait contribuer à l'allègement de la pauvreté par l'amélioration des conditions de production pastorale et l'augmentation du nombre des producteurs agricoles, note la BAD.


Financements du FAD pour un projet de développement sanitaire au Sénégal

TUNIS, 18 juin 2003 (AFP) - 19h40 - Le Fonds africain de développement (FAD) a approuvé un prêt et un don d'un montant global d'environ 16 millions de dollars au Sénégal en appui à un Plan national de développement sanitaire, indique mercredi un communiqué de la Banque africaine de développement (BAD) à Tunis.
Le prêt et le don du FAD, respectivement de 14,2 et 1,92 millions de dollars, permettront de contribuer à l'amélioration de la situation sanitaire de la population sénégalaise, dans les régions de Matam, Tombacouna, Fatick et Kaolack, ajoute le communiqué.

Le projet vise notamment à améliorer la couverture sanitaire et à contribuer à la réduction des problèmes de santé liés à la reproduction (maladies infantiles, paludisme et maladies sexuellement transmissibles).
Les financements du FAD contribueront à hauteur de 75% du coût total du projet qui vise à réduire le taux de mortalité générale de 18 pour 1.000 habitants actuellement à 16 en 2008.
Le taux de mortalité maternelle devrait ainsi être ramené de 510 pour 1.000 habitants à 450 et celui de la mortalité infanto-juvénile devrait tomber à 72 pour 1.000 habitants contre 113 actuellement.

Les opérations du Groupe de la Banque au Sénégal ont commencé en 1972 et à ce jour, ses engagements nets dans ce pays s'élèvent à près de 700 millions de dollars pour 55 opérations.


306 millions d'euros de l'UE au Sénégal pour la lutte contre la pauvreté

DAKAR, 14 mai 2003 (AFP) - 18h16 - L'Union européenne (UE) a accordé au Sénégal un financement de 201 milliards de francs CFA (près de 306,5 millions d'euros) sur 5 ans, destiné à "soutenir les efforts du gouvernement (pour) la réduction de la pauvreté d'une manière durable", a-t-on annoncé mercredi à Dakar de source européenne.

Sur ce montant global, 133 milliards de F.CFA (202,76 millions d'euros) sont réservés à plusieurs domaines, dont "la bonne gouvernance" (23 milliards de F.CFA), "les réseaux transfrontaliers de transports routiers) et "l'assainissement" (20 milliards), indique un communiqué de la Délégation de l'UE à Dakar transmis à l'AFP.

Dans la même tranche, figurent "les domaines sociaux de la santé et de l'éducation" (35 milliards), ainsi que "les domaines du commerce, de la culture et des programmes régionaux" (10 milliards), ajoute le texte.
Les 68 autres milliards (103,67 millions d'euros) du financement global sont "alloués au Sénégal au titre des ressources supplémentaires" pour, notamment, "faire face à des besoins imprévus tels que des aides d'urgence", poursuit la Délégation de l'UE.

Ces "ressources supplémentaires" pourraient également être utilisées "pour pallier l'instabilité des recettes d'exportation et pour accompagner des initiatives internationales", d'après la même source.
Selon la Délégation de l'UE, "une attention sera portée à la bonne gestion des finances publiques" et "les acteurs non-étatiques auront accès aux ressources et participeront au suivi et à l'évaluation" des projets bénéficiaires des fonds européens.

L'accord de financement a été signé mardi par le ministre sénégalais de l'Economie et des Finances, Abdoulaye Diop, et le chef de la Délégation européenne à Dakar, Manuel Lopez Blanco, précise le communiqué.


Le FMI accorde un prêt de 33 millions de dollars au Sénégal

WASHINGTON, 29 avr 2003 (AFP) - 4h10 - Le FMI a annoncé mardi qu'il avait accordé un prêt de 33 millions de dollars au Sénégal au titre d'un accord sur la réduction de la pauvreté et la croissance. Ce nouvel accord de trois ans, qui doit soutenir le programme de réformes économiques du Sénégal sur la période 2003-2005, lui permettra de tirer immédiatement l'équivalent de 5 millions de dollars auprès du FMI, a précisé le Fonds dans un communiqué.

"Les autorités sénégalaises ont continué à bien s'occuper de l'économie en 2002. Cela a résulté dans une croissance économique positive, quoiqu'à un rythme ralenti par de mauvaises conditions météo, une inflation contenue et un renforcement de la balance des comptes extérieurs", a souligné le Fonds.


250.000 euros de l'Italie pour la formation de magistrats du Sénégal et de la Mauritanie

DAKAR, 23 avr 2003 (AFP) - 15h57 - Le gouvernement italien "a réservé un montant de 250.000 euros" destiné à financer des cours de formation pour plusieurs dizaines de magistrats du Sénégal et de Mauritanie, a annoncé mercredi l'ambassade d'Italie à Dakar.
Selon un communiqué reçu par l'AFP, "le programme pour le Sénégal" comprend notamment une session intensive, prévue en juin à l'Organisation internationale de droit du développement (Idlo) à Rome, à l'intention de "10 formateurs du Centre de formation judiciaire de Dakar". Ces derniers devront ensuite "restituer les formations reçues" à 60 personnes (magistrats, fonctionnaires publics, avocats...) au cours d'une deuxième phase à Dakar, ajoute le texte, sans en préciser la date.

Pour la Mauritanie, le programme prévoit la formation de 18 magistrats en juillet-août à l'Idlo, poursuit l'ambassade italienne, selon laquelle ce pays avait déjà bénéficié d'un programme similaire en 2002.
"Ces décisions ont été prises par la Coopération italienne en considération de l'importance" de la formation des magistrats de ces deux pays dans le cadre "du renforcement de l'état de droit et de la bonne gouvernance", mais aussi "de l'amélioration de l'environnement juridique pour les investissements nationaux et étrangers", précise le communiqué.


Aide de plus d'un milliard de francs CFA de la Suisse au Sénégal

DAKAR, 16 nov 2002 (AFP) - 18h50 - La Suisse va accorder deux subventions d'un montant global de plus de 1,092 milliard de F.CFA (1,664 millions euros) au Sénégal, destinées à la formation agricole et rurale et à la gestion de ressources de la pêche dans ce pays, a rapporté samedi l'Agence de presse sénégalaise.

Les protocoles d'accord doivent être signés lundi à Dakar par le ministre sénégalais délégué chargé du Budget, Cheikh Hadjibou Soumaré, et le secrétaire d'Etat suisse aux Affaires étrangères, Franz Von Daniken, a précisé l'APS.
Le premier financement, d'un montant de 873,259 millions de F.CFA (plus de 1,331 million d'euros), sera consacré à un "processus de mise en oeuvre des orientations et stratégies de la formation agricole et rurale", selon l'APS.
La deuxième subvention, d'un montant de 219,03 millions de F.CFA (près de 334.000 euros), doit permettre de financer l'exécution d'un projet de protection et de gestion des ressources halieutiques du Sénégal, d'après la même source.


PNUD et FEM octroient 329 millions F.FCA à quatre pays ouest africains

DAKAR, 14 août 2002 (AFP) - 19h53 - Le Programme des nations unies pour le développement (PNUD) et le Fonds mondial pour l'environnement (FEM) vont octroyer conjointement 329 millions de FCFA (environ 500.000 euros) à quatre pays ouest-africains pour un "projet régional de conservation du bétail", selon une source officielle mercredi à Dakar.
L'exécution de la première phase de ce projet qui concerne la Gambie, la Guinée, le Mali et le Sénégal, sera "étalée de juin 2002 à mai 2003", a annoncé l'Agence de presse sénégalaise (APS, publique).

Le projet "vise à lever tous les obstacles s'opposant à la conservation in-situ du bétail ruminant dans ces pays", selon la même source qui précise que "le programme va encourager les agriculteurs et éleveurs des quatre pays à conserver des (espèces) de race pure dans leur cheptel".

L'objectif final est de protéger ces espèces "des menaces croissantes de dilution génétique et d'extinction", selon l'APS qui ajoute que des campagnes de sensibilisation vont être menées à destination du "secteur privé" pour "apporter des gains économiques appropriés au sein des communautés".


L'UA donne près de 200.000 USD pour le reboisement du nord du Sénégal

ADDIS ABEBA, 20 juil 2002 (AFP) - 11h12 - L'Union africaine (UA) a fait un don de 193.810 dollars pour le reboisement de la région du nord du Sénégal, a indiqué samedi à Addis Abeba un communiqué de l'organisation.
Le président intérimaire de la Commission de l'Union africaine, Mahamat Habib Doutoum, et l'ambassadeur du Sénégal à Addis Abeba, Mame Balla Sy, ont signé un accord en ce sens vendredi dans la capitale éthiopienne, a précisé le texte.


Près de 58.000 euros du Luxembourg contre la pauvreté au Sénégal

DAKAR, 18 juil 2002 (AFP) - 21h14 - Le Grand duché de Luxembourg a accordé au Sénégal un financement d'un montant de 38 millions de F.CFA (près de 58.000 euros) destiné à la lutte contre la pauvreté dans la région de Saint-Louis (nord), a-t-on annoncé jeudi à Dakar de source officielle.

Ce montant, mis à la disposition de la représentation au Sénégal du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), est destiné à "développer des activités génératrices de revenus dans la région de Saint-Louis dans le cadre de la lutte contre la pauvreté", selon un communiqué du PNUD remis à la presse.

L'accord de financement a été signé jeudi par le ministre sénégalais du Développement social Mme Aminata Tall, le chef de la mission de coopération du Grand Duché de Luxembourg à Dakar, Marc Frank, en présence du représentant résident du PNUD au Sénégal, Ahmed Rhazaoui.

En juin dernier, le Luxembourg avait mis à la disposition du Fonds d'équipement des Nations Unies (FENU), une institution du groupe du PNUD, un financement de 500.000 dollars destiné au développement de l'investissement local dans deux départements des régions de Louga (nord-ouest) et Kaolack (centre).
L'aide Luxembourgeoise au Sénégal pour la période 2002-2006 porte sur une enveloppe globale de 17 milliards de F.CFA (près de 26 millions d'euros), selon l'Agence de presse sénégalaise (APS, officielle).


500.000 dollars du Luxembourg pour la décentralisation au Sénégal

DAKAR, 12 juin 2002 (AFP) - 23h02 - Le Grand Duché de Luxembourg a accordé au Sénégal un financement d'un montant de 500.000 dollars destiné à la décentralisation en milieu rural, a-t-on appris mercredi à Dakar de source officielle.
Ce montant a été "mis à la disposition du Fonds d'équipement des Nations Unies (FENU)", une institution du groupe du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), "dans le cadre de son programme d'appui à la décentralisation en milieu rural", selon un communiqué du PNUD transmis à l'AFP.

Le financement doit notamment permettre de développer l'investissement local et d'aider les entrepreneurs désireux de créer de nouvelles entreprises dans deux départements des régions de Louga (nord-ouest) et Kaolack (centre), selon la même source.

Le projet a été officiellement lancé mercredi par le ministre chargé des collectivités locales au Sénégal, Mme Thiéwo Cissé Doucouré, et le représentant résident du PNUD à Dakar, Ahmed Rhazaoui.
Le FENU, créé en 1966, vise à "réduire la pauvreté" à travers "des programmes de développement local et d'opérations de microfinance", selon l'institution onusienne.


Quatre millions d'euros pour la santé, l'éducation, l'environnement

DAKAR, 12 juin 2002 (AFP) - 14h22 - La France devait signer mercredi avec le Sénégal quatre conventions de financement, d'un montant de 2,7 milliards de F.CFA sur trois ans, ayant pour objet la santé, la lecture, l'enseignement et l'environnement, a annoncé l'ambassade de France.

Il s'agit de "contribuer à la prévention et à la lutte contre le sida, de "faciliter l'accès à la lecture publique, à la diffusion et à l'édition jeunesse" (400 millions), de "renforcer la professionnalisation dans l'enseignement supérieur scientifique et d'"aider à une lutte plus efficace contre la dégradation de l'environnement (800 millions), précise l'ambassade dans un communiqué.


L'UE accorde 21 millions d'euros aux collectivités locales sénégalaises

DAKAR, 10 juin 2002 (AFP) - 13h08 - L'Union européenne (UE) a accordé au Sénégal un appui budgétaire à la décentralisation d'un montant de 14 milliards de F CFA (21 millions d'euros) prélevés sur les ressources du Fonds européen de développement (FED), a annoncé l'UE lundi dans un communiqué.

Selon ce texte, cette aide est un "appui direct aux investissements locaux", ainsi qu'"un concours aux initiatives locales de planification du développement à la base dans les régions, villes et zones rurales".
L'accord de financement devait être signé lundi à Dakar sous l'égide de Mme Mame Madior Boye, Premier ministre sénégalais et Athanassios Theodorakis, de la Direction générale du développement de la Commission européenne.

Sa signature intervient au moment où se tient a Dakar un atelier de revue de la coopération entre le Sénégal et l'UE, dont "les performances ont été jugées insatisfaisantes", selon le texte.
En visite à Dakar en avril, le commissaire européen au développement et à l'aide humanitaire, Poul Nielson, avait souligné la nécessité de réexaminer la coopération entre l'Afrique et l'UE, qui connaissait "un certain retard" du fait de la "faible qualité" de la "préparation et de l'exécution" des programmes.
Il avait annoncé que l'UE allait, dans les années à venir, concentrer sa coopération avec le Sénégal "sur un nombre réduit de secteurs: les infrastructures qui incluraient la santé et l'éducation, le soutien macro-économique, la gouvernance et le renforcement des capacités".

En avril 2001, l'UE avait accordé au Sénégal, au titre du FED, une enveloppe de 184 milliards de F CFA (282 millions d'euros) sur une période de 5 ans à compter de 2002.


Prêt koweïtien de plus de 3,8 millions d'euros pour une route au Sénégal

DAKAR, 15 mai 2002 (AFP) - 0h59 - Le Fonds koweïtien de Développement a accordé au Sénégal un prêt d'un montant de 2,5 milliards de francs CFA (plus de 3,8 millions d'euros) pour la construction d'une route, rapporte mercredi la télévision nationale (RTS, officielle).

Ce prêt, le deuxième du Fonds koweïtien destiné à la route de Fass Mbao-Diamniadio (quelques km à l'est de Dakar) "déjà en construction", porte à 5 milliards de F.CFA (plus de 7,6 millions d'euros) le montant accordé par l'institution koweïtienne au Sénégal, a indiqué le ministre sénégalais du Budget, Hadjibou Soumaré, cité par la RTS.

L'accord a été signé mercredi à Dakar par M. Soumaré et le directeur général adjoint du Fonds koweïtien, Hamad Al-Omar, d'après la télévision.
Le Fonds koweïtien est présent depuis 1976 au Sénégal où il a financé plusieurs projets de développement, notamment dans le domaine de l'agriculture, pour un montant global d'environ 40 milliards de F.CFA (près de 61 millions d'euros), selon la même source.


Plus de 5,1 millions d'euros d'aides du Luxembourg au Sénégal en 2001

DAKAR, 7 mai 2002 (AFP) - 23h26 - Le Grand Duché de Luxembourg a accordé au Sénégal une aide d'un montant de 3,35 milliards de francs CFA (plus de 5,1 millions d'euros) en 2001, a rapporté mardi à Dakar l'Agence de presse sénégalaise (APS, officielle).
Cette enveloppe est susceptible d'augmenter de 10% par an jusqu'en 2006, période que couvre le "Programme Indicatif de Coopération" entre les deux pays, a annoncé le chef de mission de la Coopération luxembourgeoise à Dakar, Marc Franck, cité par l'APS.


Prêt de 17 millions d'euros de la BAD pour les pistes rurales au Sénégal

ABIDJAN, 3 avr 2002 (AFP) - 19h44 - Le Fonds africain de développement (FAD) de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé un prêt de 11,15 milliards de FCFA (17 millions d'euros) pour financer le projet d'amélioration de pistes communautaires au Sénégal, a-t-on appris mercredi auprès du siège de la banque à Abidjan.

Ce projet s'inscrit dans le cadre de la politique de développement rural décentralisé du Sénégal et vient en appui au Programme National d'Infrastructures rurales (PNIR) élaboré en 1998 pour relancer l'économie des campagnes.
Il vise l'amélioration de 1.800 km de pistes dans 90 communautés rurales pour faciliter l'accès aux infrastructures communautaires et le désenclavement des zones de production.

Les opérations de la Banque au Sénégal ont commencé en 1972. A ce jour, le montant des engagements cumulés du Groupe de la BAD au Sénégal s'élève à environ 41 milliards de FCFA (62,5 millions d'euros) pour 55 opérations.


Prêt de 14,7 millions de dollars de la Banque Mondiale au Sénégal

WASHINGTON, 14 mars 2002 (AFP) - 0h40 - La Banque Mondiale a annoncé jeudi l'octroi d'un prêt de 14,7 millions de dollars au Sénégal pour aider à des programmes de nutrition infantile en zone rurale.
Ces programmes s'adressent aux enfants de moins de trois ans. L'argent servira également à mettre en place des systèmes d'évaluation des besoins nutritifs des enfants en bas âge, a précisé la Banque Mondiale.
Le prêt est accordé par la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) avec une maturité de 40 ans et une période de grâce de dix ans.


Le Sénégal, premier destinataire de l'aide française au développement (Josselin)

DAKAR, 5 mars 2002 (AFP) - 17h53 - Le Sénégal est le premier destinataire de l'aide française au développement, a annoncé mardi à Dakar le ministre français délégué à la coopération, Charles Josselin.
Le Sénégal a ainsi reçu "pendant ces cinq dernières années près du tiers de l'aide" fournie par l'Hexagone, ce qui en fait le "premier partenaire (de la France) autant pour l'aide multilatérale que bilatérale", a déclaré Charles Josselin à l'issue des travaux de la 12ème commission mixte franco-sénégalaise.

Pour les années à venir, a précisé M. Josselin, la coopération entre le Sénégal et la France portera sur "la bonne gouvernance, la recherche d'un environnement propice au développement du secteur privé (et sur) l'éducation au sens le plus large, du primaire au supérieur".
"Les dons de l'Agence française au développement (AFD) ont cru d'un tiers entre 1997 et 2001", indique par ailleurs un communiqué publié à la fin des travaux, qui précise que le "Fonds européen de développement financera (entre 2001 et 2005) des projets au Sénégal à hauteur de 282,4 millions d'euros" dont les 25% seront fournis par la France.

La France est aussi "le premier partenaire commercial (et) le premier investisseur au Sénégal. 75% des investissements étrangers au Sénégal sont français. 130 entreprises françaises au Sénégal génèrent près de 22.000 emplois, soit 10% du salariat national", indique la même source.

Selon les résultats de la 12ème commission mixte, le prochain objectif de la coopération franco-sénégalaise est "d'arrêter la spirale de l'endettement. A ce titre, le Sénégal a bénéficié de deux séries d'annulation de dettes en 1998 et 2000" de la part de la France qui compte s'impliquer davantage dans ce domaine dans le cadre de l'Initiative en faveur des pays pauvres les plus endettés (PPTE).


Soutien américain à des projets de réhabilitation en Casamance

ZIGUINCHOR (Sénégal), 28 fév 2002 (AFP) - 21h07 - L'agence américaine pour le développement international (USAID) vient d'accorder près de 502 millions de FCFA (754.000 euros) à des ONG de Casamance, région du sud du Sénégal en proie à une rébellion depuis 1982, a-t-on appris jeudi auprès des bénéficiaires.

Ce financement sur 18 mois, d'un montant de 501.922.516 FCFA, entre dans le cadre "du renforcement de la dynamique de paix et de la relance du développement en Casamance", indique dans un communiqué l'Association pour la promotion du développement rural de Nyassia (APRAN), localité casamançaise affectée par le conflit indépendantiste.
Le programme ainsi financé comprend trois volets: "la réhabilitation de 335 maisons de déplacés et de réfugiés, de 24 puits communautaires dans les villages en repeuplement, de 10 écoles et de 7 postes de santé", l'appui à divers projets d'horticulture, pêche, aviculture, porcherie, etc. et le "renforcement de la paix", précise le communiqué diffusé à Ziguinchor, principale ville de Casamance.

Les bénéficiaires de ce programme sont les populations des arrondissements de Nyassia et de Niaguis, dans le département de Ziguinchor, indique encore l'association.


Aide de l'Algérie aux sinistrés du Sénégal et du Rwanda

ALGER, 31 jan 2002 (AFP) - 14h39 - Deux avions cargos algériens chargés d'aide humanitaire ont quitté jeudi Alger pour le Sénégal et le Rwanda, a-t-on indiqué de source officielle.
Le premier apporte une aide humanitaire aux sinistrés des intempéries du nord du Sénégal qui ont fait une trentaine de morts entre les 9 et 11 janvier.

L'Algérie avait déjà fait don, la semaine dernière, de 200.000 dollars aux sinistrés du Sénégal.
Le second avion va faire escale à Goma en République démocratique du Congo (est RDC) d'où l'aide sera acheminée par la route au Rwanda, a-t-on indiqué de même source.
Cette région a été touchée par l'éruption du volcan Nyiragongo le 17 janvier.

Ces deux avions sont chargés chacun de six tonnes d'aide, constituée de vivres, matériel de couchage, médicaments et produits alimentaires.
Le second avion doit ensuite se rendre en Tanzanie pour convoyer une équipe médicale du croissant rouge algérien et de l'aide aux populations des îles de Zanzibar et Pemba touchées depuis la fin de l'année dernière par une épidémie de choléra.


Aide du Japon et des Etats-Unis aux sinistrés du nord

DAKAR, 29 jan 2002 (AFP) - 13h39 - Le Japon et les Etats-Unis ont accordé une aide aux sinistrés du nord du Sénégal, victimes des intempéries qui ont fait, selon les autorités, au moins 28 morts du 9 au 11 janvier, a-t-on annoncé mardi de sources diplomatiques. Les régions de Saint-Louis et Louga avaient alors enregistré des pluies diluviennes hors saison et une vague de froid inhabituelle qui, selon le gouvernement, ont créé "une situation de catastrophe sans précédent".
Les intempéries ont décimé plus d'une centaine de milliers de têtes de bétail et détruit plusieurs milliers de maisons, ainsi que des pâturages et des terres de culture.

Répondant à l'appel à la solidarité lancé par le gouvernement sénégalais, le Japon a offert des tentes, des couvertures et des matelas d'une valeur de 90 millions de FCFA (137.200 euros), indique un communiqué de son ambassade à Dakar.
Pour leur part, les Etats-Unis ont accordé au Sénégal 18,5 millions FCFA (28.203 euros) pour l'achat de tentes, bâches, couvertures et médicaments, selon un communiqué.

La semaine dernière, l'Algérie avait accordé au Sénégal une aide de près de 150 millions de F CFA (226.000 euros) et un "important lot de matériel de secours". L'Allemagne avait fourni 100 tonnes d'aliments de bétail pour un montant de 16,4 millions de FCFA (25.OOO euros).
Selon des informations de presse, Taiwan et la France ont également répondu à l'appel des autorités sénégalaises.


Projet de 248,5 millions d'euros pour améliorer l'accès à l'eau au Sénégal

DAKAR, 22 jan 2002 (AFP) - 20h10 - Le Sénégal a lancé un projet, d'un coût global de 163 milliards de FCFA (environ 248,5 millions d'euros) sur cinq ans, destiné à améliorer l'accès des populations à l'eau potable, a annoncé mardi un communiqué le ministère de l'Hydraulique à Dakar.
Il est financé par diverses institutions financières, telles l'Agence française de développement (AFD), la Banque africaine de développement (BAD), la Banque européenne d'investissement, la Banque mondiale, la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), la Coopération allemande (KFW), les Fonds nordiques de développement, et par des sociétés privées, précise le communiqué.

Dénommé "projet sectoriel eau à long terme" (PLT), ce programme vise à atteindre "un taux d'accès à l'eau potable de 85% en milieu urbain" dans la capitale et à l'intérieur du pays, à "satisfaire les besoins en eau potable de Dakar" en augmentant "de 65.000 mètres cubes par jour le volume d'eau produit" et à réaliser 13.800 branchements à l'égout, selon la même source.


Appui de 14,5 millions de dollars US du FNUAP au Sénégal

KOLDA (Sénégal), 10 jan 2002 (AFP) - 21h34 - Le Fonds des Nations-unies pour la population (FNUAP) a accordé "un appui d'un montant de 14,5 millions de dollars américains" au gouvernement du Sénégal "pour la période 2002-2006", a annoncé jeudi à Kolda (sud-est) un responsable de cette institution.
Sur cette somme, 8 millions de dollars seront consacrés à un "programme sur la santé de la reproduction", a indiqué à la presse le représentant du FNUAP au Sénégal et en Gambie, Essan Niangoura, à la clôture d'un atelier de sensibilisation à la lutte contre la mortalité maternelle et infantile.

Le programme sur la santé de la reproduction concerne la sensibilisation des adolescents sur les maladies sexuellement transmissibles, le traitement et la prévention de maladies auxquelles sont exposées la mère et l'enfant.
La région de Kolda, situé à 670 km au sud de Dakar, enregistre un taux élevé de mortalité maternelle, avec 1.200 décès pour 100.000 naissances, selon des sources médicales.


Prêt koweïtien au Sénégal pour des micro-barrages

DAKAR, 10 jan 2002 (AFP) - 14h04 - Le Fonds koweïtien de Développement a accordé au Sénégal un prêt d'un montant de (1,600.000 milliard de francs CFA - 2,1 millions d'euros) pour la construction de micro-barrages dans la zone maraîchère sénégalaise, annonce-t-on de source officielle.
Ces micro-barrages permettront l'irrigation de 210 hectares en saison sèche et 1.800 hectares en saison des pluies.
L'accord a été signé à Dakar entre le ministre sénégalais du Budget, Hadjibou Soumaré, et le directeur adjoint du Fonds koweïtien, Abdulwahab Al-Bader.

Par ailleurs, le Quotidien de République (officiel) annonce que le même fonds a donné son "accord de principe" pour l'octroi d'un financement de 16,439 milliards CFA (25 millions d'euros), destiné à la réalisation d'infrastructures routières.
Cet accord a été obtenu, précise-t-il, au terme d'une mission effectuée en janvier au Koweït par le ministre sénégalais de l'Equipement, Youssou Sakho.


L'Allemagne octroie une subvention de 10,2 millions EUR au Sénégal

DAKAR, 30 oct 2001 (AFP) - 18h43 - L'Allemagne a décidé d'octroyer une subvention de 20 millions DM (environ 10,2 M EUR) au Sénégal, a-t-on annoncé mardi de source diplomatique à Dakar.
Cette subvention, "non remboursable est destinée à trois différents projets de la coopération bilatérale", indique un communiqué de l'ambassade d'Allemagne à Dakar.
La moitié de la subvention concerne un "projet d'approvisionnement en eau potable", essentiellement dans des villes du sud (Bignona et Oussouye) et du sud-est du pays (Vélingara).

Une deuxième partie du financement (5 million DM) ira à des programmes "d'investissement en vue d'améliorer les infrastructures économiques et sociales" dans des communautés rurales de deux régions du centre (Kaolack et Fatick).

Enfin, 5 millions DM seront consacrés à un programme "d'adduction d'eau potable pour les communautés de base" et devraient permettre l'installation de 200 nouvelles fontaines dans des localités qui n'ont pas été précisées.


Le FMI approuve un déboursement de 12 millions de dollars pour le Sénégal

WASHINGTON, 1er oct 2001 (AFP) - 23h46 - Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé lundi le versement de 12 millions de dollars au Sénégal au titre d'un accord sur la réduction de la pauvreté et la croissance.
Le Sénégal a déjà reçu 101 millions de dollars depuis que l'accord a été approuvé en avril 1998. Cet accord de trois ans prévoyait le versement au total de 138 millions de dollars, a indiqué le FMI dans un communiqué.
"L'économie sénégalaise continue de croître à un rythme solide alors que l'inflation reste faible et la compétitivité extérieure est forte", a souligné le FMI.

Le FMI a néanmoins demandé au gouvernement sénégalais de mettre en oeuvre des réformes structurelles, notamment des privatisations dans le secteur de l'électricité et des arachides, pour "assurer une stabilité macro-économique et une croissance durable à moyen terme".


L'AFD accorde plus de 18 millions d'euros au Sénégal

DAKAR, 16 juil 2001 (AFP) - 21h24 - L'Agence française de développement (AFD) a signé lundi avec le Sénégal quatre conventions de financement d'un montant global de 18,09 millions d'euros destinés à divers secteurs socio-économiques, a rapporté la presse à Dakar.
Ces conventions portent sur "des secteurs prioritaires" pour le Sénégal, notamment les routes, la santé et l'agriculture, a précisé Jean-Michel Severino, directeur général de l'AFD, lors de la cérémonie de signature.
Ainsi, la première convention (1,86 million d'euros) doit permettre la mise sur pied de Centres de gestion et de développement des services au profit des paysans de la vallée du fleuve Sénégal (nord), selon le communiqué remis à la presse.

Une deuxième convention de 5,3 millions d'euros aidera à la construction d'une "piste de désenclavement", également dans le nord du pays, qui devrait permettre à quelque 82.000 habitants de 22 villages d'écouler plus facilement leur production.
La plus importante partie de ce financement (9,8 millions d'euros) concerne la "mobilité urbaine" à Dakar, avec la construction de nouvelles voies pour désengorger la capitale.

Un projet de réhabilitation de l'hôpital principal de Dakar, "établissement de référence pour l'Afrique de l'Ouest", recevra 1,13 million d'euros.
M. Severino, qui effectuait sa première visite en Afrique depuis qu'il est arrivé à la tête de l'AFD en avril 2001, a souligné la volonté de la France "de demeurer un partenaire du Sénégal".
De son côté, le ministre sénégalais de l'Economie et des Finances, Abdoulaye Diop, s'est "réjoui de la pertinence de ces choix qui consolident les secteurs vitaux" de l'économie sénégalaise.


Les Etats-Unis annulent une dette d'un million de dollars du Sénégal

DAKAR, 16 juil 2001 (AFP) - 16h10 - Les Etats-Unis ont annoncé lundi l'annulation d'un million de dollars représentant le service de la dette du Sénégal envers Washington, a-t-on appris de source diplomatique à Dakar. L'annulation de cette créance entre dans le cadre de l'Initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE), précise dans un communiqué de presse le Bureau chargé de la diplomatie publique à Dakar.

"Par les provisions d'allègement intérimaire de la dette, les Etats-Unis sont heureux d'appuyer la mise en oeuvre de la stratégie de réduction de la pauvreté et du programme économique du Sénégal", indique le communiqué.

L'initiative pour l'allègement de la dette des pays pauvres très endettés (HIPC/PPTE), menée par le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale (BM), vise à permettre à une trentaine de pays parmi les plus pauvres du monde de bénéficier de substantiels allègements de dette.

Selon le communiqué, les Etats-Unis s'engagent à annuler "cent pour cent de la dette non amortie qui s'élève à huit millions de dollars" lorsque le Sénégal arrivera à la fin du processus de l'initiative PPTE.
Près de 22 pays en bénéficient sur un montant total de dette de 34 milliards de dollars, selon la Banque mondiale qui souligne que le "niveau supportable" de la dette doit être inférieur à 10% des recettes d'exportation d'un pays, alors que le service de la dette atteint parfois 100% des exportations de certains pays.

Le Sénégal fait partie de 18 pays africains éligibles à cette réduction de dette qui devrait se traduire par une réduction de la pauvreté, selon la BM et le FMI.
L'ambassadeur des Etats-Unis au Sénégal et le ministre sénégalais des l'Economie et des Finances doivent signer mardi cet accord d'annulation.


Accords de subvention de 23 millions USD des Etats-Unis au Sénégal

DAKAR, 25 juin 2001 (AFP) - 12h04 - Cinq accords de subvention des Etats-Unis au Sénégal d'un montant global de près de 23 millions de dollars (environ 17 milliards de seront signés mardi à Dakar, a annoncé lundi l'ambassade des Etats-Unis. Ces subventions sont destinées à la mise en oeuvre du "plan stratégique" de l'agence américaine d'aide au développement (USAID) pour la période 1998-2006, au titre de l'exercice budgétaire 2001, précise l'ambassade dans un communiqué.
Elles concernent le secteur privé pour environ 3,56 millions de dollars, la décentralisation (4,28 M USD), la santé (12,72 M USD), l'éducation des filles (0,3 M USD) et, pour 1,66 M USD, la "relance du développement de la Casamance", région du sud du Sénégal en proie depuis 19 ans à une rébellion indépendantiste.

Avec ces nouveaux accords, "le Sénégal aura bénéficié depuis la mise en oeuvre du plan stratégique 1998-2006 d'une subvention globale de 92 millions de dollars (environ 70 milliards de F CFA)", rappelle le communiqué.


Taiwan accorde 14 millions de dollars à l'"Université du futur" (Dakar)

DAKAR, 5 juin 2001 (AFP) - 11h51 - Taiwan a octroyé "une subvention de 14 millions de dollars à l'Université du futur africain", un "projet cher au président" sénégalais Abdoulaye Wade, a annoncé la présidence mardi à Dakar.

Lors d'une conférence de presse tenue le 28 mai, le président Wade avait annoncé qu'il avait "déjà 14 millions de dollars pour commencer l'Université du futur", un projet faisant partie de ses grands chantiers, sans préciser l'origine de cette somme.
"Par l'utilisation des techniques les plus pointues de télé-enseignement recourant au satellite", cette université doit "permettre à des étudiants africains de recevoir les mêmes enseignements que les étudiants des grandes universités du monde avec qui des accords seront signés", précise la présidence, dans un communiqué de presse.
Les étudiants de cette université "pourront ainsi obtenir les diplômes de ces grandes université", ajoute la même source.


Signature d'un prêt FAEP de 14 M d'euros à quatre banques sénégalaises

DAKAR, 24 avr 2001 (AFP) - 18h50 - Un prêt "FAEP" (Facilité d'appui à l'entreprise privée) de 9 milliards de F CFA (14 millions d'euros) a été accordé mardi par la Banque européenne d'investissement (BEI) à quatre banques sénégalaises, a-t-on appris de source européenne à Dakar.

Ce prêt doit permettre aux banques intermédiaires de "financer les investissements des petites et moyennes entreprises" (PME) du Sénégal, avait indiqué la BEI le mois dernier en annonçant l'ouverture de la ligne de crédit.
Les secteurs visés sont en priorité l'industrie, l'agro-industrie, la pêche et le tourisme.

La convention de prêt a été signée par Michael Tutty, vice-président de la BEI, et les représentants des quatre banques bénéficiaires: la Banque internationale pour le commerce et l'industrie du Sénégal (BICIS), la Société générale de banques au Sénégal (SGBS), la Compagnie bancaire de l'Afrique occidentale (CBAO) et le Crédit lyonnais du Sénégal (CLS).
A l'occasion de sa visite à Dakar, M. Tutty a participé mardi à un atelier sur "le dispositif de l'Union européenne pour le financement des PME". Les principes de l'appui de l'UE aux pays ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique) inscrits dans le nouvel accord de partenariat, signé en juin 2000 à Cotonou, ont notamment été exposés lors de cet atelier.
M. Tutty était lundi en Mauritanie, où il a notamment conclu des conventions de financement au profit du secteur minier.


282 millions d'euros alloués au Sénégal dans le cadre du 9ème FED

DAKAR, 22 avr 2001 (AFP) - 20h02 - L'Union européenne vient d'allouer au Sénégal une enveloppe de 282 millions d'euros au titre du 9ème Fonds européen de Développement (FED) pour les cinq années à venir, a-t-on appris dimanche de source officielle. "La nouvelle enveloppe, en hausse de 10%, est entièrement (allouée) sous forme de subventions et de dons", selon un communiqué de la délégation de la Commission européenne au Sénégal parvenu à l'AFP.

Le communiqué souligne que Poul Nielson, Commissaire européen au Développement, a notifié au Chef de l'Etat sénégalais le montant de la nouvelle enveloppe globale, en précisant que la mobilisation de ces montants "sera soumise à des évaluations conjointes régulières des besoins et des critères de performance et de bonne gestion".

Les subventions octroyées au Sénégal seront programmées dans un document dit de "stratégie de coopération" qui définit les actions prioritaires à mettre en oeuvre en association avec différents les différents acteurs étatiques ou non, précise le communiqué.

Les politiques macro-économiques et sectorielles recevront 178 millions d'euros, alors que l'aide d'urgence et l'allègement de la dette se voient attribuer 104 millions d'euros.
Le 9ème FED (2000-2005) s'élève à 13,5 milliards d'euros et résulte de l'Accord de Cotonou qui succède aux conventions de Lomé ayant encadré pendant 25 ans les relations entre l'UE et les ACP (les pays d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique), qui regroupent 77 pays anciennement colonisés par l'Europe.
L'objectif de l'Accord est de libéraliser les échanges entre l'UE et les ACP et de leur permettre de s'intégrer à l'économie mondiale.
Dans le cadre du 8ème FED (1996-2000), le Sénégal avait reçu 250 millions d'euros de l'Union européenne (UE).


Un nouveau lycée près de Dakar, avec l'aide de l'Ile-de-France

DAKAR, 11 avr 2001 (AFP) - 20h18 - Un nouveau lycée, prévu pour accueillir 1.500 élèves, a été inauguré mercredi à Rufisque, à environ 30 km de la capitale sénégalaise après avoir été construit grâce à une coopération entre la région de Dakar et la région Ile-de-France. Jean-Paul Huchon, président socialiste du Conseil régional d'Ile-de-France (IDF), en visite au Sénégal depuis mardi, a inauguré ce lycée aux côtés de Mar Diouf, président de la région de Dakar et de Kansoumbaly Ndiaye, ministre sénégalais de l'Education nationale.

Le lycée "Biram Ndoye" est "le plus moderne du pays, compte tenu de son équipement", selon M. Diouf. Premier grand projet de coopération décentralisée entre l'IDF et l'Afrique, il dispose d'une salle informatique, d'un centre de documentation, d'un foyer, de salles de travaux pratiques.

Le lycée (budget: 2,1 milliards de FCFA, soit 21MF) a été financé à 45% par l'IDF, 30% par la région de Dakar et 25% par le ministère français des Affaires étrangères.

Le projet a été initié dans le cadre d'un accord de coopération signé en 1997 entre les deux régions. Le chantier, lancé en juillet 1999, s'est achevé en août 2000 pour accueillir les premiers lycéens en novembre.
Il existe plusieurs autres projets de coopération entre les deux régions, notamment une bibliothèque, un village communautaire pour femmes immigrées souhaitant revenir au Sénégal et la réhabilitation de la forêt de Mbao, "poumon vert" proche de la capitale.


Charles Josselin à Dakar: le "partenariat" dans la coopération

DAKAR, 30 mars 2001 (AFP) - 21h34 - Le ministre français de la Coopération Charles Josselin a signé vendredi avec le Sénégal cinq conventions de financement pour un montant global de 3,2 milliards de francs CFA (32 millions de FF) et réaffirmé l'engagement de la France aux côtés de l'Afrique. Ces conventions concernent le secteur de la santé publique, la formation à la gestion des entreprises, la modernisation de l'administration financière, le renforcement des moyens de la police et le développement de la Casamance, région méridionale du Sénégal en proie depuis près de 19 ans à une rébellion indépendantiste, a précisé M. Josselin devant la presse.

Signées avec le ministre sénégalais des Affaires étrangères, Cheikh Tidiane Gadio, ces conventions répondent aussi au souci de "co-gestion" de la coopération souhaitée par le président sénégalais Abdoulaye Wade dès son arrivée au pouvoir, en avril 2000, a assuré M. Josselin.
Un "comité de pilotage" où sont représentés à égalité Français et Sénégalais est mis en place pour assurer le suivi de ces conventions, dont une évaluation sera faite en fin d'année.

La France a le souci de "faire des Africains des partenaires", de développer "un partenariat pour gagner en efficacité", a insisté le ministre, en niant catégoriquement que Paris ait l'intention de "lâcher" l'Afrique.
En matière d'"effacement de la dette, la France va être de très loin le pays qui fera le plus gros effort", a-t-il poursuivi, et "la France reste le 1er pays du G7 concernant la part qu'elle consent au niveau de l'aide publique au développement".

Les conventions signées vendredi ne sont d'ailleurs qu'une "faible partie de l'aide accordée chaque année par la France au Sénégal, qui se situe entre 800 millions et un milliard de FF", a ajouté M. Josselin.


Le FMI octroie un crédit de 55 millions de dollars au Sénégal

WASHINGTON, 16 fév 2001 (AFP) - 1h12 - Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé vendredi l'octroi d'un crédit de 55 millions de dollars au Sénégal dans le cadre d'une enveloppe financière destinée à un programme de réduction de la pauvreté et de promotion de la croissance économique. Sur ce total, 18 millions de dollars sont disponibles immédiatement.

Le FMI a approuvé en 1998 un programme de réduction de la pauvreté et d'encouragement de la croissance (PGRF/FRPC) pour le Sénégal d'un montant total de 138 millions de dollars dont 83 millions de dollars ont déjà été déboursés.
Le prêt accordé vendredi est la dernière tranche de ce programme de trois ans.

Le FMI a également approuvé une assistance financière intérimaire au Sénégal de 4 millions de dollars au titre de l'initiative pour les pays pauvres et très endettés (HIPC/PPTE) pour lui permettre de répondre aux échéances de sa dette auprès de l'organisation monétaire internationale.

Le directeur adjoint du FMI, Eduardo Aninat, a indiqué, cité dans le communiqué, que les performances macroéconomiques du Sénégal étaient restées satisfaisantes en 2000 en dépit d'un environnement extérieur difficile.
"Le défi est de protéger la stabilité macroéconomique et d'appliquer résolument le programme de réformes structurelles dans l'approche des élections législatives", a-t-il ajouté.


Subvention japonaise au Sénégal de plus de six milliards de F CFA

DAKAR, 16 jan 2001 (AFP) - 17h13 - Le Japon a accordé au Sénégal une subvention de plus de six milliards de F CFA (60 millions de FF) pour le financement de projets concernant la santé, la pêche et l'environnement, a annoncé mardi à Dakar l'Agence de presse sénégalaise (APS). L'accord de financement a été signé par le ministre sénégalais des finances, Makhtar Diop, et l'ambassadeur du Japon à Dakar, Akihiko Furya, rapporte l'APS.

Cette enveloppe financière permettra la construction d'un centre de pêche dans le village de Kayar (village de pêcheurs à une soixantaine de Kms de Dakar). Ce centre devrait permettre le développement de la pêche artisanale dans cette localité.
Dans le domaine de la santé, il est prévu un programme de lutte contre le paludisme et le renforcement de la protection maternelle et infantile.
Enfin le volet environnement doit aboutir au reboisement de la zone du littoral et la protection des terres de culture.


77 milliards de F CFA de Taiwan au Sénégal

DAKAR, 16 jan 2001 (AFP) - 16h43 - Le Sénégal et Taïwan ont signé mardi un accord portant sur 77 milliards de F CFA (770 millions de FF) destiné à financer une dizaine projets de développement dans les régions, a-t-on appris de source informée à Dakar. La réalisation de routes, la construction d'une université, de cases pour la petite enfance figurent parmi ces projets, selon l'ambassadeur de Taïwan Tou Chou-Seng à Dakar cité par l'agence de presse sénégalaise.
Taïpeh, qui a établi avec Dakar des relations diplomatiques depuis 1996, accorde au Sénégal une assistance technique dans divers domaines incluant santé, l'industrie, l'éducation et l'hydraulique.

Une ligne de crédit de 4 millions de dollars est disponible pour aider les PME et PMI évoluant dans le textile, la menuiserie et la transformation des produits du cru, selon la même source.
Taïwan envisage également de doter le Sénégal d'un parc industriel fonctionnel pour soutenir les chefs d'entreprise.
En 1999, Taiwan a contribué pour 43 milliards de francs CFA (43 millions FF) à la réalisation de deux routes nationales, Matam-Bakel et Tambacounda-Kidira, à l'est du Sénégal.

mercredi 28 juillet 2010

En conférence à Washington : Niasse met en garde contre les «graves dangers» qui guettent le Sénégal

Le leader de l’Afp n’a pas été tendre hier avec Me Wade et son régime présentés comme les plus grands maux du Sénégal. Invité par ‘New african vision’ pour animer une conférence sur le thème ‘la situation au Sénégal et les perspectives d’avenir’, Moustapha Niasse a présenté un tableau très sombre du Sénégal, au point d’affirmer que notre pays est aujourd’hui sous la menace de graves dangers. Et qu’il fallait agir vite pour mettre fin au régime de Wade. A propos de la Senelec, Niasse révèle que le mauvais fuel incriminé dans les délestages est un fait qui ne date pas d’aujourd’hui.

Le leader de l’Afp n’a pas été tendre avec le régime de Wade. Dans sa déclaration liminaire à une conférence qu’il animait à Washington pour le compte de ‘New african vision’, Moustapha Niasse a commencé par faire remarquer que la crise que subit le Sénégal n’épargne pas des secteurs aussi importants que l’Education et la Formation, la Santé, la demande sociale, le respect des Droits de l’Homme et la protection des libertés, les programmes d’incitation à la production et à l’emploi, le monde paysan, les jeunes, les femmes, les couches défavorisées de la population, etc. ’Notre pays, sans conteste, est aujourd’hui sous la menace de graves dangers’, affirme le leader de l’Afp qui estime que le régime en place cultive ‘outrageusement les comportements et actes qui résultent d’une absence coupable de vision, c’est-à-dire d’un axe central, rationnel et concret, autour duquel devraient être bâties des politiques fondées sur le droit et la loi et qui, de ce fait, assurent aux citoyens la plénitude des libertés qui sont les leurs’. Ainsi, poursuit Moustapha Niasse, ‘l’arrogance et l’irresponsabilité avec lesquelles le Sénégal est gouverné nous conduisent directement vers l’abîme. Nous ne pouvons pas l’accepter’. Selon toujours l’ancien Premier ministre du Sénégal, ‘les raccourcis politiciens qui privilégient les relations de proximité et les liens de famille, la médiocrité érigée en modèle pour promouvoir des individus vers des positions indues et la prise de responsabilité dépassant largement leur formation, leurs capacités, leur expérience et leur savoir-faire sont à bannir, définitivement, du champ politique sénégalais’.
Abordant le volet économique, Moustapha Niasse souligne que les ressources publiques sont, dans la plupart des cas, privatisées, sous diverses formes, l’exemple venant d’en haut, sans aucun respect des règles qui déterminent, dans l’esprit et dans le texte de la loi, la gestion des deniers de l’Etat pour assurer au pays un développement durable et équilibré. ‘La pratique du mensonge public favorise des négociations secrètes, sur des secteurs essentiels de notre économie, et permettent la profusion de commissions occultes et des prébendes linéaires, iniques et injustifiées, de la part de certains décideurs publics, complices invétérés de milieux mafieux insatiables et corrompus’.

Se prononçant sur l’épineuse question des délestages, Niasse affirme que le Chef de l’Etat connaît bien les origines de la situation actuelle, ‘du fait de l’opacité et des combines qui se déroulent dans les approvisionnements en combustible’. Pour le leader de l’Afp, ‘le mauvais combustible incriminé est un fait qui ne date pas d’aujourd’hui, parce que les mécanismes de transparence et de contrôle en amont et en aval de la qualité de certains produits combustibles importés pour le compte de la Senelec ne sont pas appliqués et les normes internationales sont ignorées systématiquement. Tout cela au travers de pratiques totalement illégales’.

La solution des délestages électriques se trouve fondamentalement, selon Niasse, dans la transparence des procédures et des pratiques d’approvisionnement en combustible de qualité, avec des systèmes d’assurances et de garanties posés dans des dossiers d’appels d’offres publics et internationaux. ‘Promettre aux Sénégalais que les délestages prendront fin en 2012, c’est se moquer de la République, de ses principes et des citoyens qui la composent’, fulmine le patron de l’Afp.

Ainsi, face à cette situation que traverse le pays, le progressiste en chef pense qu’’il faut agir. Il faut poursuivre l’action. Le combat est enclenché. Le rythme doit être accéléré’. Niasse indique qu’il ‘urge de reconstruire le Sénégal détruit par plus d’une décennie de régime pseudo libéral’.

Reconstruire le Sénégal, de l’avis de Niasse, ‘c’est réhabiliter l’approche du développement concerté, dans la démocratie, en retournant au peuple souverain les pouvoirs qui lui sont confisqués par un Chef d’Etat envahissant, qui dirige lui-même une prétendue majorité parlementaire aux ordres et se révèle incapable de respecter l’indépendance de la justice’. Mais, ajoute-t-il, reconstruire le Sénégal, c’est aussi relancer la production dans tous les secteurs clés porteurs de croissance…. ‘L’homme dirige notre pays comme une chaumière mal éclairée qui lui appartiendrait pour toujours’, renchérit le leader de l’Afp.

Pour toutes ces raisons, Moustpha Niasse indique que ‘nous devons agir. Nous devons agir ensemble. Avec méthode, engagement et organisation. Le temps presse. La loi est du côté des patriotes. Le droit permet et favorise leur combat, notre combat.’

Niasse pense que tout d’abord, il faut savoir préparer et organiser les ruptures qu’appellent la colère et les frustrations des populations, pour la mobilisation des énergies et des stratégies. ‘Et cela, maintenant et demain, pour qu’ensemble nous mettions fin, sans violence inutile mais avec fermeté et détermination, au régime actuel. Par la voix des urnes, et dans le plein respect des dispositions du Code électoral’.

LE LEADER DE L’AFP EST FORMEL : ‘Benno Siggil Senegaal a rendez-vous avec l’histoire’

Moustapha Niasse a profité encore hier de la tribune que lui offrait ‘New african vision’ pour appeler l’opposition à l’unité. ‘Notre conviction est et reste que seule l’unité de l’opposition, avec le soutien actif et organisé des parties prenantes des Assises nationales et de la société civile, permettra de battre M. Abdoulaye Wade ou tout autre candidat que celui-ci présenterait en 2012, s’il y était contraint et forcé par les réalités du temps et des circonstances, comme successeur potentiel susceptible de lui éviter, demain, tout contrôle sur sa gestion du pays pendant douze années de gouvernance, de tâtonnements et de gaspillages des ressources publiques’, clame Moustapha Niasse qui animait une conférence à Washington autour du thème, ‘la situation du Sénégal, les perspectives d’avenir’. Dans le temps présent, avertit Niasse, ‘Bennoo Siggil Senegaal a rendez-vous avec l’histoire. Sommes-nous capables d’arriver, à temps, mobilisés, prêts et unis, à ce rendez-vous ?’ Mais le leader de l’Afp se pose une question : ‘Est-ce que notre Coalition est en mesure de répondre aux échos des appels du peuple des profondeurs, pour conduire les changements attendus et qui commenceront par une victoire éclatante des démocrates en 2012 ?’

A cette question, Niasse répond en affirmant que ‘tout nous y invite. Et l’espoir est permis’. Moustapha Niasse souligne que ’l’image d’un Président qui sait tout, qui fait tout, qui réussit tout mais uniquement en paroles, est désormais gravée dans la pierre, portant un préjudice lourd à notre pays. Il est temps de se préparer à écarter du pouvoir un tel système’.

Georges Nesta DIOP

mardi 1 juin 2010

Senegal - Grande enquête de Latif Coulilaby sur le scandale de la Plateforme de Diamniadio


La presse nationale a suffisamment parlé du projet de Plateforme fonctionnelle du Millénaire visant la construction, à Diamniadio, à 35 km de Dakar, d’une nouvelle ville à dominante industrielle et commerciale, à la confluence des deux principales routes du pays, depuis que la partie américaine qui devait financer cet important projet a annoncé son intention de renoncer à ses engagements financiers. Ce renoncement a surpris et étonné les Sénégalais qui se montrent même stupéfaits d’apprendre que le gouvernement a préféré le financement de privés arables à la place du don d’un milliard de dollars (environ 500 milliards de FCfa), que les autorités américaines étaient disposées à mettre à la disposition du Sénégal. Les spéculations les plus fantaisistes ont cours sur cette affaire. Toutefois, la seule question posée par tous les Sénégalais est celle de savoir : comment peut-on renoncer à un don aussi important pour aller emprunter un moins de la moitié pour réaliser le même projet ? Des éléments de réponse convaincants peuvent être difficilement fournis par les autorités sénégalaises. Il est important de présenter l’ensemble du projet dans ses différentes composantes, telles qu’elles ressortent de l’ensemble des études de faisabilité qui ont été réalisées pour la mise en œuvre de ce projet. On comprendra alors d’autant moins l’attitude des autorités sénégalaises dans cette affaire. Cette enquête menée par notre Grand reporter va au fond des choses et nous explique comment et pourquoi notre pays a renoncé à environ 500 milliards de FCfa, don du gouvernement américain.

Source : Sudonline

Des éléments de réponse convaincants peuvent être difficilement fournis par les autorités sénégalaises. Il est important de présenter l’ensemble du projet dans ses différentes composantes, telles qu’elles ressortent de l’ensemble des études de faisabilité qui ont été réalisées pour la mise en œuvre de ce projet. On comprendra alors d’autant moins l’attitude des autorités sénégalaises dans cette affaire. Une enquête menée par notre reporter va au fond des choses et nous explique comment et pourquoi notre pays a renoncé à 600 milliards de don du gouvernement américain.

I. Ambitions et grandeurs d’un projet.

Ces ambitions sont réelles et immenses, elles n’en sont pas moins réalistes. « Le but recherché dans le projet d’aménagement de la plateforme de Diamniadio est de mettre à la disposition des investisseurs un foncier aménagé et équipé pour y redéployer leurs activités ou y implanter de nouvelles industries. L’objectif ultime poursuivi dans cette opération est la réduction de la pauvreté par l’augmentation de la croissance économique qui serait la conséquence logique de l’accroissement des investissements industriels et commerciaux réalisés dans cette plateforme ».

C’est ainsi que le projet est présenté dans tous les documents officiels et les études qui ont été conduites pour sa mise en oeuvre. Le projet en question comporte deux composantes principales que sont : la réalisation des infrastructures de base nécessaires au développement d’activités économiques et sociales ; la mise en place d’une facilité de financement destinée à aider les entreprises à s’installer dans la zone. La formulation d’un projet aussi ambitieux et complexe ne peut se faire sans l’adhésion des populations. C’est la raison pour laquelle un processus participatif continu de consultation du public a été mis en place. Il visait à garantir la prise en compte effective des préoccupations de tous les segments de la société et de leur participation effective au développement du projet et ce, en vue d’une appropriation nationale. Dès que le Sénégal a été déclaré éligible, à l’instar du Mali et du Bénin aux financements accordés sous forme de dons par le gouvernement américain à des pays africains dans le cadre de ce qu’ils appellent le Millenium Challenge Corporation (MCC), la partie sénégalaise a eu l’idée de développer ce projet de nouvelle ville autour de Diamniadio, pour recueillir le financement d’un milliard de dollars mis à sa disposition. Après l’acceptation de cette idée par le MCC, les Sénégalais a convaincu le partenaire américain, non sans difficultés, de prendre en charge le financement des études techniques nécessaires pour la réalisation du projet. C’est ainsi qu’une convention a été signée à cet effet entre les gouvernements des Etats-Unis et du Sénégal. Ce qui a permis la réalisation d’études de préfaisabilité qui ont été scindées en 2 volets : des études d’ingénierie confiées au Cabinet Louis Berger Group ; des études foncières et socio-économiques confiées au Cabinet ARD. Le rapport final de ces études est disponible depuis la mi-mai 2007. Les principales conclusions peuvent être résumées ainsi qu’il suit dans les développements à venir.

II. Une nouvelle ville en orbite.

A défaut de se donner une nouvelle capitale comme en rêve le chef de l’Etat, le Sénégal était décidé à créer une nouvelle ville industrielle à la porte de Dakar, pour la désengorger, c’est cet aspect du projet qui est traité dans urbanisme, tel que cela ressort des études de préfaisabilité. Il a été, à cet effet, réalisé un schéma d’urbanisme qui a donné les grandes orientations en matière d’aménagement et d’organisation de la plateforme. Il a confirmé l’option de réaliser la plateforme sur 2 620 ha avec une zone de servitude de 3880 hectares soit 6500 hectares au total.

L’approche retenue dans ce plan d’urbanisme prévoit la création 4 unités fonctionnelles : Une zone logistique de 428 ha destinée aux entreprises oeuvrant dans le secteur des transports et de l’entreposage ainsi que les équipements marchands ; Une zone industrielle de 1 178 ha ; Une zone d’habitat de 725 ha ; Un centre tertiaire de 83 ha. Un schéma du réseau primaire de voirie est proposé. Cette voirie constituera l’armature à partir de laquelle seront développés tous les réseaux divers (électricité, eau, assainissement et télécommunications). Le schéma d’urbanisme approuvé lors du Conseil d’Interministériel tenu le 15 septembre 2006, a servi de base au développement des infrastructures. La nouvelle devrait être dotées d’infrastructures d’une très grande importance.

Cette composante infrastructures regroupe l’ensemble des services offerts sur la plateforme. Elle se décline en plusieurs sous composantes. Le principe d’aménagement retenu consiste en la réalisation d’une voirie primaire dont le rôle serait non seulement de délimiter physiquement la plateforme mais aussi d’assurer les échanges intra plateforme. Cette plateforme fait rêver compte tenu de son cadre, surtout quand on connaît les conditions dans lesquelles s’est réalisé le processus d’urbanisation de nos cités. Jugez-vous, vous-mêmes ! Un boulevard périphérique de 18 km de long avec un gabarit autoroutier de 2 x 2 voies. Il a pour rôle de traiter le trafic de transit en lui assurant d’excellentes conditions de contournement de la plateforme. Il assure aussi la liaison entre la Plateforme et les grands existants (Roue nationale1, Route nationale 2) ou projetés (Autoroute à péage, VDN). Les carrefours prévus sur cet boulevard périphérique sont, évidemment, de type dénivelé (échangeur). Un réseau de 40 km de voiries primaires ayant une emprise de 30 m destiné au trafic des poids lourds desservant les différentes unités industrielles. Les carrefours sur le réseau primaire sont de type giratoire avec priorité à l’anneau. une voie secondaire sur 100 Km permettant la diffusion du trafic aux sites industriels et d’habitats. En raison de la nature des sols de la Plateforme, et aussi pour accroître le ratio de main d’œuvre dans la réalisation des infrastructures, toutes les voies secondaires et tertiaires recevront un revêtement modulaire de type pavé autobloquant en béton. Rien n’a été laissé au hasard dans le schéma directeur d’aménagement dessiné par les études.

Pour l’alimentation de la nouvelle ville en électricité, les études prévoient que la production d’électricité pour satisfaire les besoins en énergie de cette plateforme est du ressort de SENELEC ; le transport de cette énergie sera réalisé grâce à 2 lignes de haute tension (90 KV et 225 KV) traversant la Plateforme. Pour assurer la distribution de cette énergie électrique dans la Plateforme, il est prévu : la construction de postes injecteurs (225/90 KV) ; la réalisation d’une boucle de 90 KV enterrée dans le terre plein central du boulevard périphérique ; la réalisation d’un réseau de desserte le long des voies de circulation. Contrairement aux populations de Dakar, celles qui auraient la chance d’habiter la nouvelle ville n’auraient rien à craindre avec les eaux de pluie. Le drainage des eaux pluviales dans la plateforme serait assurée de façon optimale, par un système doté des outils les plus modernes et les plus fonctionnels qui existent dans le monde. La Plateforme devait, en effet, être l’exutoire de huit bassins versants d’une superficie totale de 126 km2.

Les 2 principaux thalwegs présents dans la Plateforme seront aménagés en drains. De plus, 25 bassins tampons (1 par km2) seront construits sur la Plateforme. Ils ont pour rôle d’écrêter les débits mais aussi de piéger les pollutions accidentelles pendant un temps suffisant pour permettre l’intervention des équipes spécialisées. Les eaux de ruissellement seront stockées dans le lac de Yenne. Une réutilisation de ces eaux à des fins agricoles et même touristiques est envisagée. C’est dire que le système d’assainissement prévu sera également à la hauteur des ambitions affichées. Une collecte de toutes les eaux usées produites sur la plateforme sera effectuée. En application des dispositions du Code de l’Environnement, les effluents industriels seront prétraités sur leur site de production avant d’être déversés dans le réseau d’assainissement. Une station d’épuration des eaux usées sera construite dans la partie Sud de la Plateforme. Il est prévu que les eaux usées traitées soient rejetées en mer à l’aide d’un émissaire comportant une partie terrestre de 3 km de long et une partie marine de 2 km.

Mais une variante visant le stockage et la réutilisation de la totalité des eaux traitées est envisagée. L’alimentation en eau potable sera assurée par un piquage au niveau de la conduite de la SONES, à hauteur de Sébikhotane. Une conduite sous pression amènera l’eau dans un réservoir au sol de 15 000 m3 de capacité. Un réseau de distribution comprenant plus de 200 km de conduites assurera la distribution de l’eau potable aux industriels et aux ménages. Une variante consistant en la construction d’un château d’eau sur l’une des collines de Yenne permettant d’améliorer la distribution de l’eau potable dans toutes les localités environnantes est envisagée. En ce qui es équipements prévus en matière de télécommunications, deux solutions ont été étudiées. Une solution classique consistant en l’installation de centraux téléphoniques raccordés entre eux par un réseau filaire comportant des dérivations jusqu’aux abonnés. La variante considérée comme « moderne » fait appel à un opérateur privé, un call manager qui exploite un réseau IP formé par une bouche locale en fibre optique desservant un réseau de routeurs et de switchs. Les équipements terminaux sont constitués de systèmes informatiques ou de téléphones IP.

III. L’environnement au cœur des préoccupations.

Le développement d’un projet de cette nature a des incidences au plan de l’environnement qu’il faut nécessairement maîtriser avant d démarrer quelque activité qui soit. La partie environnementale des études de préfaisabilité a consisté en une évaluation environnementale stratégique devant aboutir à l’élaboration d’un Plan de Gestion environnementale et sociale. Les impacts potentiels sur l’environnement ont été identifiés et des mesures d’atténuation et d’accompagnement préconisées. L’analyse des impacts approfondis et le bilan environnemental du projet devraient être évalués lors des études de phase 2. Un aspect important de la préservation de l’environnement au niveau de la plateforme concerne la gestion des déchets. En effet, il est prévu une gestion des déchets sur toute la filière à savoir : le tri ; la collecte ; le transport ; la mise en décharge dans un centre d’enfouissement technique ; la stabilisation des déchets industriels spéciaux. Le tri est obligatoire pour les industriels afin de séparer les déchets banals assimilés aux déchets ménagers des déchets industriels spéciaux devant faire l’objet d’une stabilisation avant leur mise en décharge dans un casier de classe 1 et les déchets industriels banals qui sont directement acheminés dans les casiers de classe 2. La collecte des déchets de la plateforme se fera en rapport avec les collectivités locales de la zone du projet.

IV. Les terres, contre le développement de la nation

Le statut foncier des terres sur lesquelles le projet doit être élevé pose naturellement problème. Et c’est la raison pour laquelle la partie américaine a exigé et obtenu, dès l’entame des discussions sur la réalisation du projet une clarification sur ce statut. La réalisation d’une plateforme industrielle à Diamniadio sur une superficie de 2620 hectares compris dans un territoire de 6500 hectares nécessite une étude détaillée des questions foncières et domaniales ainsi que de leurs répercussions aux plans économiques et social. C’est ainsi que pour avoir une situation de la totalité de l’assiette de la plateforme et de son périmètre de sécurité, des prises de vue aériennes de très haute précision ont été effectuées le 26 avril 2007 en utilisant la technologie du LIDAR. Sur la phase des orthophotoplans obtenus, des enquêtes foncières ont été conduites et complétées par une enquête auprès des ménages. Toutes les informations recueillies lors de cette étude qui a servi à formuler un cadre pour l’élaboration et la mise en œuvre d’un plan d’action pour la Réinstallation (PAR) ont été unifiées dans un Système d’Informations Géographique (SIG) spécialement conçu à cet effet. Ainsi, toutes les analyses économiques, sociales et techniques ont été réalisées à partir de cette base de données. Il s’en est suivi non seulement un gain énorme de temps mais aussi et surtout un risque minimisé pour l’évaluation des impenses. Le SIG élaboré, complété lors de la phase 2, servira de base à l’élaboration du cadre de compensation à mettre en place pour l’immatriculation des 2500 hectares au nom de l’Etat.

V-Fraudes et manipulations.

Rappelons que le projet de plateforme multifonctionnelle du millénaire de Diamniadio vise la construction, à 35 km de Dakar, d’une nouvelle ville à dominante industrielle et commerciale, à la croisée des deux principales routes nationales du pays. Il cherche à mettre à la disposition des investisseurs un foncier aménagé et équipé pour y redéployer leurs activités ou y implanter de nouvelles industries. Le projet comporte deux composantes principales que sont : la réalisation des infrastructures de base nécessaires au développement d’activités économiques et sociales dans le périmètre de la plateforme pour un montant d’environ 500 millions de dollars (environ 250 milliards de FCfa) ; la mise en place d’une facilité de financement destinée à aider les entreprises à s’installer dans la zone pour un montant d’environ 100 millions de dollars(50 milliards de FCfa).

Toutefois, au regard du fait que la viabilité du projet est liée à l’existence d’une liaison rapide entre Diamniadio et Dakar, le Mcc était dans les dispositions pour contribuer à hauteur de 200 millions de dollars (environ 100 milliards de FCfa) au financement de l’autoroute à péage. Au total, environ 800 millions, voire un milliard de dollars (600milliards de FCfa) étaient attendus de la partie américaine. Dans le même temps, les Arabes à travers le projet Jafza vont investir un peu de cinq millions de dollars (environ 2 milliards 500 millions de FCfa), non 800 millions de dollars, (environ 400 milliards de FCfa), comme l’a prétendu le nouveau ministre délégué au Budget lors de sa conférence de la presse tenue le vendredi 13 juillet 2007.

En vingt ans et selon les études réalisées pour l’installation de la plateforme multifonctionnelle de Diamniadio, le projet devrait occuper 2500 hectares de terre, contre 398 hectares pour le projet Jafza, selon les études réalisées par Tsg pour le compte des Arabes et dans la même période de temps. Par ailleurs, dans une période de vingt ans, le projet Mca prévoit l’installation sur le site de quelque 1900 entreprises là où les Arabes installent dans la même période un nombre total de 900 sociétés. Ce sont les vrais chiffres tels qu’ils ressortent des études réalisées par les Américains et les Arabes. Il n’y a pas de comparaison possible entre les deux projets, en termes d’emploi à créer, d’argent à investir, de surfaces de terre à occuper et d’impact sur le développement de ce pays.

Tout joue en faveur du projet américain. Qu’est ce qui a alors pu amener le gouvernement du Sénégal à s’arranger pour perdre le financement, américain qui plus est, relève d’une opération de don. On ne le répétera jamais assez : la plateforme devrait générer à terme 100.000 à 200.000 emplois selon les études de préfaisabilité déjà bouclées. Elle devrait par contre être administrée par un privé choisi par appel à la concurrence internationale, ce qui posait problème à certains responsables de l’Etat nichés dans les plus hautes « stations » étatiques et décidés à utiliser les fonds américains dans une opacité totalement en porte-à-faux avec l’esprit et les règles qui déterminent la gestion de fonds publics aux Etats-Unis. C’est ainsi qu’une opération complexe, voire douteuse pilotée par l’Agence nationale pour l’organisation de la conférence islamique (Anoci) et l’Agence pour la promotion de l’investissement et des grands travaux (Apix), le projet de zone économique spéciale est domicilié à l’Anoci)a été initiée parallèlement aux travaux sur la plateforme de Diamniadio, c’est-à-dire depuis début 2005. Le principe est de faire de l’Apix l’autorité de régulation de la plateforme (loi sur l’Apix du 19 févier) et de Jafza l’opérateur privé de gestion de cette même plateforme. Or, l’engagement pris par les deux parties américaine et sénégalaise quand elles ont signé la convention de financement du Mca était clair : la plateforme de Diamniadio doit être gérée par un opérateur privé choisi à la suite d’un appel d’offre international.

Cette disposition qui est pour la partie américaine une condition essentielle pour engager les fonds prévus dans le cadre du Mca a été torpillée par la décision du gouvernement sénégalais de privatiser l’Apix, pour en faire ensuite l’organe de régulation de la Zone économique spéciale intégrée qui choisirait naturellement le consortium arabe Jafza pour gérer la plateforme, contrairement à ses engagements initiaux. Le gouvernement a ainsi fait voter le 19 février 2007, en pleine campagne électorale, une loi sur la zone économique spéciale couvrant une aire de 10 000 ha et délimitée entre autres, par la plateforme de Diamniadio et une loi autorisant la création d’une société anonyme dénommée Apix qui va réguler et faire ce qu’elle veut de la zone qui est susceptible d’être étendue à la plateforme. Il suffit que le chef de l’Etat le veuille. En effet, les articles 4 et 5 de cette fameuse loi portant création de la Zone économique spéciale, montrent qu’il suffit d’un décret présidentiel pour inclure la plateforme de Diamniadio réalisée par les financements américains dans la zone et le tour est joué. Cela était inacceptable pour les Américains. Et voila pourquoi, dans un communiqué, l’Ambassade des Etats Unis à Dakar se devait de préciser que les Sénégalais « doivent rendre compte et respecter les procédures d’appel à concurrence pour la sélection des privés qui doivent opérer la plateforme de Diamniadio ». Parallèlement à la velléité de certains cercles du pouvoir de faire main basse sur les fonds américains, se cache également une grande opération foncière dont on a encore du mal à démêler les tenants et les aboutissants. Ce qui est sûr, c’est que le renvoi déguisé des Américains est lié à une volonté de sauvegarder des intérêts particuliers opérant dans des activités encore mal définies au Sénégal. En fait, les études techniques réalisées par les Américains ont montré qu’il fallait 20 ans pour occuper les 2620 ha prévus pour la plateforme de Diamniadio. Pour la même durée, le projet Jafza prévoit un taux d’occupation des espaces aménagés de l’ordre de 400 hectares pour moins de 100.000 emplois . Pourquoi donc accorder 10 000 ha à Jafza qui n’était intéressée, du moins théoriquement, que par la seule plateforme de Diamniadio. En vérité, selon le schéma des promoteurs qui se cachent derrière Jafza, ce consortium doit à terme céder les 10 000 ha à des opérateurs arabes dont un cheikh saoudien à qui l’on doit céder toutes les terres de Diass.

VI-Une spéculation foncière d’envergure.

Les populations de Diass et celles de toutes les localités environnantes doivent se préparer, si rien ne change dans la volonté du gouvernement, à une longue et rude bataille contre les spéculateurs fonciers décidés à vendre leurs terres aux plus offrants. Des terres plus vastes que le département de Pikine (9.500 hectares), comprises entre Diamniadio et Mbour tomberont, si l’on n’y prend garde, et à l’insu de ces mêmes populations dans l’escarcelle « d’investisseurs étrangers » venus des pays arabes. Déjà, en novembre 2006, un décret du président de la République déclarait d’utilité publique toute la zone. Ce texte réglementaire a été édicté le 23 novembre 2006 (voir fac-similé).

Le Cheikh saoudien, ses amis et leurs soutiens sénégalais jugeront d’ailleurs qu’un décret était trop peu sûr pour conférer de tels privilèges et ils exigèrent une loi. C’est ce qui justifie la loi du 19 février 2007 sur la Zone économique spéciale et qui a le même objet que le décret qui avait été pris. Celle-ci est une loi d’expropriation foncière d’envergure jamais enregistrée dans ce pays. La loi selon la version qui en a été publiée a été adoptée par l’Assemblée nationale en sa séance du 6 février. Cette date d’adoption pose problème. N’oublions pas que la campagne électorale pour l’élection présidentielle a été ouverte le vendredi 02 février, tous les députés étaient en compagne, personne n’a siégé ce jour à l’Assemblée nationale. Selon des sources concordantes, ce texte qui a été pourtant signé par le chef de l’Etat et contresigné par son Premier ministre d’alors, n’a jamais été adopté par l’Assemblée nationale.

Cette version est totalement contestée par des responsables de l’Apix qui nous ont expliqué que la loi a été effectivement votée le 6 février en présence de 16 députés au moment de l’ouverture des débats. Ces mêmes sources précisent que c’est l’actuel Premier ministre Cheikh Adjibou Soumaré qui était assis au banc du gouvernement pour défendre le projet qui a été finalement adopté par dix députés qui ont été les seuls parlementaires présents dans l’hémicycle au moment du vote. Certains responsables de l’Apix expliquent cependant que c’est proprement scandaleux que des textes aussi importants et fondamentaux pour l’économie nationale puissent être présentés au vote des députés en période de campagne électorale. C’est ce formidable mic-mac politico financier et législatif qui justifie le départ des Américains. Et rien d’autre. Ceux-là ont compris que le Sénégal voulait spolier les citoyens qui sont les principaux bénéficiaires de leur don, au profit de groupes privés qui seront les seuls à profiter finalement de cette fameuse loi sur l’Apix et sur la Zone économique spéciale.

Les Américains ne peuvent accepter que la gestion de la plateforme réalisée sur un don de leur gouvernement soit confiée à un privé choisi selon les seuls désirs et volonté du prince et de ses héritiers. Le départ des Américains qui est aujourd’hui presque acquis (une délégation vient de Washington, ce lundi même pour procéder au « closing » (la fermeture) du projet est un formidable gâchis que les autorités sénégalaises tentent maladroitement de minimiser, à travers communiqués de presse mensongers et autres conférences de presse tendant à dissimiler la vérité. La position du gouvernement sénégalais semble irrévocable, concernant sa volonté de renoncer aux énormes avantages du Mcc, au profit de certains princes du golfe qui n’ont pas encore fini de coloniser, en partenariat et en complicité active avec quelques individus nichés à l’Apix, à l’Anoci et dans le gouvernement, de coloniser l‘économie de notre pays. En réalité, la partie américaine a commencé à suspecter le désir des autorités sénégalaises de faire volte face, quand elle a reçu une étude réalisée sur la demande du gouvernement du Sénégal, ayant pour objet la mise en place, sur le même site que celui désigné pour la réalisation de la plateforme de Diamniadio, d’un projet à tout point de vue identique à celui qui a été déjà financé par eux. Ils ont été surpris de noter que les officiels sénégalais se sont largement investis depuis plusieurs années dans ce projet parallèle qui n’en est pas en réalité un, car il s’agit d’une simple substitution de la plateforme multifonctionnelle de Diamniadio, du reste maladroitement maquillée. Le Premier ministre actuel Cheikh Adjibou Soumaré en a été la cheville ouvrière alors qu’il assumait les charges de ministre délégué au Budget. A en croire nos sources, c’est, entre autres, à cause du rôle qu’il a joué dans cette affaire qu’il aurait été promu.

VII-Le projet Jafza une ruse et rien que du toc.

En vérité le projet de Jafza est une simple ruse qui compte ben sur le maintien des financements pour espérer aboutir à ses objectifs. L’étude qui en a été présentée et dont Sud quotidien a obtenu copie, pose pour sa réalisation des conditionnalités que le Sénégal ne pourra jamais satisfaire. Ce qui est surprenant et étonnant, c’est que les infrastructures –elles constituent la base de ces conditionnalités exigées par le projet Jafza- que le Sénégal doit réaliser sur le site de Diamniadio sont les mêmes que celles qui ont été prévues dans la réalisation de la plateforme multifonctionnelle. Pour que les Arabes investissent leur argent à Diamniadio, il faut que les Américains acceptent de cohabiter avec eux sur le site. Déjà l’étude conduite pour le compte du consortium Jafza pose un grave problème aux Américains.

Le hic est que cette étude a été réalisée par le cabinet Tsg. Or, ce cabinet a été sous-contracté par la firme Louis Berger qui a été désignée par le gouvernement américain pour conduire toutes les études sur la plateforme de Diamniadio. Louis Berger a, en effet, sous-traité les études socio-économiques concernant le projet Diamniadio à Tsg. Autrement dit, les promoteurs du projet des Arabes au Sénégal et leurs amis haut placés dans le système ont, au regard de la loi américaine, frauduleusement utilisé le cabinet Tsg qui a été choisi et envoyé au Sénégal pour réaliser pour le compte du gouvernement les études sur la plateforme de Diamniadio. Le Chef de mission du Mca au Sénégal qui a découvert la fraude en avait immédiatement informé sa hiérarchie à Washington. Tous les responsables de Tsg ont été auditionnés aux Etats-Unis. Ils ont eux-mêmes reconnu la fraude et ont accepté de coopérer avec la justice de leur pays.

Pour ce fait, ils risquent même la peine de prison, car on leur reproche d’avoir travaillé contre les intérêts de leur pays à l’étranger : délit passible de lourdes peines de prison. Les responsables de Tsg ont été ainsi amenés à se placer dans une situation de conflits d’intérêts grave et aidé à torpiller toutes les activités déployées depuis 2005 dans le cadre de la réalisation de la plateforme de Diamniadio. Les Américains ont rendu compte aux autorités sénégalaises de leur déception. Ils ont déploré le fait que l’ancien Premier ministre Macky Sall ait accepté de recevoir l’étude commandée à Tsg par les Arabes et leurs amis sénégalais. Cette étude a coûté la somme d’un milliard 500 millions de FCfa au trésor sénégalais. C’est dire que les études qui devaient être menées par les Arabes pour implanter leur projet ont été fournies par le Sénégal. Ce scandale n’est pourtant rien, comparé à l’énormité de la fraude qui se cache derrière l’arrivée de Jafza à Diamniadio.

C’est le 05 mai 2007 que le chef du gouvernement d’alors, Macky Sall a été informé par les Américains que toutes les personnes, en particulier les cadres de Tsg qui ont été impliquées dans cette affaire risquaient la peine de prison pour avoir travaillé contre les intérêts de leur pays à l’étranger. Macky Sall semblait surpris d’apprendre tout cela, lors de cette rencontre du 05 mai 2007 au cours de laquelle se préparait la venue à Dakar pour le 11 juin 2007 du président de Millénium challenge corporation, John Hewko. Il a été également informé ce même jour que la loi sur la zone spéciale et celle autorisant la privatisation de l’APIX ont été votées par l’Assemblée nationale. C’est la représentante de l’Apix, présente à la réunion, qui l’en a informé. Il semblait être surpris, car il laissait entendre que les projets de loi étaient encore dans le circuit et devaient incessamment passer à l’Assemblée nationale. Au moment où il disait cela, il avait lui-même apposé son contreseing sur les textes qui ont été votés par les députés.

Il y eut d’ailleurs un échange de propos assez vif entre lui et la représentante de l’Apix à ce sujet qui prétendait, elle, avoir assisté au vote des deux lois le 6 février 2007. « Je dis que la loi n’est pas votée, il faut convoquer une session spéciale du Parlement pour le faire. » Macky Sall tiendra le même discours Le 11 juin 2007, quelques minutes avant de revoir le vice-président du Mcc. Il répétera que la loi n’a pas été votée et la même représentante de l’Apix de lui répliquer de nouveau que si, la loi a été bel et bien votée parce qu’elle était présente. Pourtant, cette fameuse loi, dont le vote par les députés n’est pas évident pour certaines autorités, alors qu’il l’est pour d’autres, a été promulguée le 19 février 2007. Aujourd’hui encore, Macky Sall semble ne rien comprendre à cette affaire. Ses proches pensent que c’est un dossier qu’il a dû signer à la hâte. On était à six jours de la présidentielle qui a eu lieu, rappelons-le, le 25 février 2007.

Jafza, sans l’appui financier des Américains ne sera jamais réalisé au Sénégal. C’est pour cette raison que certains officiels à la tête desquels le nouveau Premier ministre et son ministre délégué au Budget insistent particulièrement sur le fait que les Américains n’ont pas abandonné la partie et qu’ils seraient même disposés à financer l’autoroute à péage. Faux ! Cette autoroute est une des composantes du financement de la plateforme multifonctionnelle. Tous les engagements pris à cet égard volent en éclats dès lors que la charpente ne tient plus. Or, aujourd’hui, on peut dire, à moins que le Sénégal ne renonce à sa volonté de faire installer Jafza à Diamniadio, ce qui est peu probable, compte tenu des engagements officiels et occultes auxquels nos autorités ont souscrit, que la plateforme de Diamniadio est morte, assassinée par la boulimie d’argent et la cupidité de certains officiels nationaux. Quelle tragédie !

lundi 31 mai 2010

Pour la conquête de l’espace communautaire: L’Etat subventionne illégalement 6 milliards à Suneor

Le gouvernement du Sénégal a multiplié les mesures protectionnistes comme l’accord d’une subvention discrète et illégale de 6 milliards à Suneor pour lui permettre de faire face à la forte concurrence ivoirienne. Et les négociants sénégalais en ont pâti avant que l’UEMOA ne dénonce cette subvention.
La fermeture de West Africa Commodities est le couronnement d’un duel fratricide entre deux géants aux grandes ambitions pour la conquête d’un marché de 250 millions de personnes. Dans cet espace communautaire en construction dont les enjeux restent énormes, c’est le négociant sénégalais, West Africa Commodities (Wafcom) qui a souffert de la montée en puissance du géant ivoirien au sein de l’Union économique et monétaire ouest africain (UEMOA). Le groupe Advens, propriétaire de Suneor et propriété d’Abbas Jaber, a multiplié bien sûr tous les subterfuges pour sauvegarder le marché national dans une communauté libéralisée et contenir l’avancée de son super concurrent (Sifca). En effet, la maîtrise du secteur de l’huile alimentaire a pollué dernièrement les relations sénégalo-ivoiriennes avec en toile de fond un vaste lobbying commercial, juridique, sanitaire et politique entre les deux poids lourds qui ont recours à une panoplie d’armes économiques, de stratégies bien pensées et de réseaux politiques influents dont l’enjeu est la conquête du marché, en pleine expansion, des huiles alimentaires avec comme arbitre l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA).

Dans un contexte de libre-échange supposé et d’intégration économique souhaitée, l’espace communautaire semble assez restreint pour ces deux groupes qui se livrent un combat fratricide pour assurer le rôle de monopole. Et à quel prix ? Abbas Jaber attaque sur plusieurs fronts et bénéficie de façon « arbitraire » du protectionnisme de l’Etat sénégalais pour essayer de contenir l’expansion de son concurrent qui fournit également de l’huile à Wafcom. Une façon de vaincre la concurrence… à la source pour préserver, « à n’importe quel prix et au détriment des nationaux qui ont investi leur argent », sur le marché national. Et le groupe gagne surtout des parts de marché au Sénégal.

Pour étouffer son concurrent, les pressions se multiplient sur Sifca. Une façon « très intelligente et réfléchie » pour atteindre également Wafcom et les autres négociants sénégalais qui « osent commercialiser » l’huile de palme dans un pays où Abbas Jaber a « tissé un vaste réseau de lobbying politique et financier ». L’Etat du Sénégal accorde une subvention discrète à la Suneor pour essayer de contenir l’avancée commerciale de leur concurrent. Officiellement, les autorités sénégalaises ont déclaré « 1 milliard de Franc Cfa » pour « faire face aux flambées des prix des denrées de première nécessité comme le riz, le lait, la farine ». Mais, l’Etat du Sénégal a été pris en flagrant délit de mensonges par l’Union économique et monétaire ouest africaine qui a su « après des enquêtes que les autorités sénégalaises ont effectivement injecté 6 milliards FCFA pour subventionner » la Suneor.

« L’Etat du Sénégal a subventionné uniquement la Suneor et a refusé de nous prendre en charge dans cette subvention. De toute façon, elle est illégale. Et les autorités ont parlé des questions de souveraineté nationale pour justifier cette mesure protectionniste », se désole M. Diouf. Une mesure qui a provoqué une levée de boucliers des organisations des commerçants et de consommateurs sénégalais comme l’Unacois qui ont d’ailleurs demandé la levée de ces protections de l’État avec comme principal argument avancé? : la concurrence fait baisser les prix. Les autorités ivoiriennes ont écrit au président de la Commission de l’UEMOA, Soumaïla Cissé, le 3 décembre 2009, pour que l’organisation « règle de manière définitive le problème récurrent des barrières tarifaires et des obstacles techniques au commerce ».

SURTAXE DE 25%

Selon Jeune Afrique, la Malaisie, plus gros producteur mondial d’huile de palme, a rappelé le Sénégal à la raison lors de l’examen de la politique commerciale du pays devant l’OMC, en novembre dernier. Enfin, la principale victime de cette mesure, le négociant West Africa Commodities, l’un des principaux importateurs sénégalais de l’alimentaire, a déposé le 23 novembre 2009 un recours contre le décret sénégalais devant la direction de la Concurrence de l’UEMOA qui a demandé à l’Etat du Sénégal « d’arrêter cette subvention. J’ai dit au ministre du Commerce qu’on préfère subventionner les paysans brésilien et argentin à la place des Ivoiriens et des commerçants sénégalais. C’est insensé », éructe M. Diouf. L’enjeu est énorme pour Abbas?Jaber : la conquête du marché de 250 millions de personnes, en pleine expansion, des huiles alimentaires semble compromise.

Le Sénégal, de façon « délibérée », imposait une taxe conjoncturelle d’importation (TCI) de 25 % pour protéger l’industrie de l’ami personnel du chef de l’Etat en violant « systématiquement » les textes de l’institution sous-régionale. Alassane Diouf, patron de Wafcom, était obligé de saisir la Commission d’arbitrage de l’UEMOA pour demander la levée de cette subvention « illégale. » « Le Sénégal était obligé de lever cette mesure à la demande de l’UEMOA. Les autorités l’ont faite pour se conformer au texte de l’UEMOA », explique-t-il. Le contexte est justement défavorable au patron d’Advens qui voit la montée en puissance de son concurrent (Sifca) dont la production d’huile de palme est passée de 323?000 tonnes en 2007 à 430?000 en 2009. Le géant ivoirien a fortement augmenté ses exportations dans la zone de l’UEMOA, un espace où l’on peut théoriquement exporter en franchise de droits. La consommation intérieure ivoirienne étant de 250?000 tonnes, l’excédent est vendu dans la sous-région? ; la majorité des pays sont déficitaires en huile. ¬Sifca affiche des résultats en hausse, avec un chiffre d’affaires de 844 millions de dollars en 2008 (+?62 % par rapport à 2007 et un résultat net de 91 millions de dollars), selon l’hebdomadaire Jeune Afrique.

ARBITRAGE DE L’UEMOA

En plus, le patron d’Advens « deale » dans des contradictions extraordinaires qui fragilisent même sa position de producteurs agro-alimentaires. Car, Suneor exporte l’essentiel de son huile d’arachide vers la Chine (80 %) et importe de l’huile de soja (70?000 tonnes par an) de l’Argentine, du Brésil qu’elle raffine au Sénégal pour alimenter le marché intérieur. C’est justement sur cet équilibre que repose le modèle économique de l’homme d’affaires franco-sénégalais qui voit « des problèmes partout ». Les négociants sénégalais sont « traqués » et la Suneor soupçonne l’origine frauduleuse des huiles acheminées sur le sol sénégalais. Suneor suspecte en effet son concurrent, SIFCA, d’acheminer frauduleusement et à bas prix de l’huile d’Asie pour la réexporter une fois labélisée UEMOA en fournissant Wafcom qui inonde le marché sénégalais à travers COSMIVOIE et UNILEVER. L’affaire atterrit sur les prétoires de la Commission de l’UEMOA qui doit vider ce contentieux sénégalo-ivoirien.

Le 11 septembre 2007, à travers une décision intitulée « Règlement du litige relatif à l’origine des huiles de palme en provenance de Côte d’Ivoire », les autorités de l’organisation sous-régionale demandent à l’Etat du Sénégal d’admettre « les certificats d’origine émis par les autorités ivoiriennes habilitées, pour l’huile de palme raffinée produite par les sociétés COSMIVOIE et UNILEVER et à lui accorder le bénéfice lié à l’origine communautaire. » Une bataille remportée par le géant ivoirien qui s’est réajusté entre temps pour asseoir définitivement sa position de leader dans l’espace ouest africain. Sifca s’allie avec les deux grands asiatiques que sont Olam et Wilmar. Wilmar, premier producteur mondial d’huile de palme, maîtrise un savoir-faire précieux dans la conduite des plantations et la transformation des oléagineux. De son côté, Olam possède de redoutables capacités de négoce, de distribution et de gestion des risques de crédit en Asie, en Europe et en Afrique, dont elle connaît bien les marchés. A travers cette alliance, le regroupement ivoiro-singapourien voulait atteindre une production de 600 000 tonnes d’huile par an en 2012 contre 320 000 tonnes depuis une dizaine d’années pour résorber le déficit annuel de 500 000 tonnes d’huile oléagineuse qui passerait, en 2020, à 1,5 million de tonnes en Afrique de l’Ouest.

Le triumvirat ivoirien fait peur à Abbas Jaber et le regroupement atterrit sur les prétoires de la Haute cour de justice de l’UEMOA. Car, Suneor, associée à des huileries de la région– dont Nioto, Socoma, Sodefitex et menacée dans son existence, demande l’annulation du regroupement entre le géant ivoirien et ses partenaires Singapouriens. Mais, les accusés, par l’intermédiaire de leurs avocats, ont demandé « l’irrecevabilité de la plainte pour forclusion et que la Commission (de L’UEMOA) ne saurait se baser sur une exploitation des données concernant le Sénégal, pour estimer que des entreprises occupent une position dominante sur le marché de l’Union, et que la concentration en cause ne saurait être perçue comme un risque de restriction de la concurrence au marché communautaire où entrent en concurrence plusieurs huiles locales et des huiles importées que la libéralisation des échanges érige en concurrent de premier rang ». Depuis 2009, l’affaire traîne au niveau La Haute cour de justice de Ouagadougou qui doit vider ce contentieux qui a ravivé les vieux démons de la concurrence entre Dakar et Abidjan. Aujourd’hui, les huiles sont devenues un véritable écheveau politico-judiciaire pour la conquête de cet espace communautaire en construction.

Abbas Jaber, patron d’Advens qui emploie 7 000 salariés (sans les saisonniers) a fait fortune dans le négoce alimentaire dans les années 1990 avant de se lancer dans l’agro-alimentaire en rachetant, en janvier 2005, la Société nationale de commercialisation des oléagineux du Sénégal (Sonacos, devenue Suneor, qui produit de l’huile d’arachide) avant d’acquérir, trois ans plus tard, la compagnie cotonnière¬Dagris (ex-Compagnie française de développement du textile, implantée dans plusieurs pays d’Afrique francophone), rebaptisée Geocoton, Nioto, spécialisée dans l’exploitation de l’huile de palme au Togo et Socoma (Société cotonnière) du Burkina Faso. Ce qui lui permet d’opérer sur une vaste zone qui s’étale du Sénégal jusqu’au Tchad. Evidemment, cela donne au businessman un vaste poids commercial mais ne le protège pas de ses concurrents dans un marché de plus en plus libéralisé imposé par l’UEMOA qui prône le libre-échange entre États membres.

vendredi 21 mai 2010

Une étude sur l’interdiction de l’état du Sénégal à importer ou consommé l’huile de palme venant de la cote d’ivoire.

L’état du Sénégal interdit l’importation de l’huile raffinée de la cote d’ivoire sous prétexte qu’elle est dangereuse à la santé. Alors qu’au même moment les pays de la sous région membre de l’UEMOA consomment cette huile. Plusieurs questions se sont posées :
Pourquoi une telle mesure ?
N’est ce pas Abdoulaye Wade qui défendait le respect de la charte de l’UEMOA considérant que cela permettrait aux africains membres de s’émerger ?
Qu’entends l’état du Sénégal en bafouant les chartes du libre échange et circulation des biens et service de la zone UEMOA ?
Y’a t-il un différend entre la cote d’ivoire et le Sénégal ?
Et si c’est le cas qu’est ce qui les oppose ?
Concurrent depuis les indépendances, la cote d’ivoire malgré la guerre n’est elle pas entrain de devancer le Sénégal sur le plan politique, diplomatique et économique pour avoir dit oui à l’APE ?
Aujourd’hui d’aucun sait que le monde entre dans la phase d’une globalisation des affaires internationales. Dans tous les secteurs l’on observe une compétitivité sur tous les plans. Vouloir s’opposer à l’Europe, qui depuis longtemps a colonisé l'Afrique, et faire venir les asiatiques qui de l’histoire renseigne qu’ils considéraient l’homme noire comme étant leur fidèle serviteur est absurde. La preuve qu’en Mauritanie il existe toujours des esclaves noires à l’ère du 21éime siècle. Article publié par Initiative de Résurgence du mouvement Abolitionniste (IRA) sur facebook dans le cadre de la Journée des martyrs à Paris: les Camarades Cheikh Dieng et Ibrahima Aly Dia des FLAM-Europe avec notre frère Biram Dah Abeid de l´IRA(au milieu).
Je rappelle les arabes n’ont jamais considéré les noires comme des gens nobles et dignes ils ont toujours l’esprit traditionnaliste que leur ancêtres avaient des esclaves noires. Pourtant l’islam dans le coran est venu abolir l’esprit traditionnaliste…

Conséquence le port de Dakar conçut par les colons est aujourd’hui entre les mains d’un Dubaï port world au détriment de la SDV qui longtemps a joué un rôle très important dans le domaine portuaire. Ceci est une remarque je n’insinue rien sinon que ma liberté je ne l’échangerai jamais quelques soit le prix que l’on puisse me proposer.

Des questions on en pose tous les jours. Est ce que nos gouvernants connaissent bien l’économie, l’histoire et la diplomatie du Sénégal ? À mon avis non !

Bon revenons à la question de l’état du Sénégal à vouloir dire non a la vente d’huile de palme raffinée venant de la cote d’ivoire. Et en même temps laisser les sénégalais consommer l’huile fabriquées artisanalement connu sous le nom de « ségaal ». De qui se moque t on ? Alors.



L’on ne vient pas nous dire qu’une huile raffinée et expérimentée est dangereuse à la santé des sénégalaise en décrétant une norme NS 03-072 qui laisse entendre que les acides gras saturés doit avoir un pourcentage maximum de 30% pour répondre aux exigences de l’état du Sénégal et que contrairement à cela cette huile est formellement interdite. C’est n’importe quoi !
Ce qui est impossible scientifiquement. Même le mélange de la super oléine de palme avec d’autres huiles telle que l’arachide ou le soja afin d’avoir une teneur saturés égale à 30% est interdite.
L'huile de palme a une composition en acide gras d'environ 51 % non saturé et de 49 % saturé, alors que l'oléine de palme atteint un taux de 65 % non saturé. La caractéristique la plus importante est pourtant une large quantité de provitamine A. Les matières grasses sont aussi une source vitamine A, B, D et E et les véhiculent dans le corps ainsi que la vitamine k.
Cependant dans les pays les plus chauds situés autour de la mer Méditerranée, tels l'Italie et la Grèce, les mélanges d'environ 50/50 de super oléine/ huile de palme sont commercialisés avec succès par Unilever et autres compagnies et sont très appréciés notamment pour la friture. En Grande Bretagne, la super oléine rouge et l'huile de palme sont vendues dans les supermarchés à prix d'or.
Une république c’est une institution qui a ses textes de lois et règlements, il faut les respecter.
Ou bien l’on a des ministres qui sont incompétents. Si c’est le cas pourquoi vouloir les garder. De grâce arretez de jouer au plus malin c’est du dépassé. Avec les NTIC maintenant est analphabètes les perroquets qui ont appris la rhétorique.
C’est du dépassé messieurs nous sommes dans le numérique, dans la gestion des données. Plus jamais pourquoi ? Mais comment ? Et pas n’importe comment ! Pour preuve on a tout essayé il faut des gens compétents à la place qu’il faut. Aujourd’hui la place qu’occupe le Sénégal sous l’ère numérique est à féliciter par le Président de la république pour avoir accompagné cette mouvance. Mais on reste perplexe aussi.
Avait il comprit l’importance de l’avancé des sénégalais sous l’ère numérique ?
Je pense que non. Sinon il n’allait pas fermer les ouvertures d’une telle opportunité qu’offrait l’Europe à ses voisins partenaires en voulant nouer un accord de partenariat Europe Afrique.
Le Sénégal occupant une position stratégique sur le plan géographique pouvait faire du port autonome de Dakar un carrefour des importations venant d’Europe et même obliger les promoteurs des pays de la sous région à vouloir s’implanter au Sénégal du fait des avantages qu’offre notre port. En plus cela permettrait aussi au Sénégalais lambdas de trouver des partenaires rien qu’avec l’outil informatique et créer une activité qui réduirai le taux de chômage.
Au Sénégal nous ne disposons pas de moyen ou de ressources suffisantes pour exporter. Toute notre activité commerciale repose sur l’importation et cela depuis notre indépendance. Si ce n’est l’arachide censé récoltée triturée et raffinée par l’ex SONACOS devenu SUNEOR privée et bradée par l’état d’une maudite somme ne dépassant même pas les 20 milliards de nos francs. La SUNEOR est aujourd’hui confronté à des difficultés ne pouvant assurée ses engagements et est incapable d’accompagner la GOANA, tant crié par le président pour assurer l’autosuffisance alimentaire. Un million trois cent mille (1.300.000) tonnes d’arachides à été récolté et notre société de raffinage d’huile d’arachide est incapable d’assurer la production. En contrepartie elle importe de l’huile venant des Amériques (l’huile de soja) qu’elle écoule sur le marché alors qu’elle est reconnue scientifiquement que cette huile ne doit pas être chauffée.

Huile légère, jaunâtre et onctueuse extraite des gousses de soja. Très utilisée en Amérique pour la fabrication de margarine et de shortening elle s'emploie surtout à froid, comme assaisonnement. Son parfum neutre en fait une principale composante des huiles mélangées, dites «végétales». Elle contient seulement 15% de gras saturés et contient des acides gras qui permettraient de contrôler le cholestérol sanguin.
Le soja est une excellente source de protéines de qualité et soutient la comparaison avec d'autres aliments riches en protéines. L'huile de soja est riche en acides gras poly insaturés et ne contient pas de cholestérol. Les graines de soja sont également riches en calcium, fer, zinc, phosphate, magnésium, vitamines B et folate et vu leur abondance, la biodisponibilité ne pose aucun problème.
Ils ont ainsi découvert une graine dont la richesse en protéines et en nutriments (acides aminés, acides gras essentiels...) n'a rien à envier à la viande ; en effet, les graines de soja (en fonction de leur préparation) peuvent contenir jusqu'à 40 % de protéines : ce sont d'ailleurs les végétaux qui en renferment le plus. En Europe l'huile végétale la plus consommée, devant l’huile de tournesol est celle de soja, mais elle n'est pas recommandée pour la friture. L'huile de soja entre dans la composition de la margarine.
Le faible apport calorique du soja le rend particulièrement intéressant dans l'alimentation d'aujourd'hui : moins de calories et plus de protéines.
Des enquêtes dans les ménages ici au Sénégal soutiennent que l’huile chauffée à une température élevée dégage une mauvaise odeur. En plus l’on remarque que ces dernières années les femmes sénégalaises plus particulièrement les femmes ayant un niveau moyen les permettant de consommer l’huile de soja vendue par la SUNEOR sont devenues obèses du fait de la forte teneur en protéine de cette huile mélangée avec la viande et faible en calorie. Cette consommation sans effort physique favorisera ce phénomène décrié par nos mamans aujourd’hui. Allez en Casamance vous remarquerai que la population est active forte et en bonne santé. Et posez-vous la question du pourquoi ?
Et bien la réponse c’est que ces habitants consomment l’huile de palme plus connu ici sous le nom de « diw tiir » presque la totalité de leur alimentation est basée sur cette huile, que l’on retrouve des plantations partout. Une région riche en ressources végétales. Des preuves archéologiques de son utilisation remontent à 5000 ans. Les super oléines de palme et stéarine de palme sont faciles à digérer, à absorber et à utiliser par un système métabolique normal. Chaque gramme d'huile a une densité d'énergie de neuf calories et est donc source alimentaire concentrée et pratique pour atteindre la quantité d'énergie requise quotidiennement. Voila la raison d’un tel effort fournit par sa population du fait de la forte teneur en énergie de cette huile favori des « djola ».
Plus de la moitié du marché des huiles est contrôlé par la SUNEOR avec une capacité dépassant de loin son concurrent qui dispose que 3000 tonnes par production. De telles sorte que cette huile n’est vendu que dans la banlieue et régions avec un impact moyen. Mais permet au sénégalais ayant un maigre revenu de pouvoir manger son «thiebou diéne » plat nationale.
Aujourd’hui avec la crise l’on ne peut permettre le monopole à une société d’imposer son prix sur le marché aux consommateurs pour conséquence, les un million de tonnes d’arachides non achetées par la SUNEOR sont maintenant entre des mains des promoteurs de l’informel qui transforment cette arachide en huile non raffinée brute appelé « segaal » afin d'inonder le marché sénégalais. Et apparemment cela se vend rapidement par les commerçants du fait de la faiblesse de son prix comparé a l’huile raffinée de soja vendu sur le marché. Une perte sur le revenu du PIB national pas de tva récupérable.
Donc je ne vois aucunement l’impact que cette entité peut déranger une société aussi grande que la SUNEOR détenant plus de 95% des parts du marché de l’huile locale et incapable même de satisfaire la demande tellement que l’huile représente une nécessité de tous cuisiniers sénégalais.
Donc de grâce messieurs les gouvernants revoyez vos méthodes de gestion et dites vous bien que la privatisation d’une société qui censé améliorer notre plus grande richesse qui est l’arachide. Est irréfléchie pourquoi pas payer des bourses à des étudiants pour étudier scientifiquement notre arachide ? Et puis constituer une chaine qui tourne autour des paysans, industriel et ingénieur en agronome pour afin faire de notre arachide un produit phare. Et même imposer notre produit fini de cet oléagineux sur le marché international avec les normes iso qui répondent à la qualité demandée par l’OMC.
Dans un rapport de santé de l’institut des nutraceutiques et des aliments fonctionnels l’on mentionne que l’arachide joue un rôle important dans la malnutrition.
Du fait qu’elle confère une saveur unique a une foule de plats. Elle peut remplacer, en tout ou en partie, les viandes et les poissons. C’est une source de protéines et de bon gras. Elle fournit amplement de vitamine et de minéraux précieux pour notre santé. Le rapport étant plus long rattachez vous au fichier Canadien sur les éléments nutritifs, 2005 *EPA, DHA et acide alpha-linolénique.

mercredi 19 mai 2010

les senegalais en ont marre du président oups le roi lol!


Quelques mots à Laye Wade !

Vous n’aurez pas un troisième mandat. Tout simplement parce que le peuple dans son écrasante majorité ne veut plus de vous. Cela n’a rien à voir avec votre âge car je suis sur que si l’on permettait à Mandela de se présenter contre vous aux présidentielles, le score serait proche de celui entre Chirac et Lepen en 2002 en sa faveur. Ce dépit est lié au fait que vous avez été aux commandes et l’on vous a vu non seulement œuvrer mais surtout manœuvrer et de la façon la plus malsaine qui soit. Maintenant, c’est clair aux yeux de tout un chacun : vous êtes au pouvoir pour vous-même et vos proches. Des misères du peuple, vous n’en avez cure. Et sans aucun doute, si vous ne jugez pas nécessaire de changer votre approche de l’exercice du pouvoir, c’est parce que vous ne comptez pas sur le verdict des urnes pour garder votre fauteuil. Seulement cette fois, le contexte a drastiquement changé. Après la révolte des marchands ambulants, celle des jeunes chrétiens, j’ose croire que des personnes qui sont prêtes à braver les dangers de l’océan pour rejoindre des terres étrangères qui les rejettent n’hésiteront pas à manifester leur désaccord à ceux qui sont à l’origine de la misère qui les fait fuir la terre de leurs ancêtres. Aussi, ce pays est composé de patriotes qui ne bloqueront pas des aspirations légitimes pour protéger des politiciens véreux. Et s’il faudrait en arriver à cela pour vous retirer ce qui vous a été cordialement remis, ce serait vraiment dommage. Par A ou par B, votre règne est à son terme.
Seulement, si vous le souhaitez, malgré toutes les erreurs commises en fragilisant nos institutions, en cautionnant des actes de barbarie, en octroyant les privilèges de la Nation à des non méritants, vous pouvez redresser la barre en rendant le pouvoir de la même façon qu’il vous a été attribué, à savoir dans la paix. Auparavant, étant donné que vous tenez à tout prix à entrer dans l’histoire, vous pouvez procurer au Sénégal une hygiène institutionnelle plus prononcée que celle qui vous a permis d’accéder au sommet. Il vous suffira juste de vous demander comment faire pour que le prochain président ne puisse pas manipuler le pays autant que j’ai eu à le faire. Pour avoir été le virus le plus corrosif pour nos institutions, il est facile de prévoir que vous pouvez en être l’antivirus le plus bienveillant pourvu que vous en ayez la volonté. C’est la meilleure option qui s’offre à vous. Tous vos plans en vue d’accaparer le pouvoir (éviction d’Idrissa Seck, de Macky Sall… pour libérer la voie à votre fils) ont échoué. Se resoudre au verdict de la nature n’est que sagesse. Aller à l’encontre, c’est opter pour une peine plus affligeante.
De nos jours, le Sénégal, notre pauvre pays, telle une belle promise à qui on a fait perdre sa virginité par la pire des façons à savoir le viol collectif et répétitif, par le biais d’une profanation régulière de sa loi fondamentale et un pillage sans retenue de ses maigres ressources réunit toutes les conditions d’un embrasement pour une raison bien simple : d’aucuns, après être arrivés au sommet grâce à une échelle portée par les épaules du peuple ont décidé de la retirer pour mettre en lieu et place des raccourcis. Si cette pratique faisait partie de nos traditions, ils pourraient se la couler douce. Seulement, et à juste titre, d’autres ont décidé d’en découdre avec eux. Dans cette lutte contre l’injustice, il ne peut y avoir de neutralité. Soit « on » baisse les bras, ce qui est un soutien implicite à la perpétuation de l’arbitraire. Soit ce même « on » se constitue en embûche en attendant l’embuscade.
Tout le monde sait que vous voulez faire du pouvoir une affaire familiale et le transmettre à une personne qui n’est pas à la hauteur et ainsi empoisonner notre pays à jamais. Nul ne fermera les yeux sur cette ignominie. Les Sénégalais savent que 2012 sera une année marquante de l’évolution de leur Nation. En 1960, nous avons pris notre indépendance de la France, en 2000 du PS, en 2012 ce sera de vos mains qu’ils la prendront.
Compte tenu de tout cela, le deal est simple :pour ces deux prochaines années, nettoyez votre arrière cour afin que le prochain président n’y trouve pas trop d’ordures, remettez votre fils à la place qui lui convient (la bamboula parisienne et londonienne) et adressez un message de remerciement et de mea culpa au peuple sénégalais puis laissez les meilleurs venir faire le travail tel que souhaité. Vous bénéficierez sans doute de circonstances atténuantes pour vous être ressaisi à mi chemin.
S’il vous tente de procéder autrement, bonne chance !

Ousmane Thiané Diop
Université du Québec à Trois Rivières

mardi 18 mai 2010

karim le prince du royaume wade mdr

Pour non respect des convenances diplomatiques : Karim Wade tancé par l’Union européenne
17-05-2010
Outré par une lettre du Directeur général du Port de Dakar, le chef de la délégation de l’Union européenne a tenu à remettre les pendules de Karim Wade à l’heure des convenances diplomatiques et de l’honnêteté. Gilles Hervio, dans une lettre que Le Quotidien publie in extenso

Outré par une lettre du Directeur général du Port de Dakar, le chef de la délégation de l’Union européenne a tenu à remettre les pendules de Karim Wade à l’heure des convenances diplomatiques et de l’honnêteté. Gilles Hervio, dans une lettre que Le Quotidien publie in extenso, ci-dessous, remet le ministre d’Etat Karim Wade à sa place en lui prodiguant des suggestions de bonne tenue en diplomatie.

Par Madiambal DIAGNE

Le 12 mars 2010, le ministre d’Etat Karim Wade a eu un déjeuner à Dakar avec les ambassadeurs et chargés d’affaires représentants de pays membres de l’Union européenne. Officiellement, la rencontre se serait très bien passée de l’avis des deux parties. Ainsi, comme pour marquer le climat satisfaisant du déjeuner, le 15 mars 2010, Karim Wade, ministre d’Etat, ministre de la Coopération internationale, de l’Aménagement du territoire, des Transports aériens et des Infrastructures (Micatti), envoya une lettre à Gilles Hervio, chef de la délégation de l’Union européenne à Dakar, organisateur de la rencontre. Karim Wade lui manifestait «ses remerciements et sa bonne appréciation de la rencontre».
Mais curieusement, le 8 avril 2010, Bara Sady, Directeur général du Port autonome de Dakar, d’adresser un courrier au vitriol à l’ambassadeur Hervio. Bara Sady, qui pourtant, n’était pas présent au déjeuner, de se dévouer pour défendre l’honneur de Karim Wade ternie, à son avis, par l’ambassadeur de France. Ainsi, le Directeur général du Port de Dakar de porter en épingle des échanges tenus au cours du déjeuner entre l’ambassadeur Jean Christophe Rufin qui demandait à Karim Wade des informations sur les conditions d’attribution du terminal à containers à Dubaï Ports World et surtout le niveau de réalisation des investissements promis par les émiratis. Bara Sady, l’air très remonté, comme le révèlent les termes de sa lettre, de s’attaquer vertement à l’ambassadeur de France.
L’ambassadeur Hervio n’a pas manqué, à l’instar de ses autres collègues, de s’étonner du caractère de la missive aux antipodes des règles diplomatiques. Comment un Directeur général d’une société nationale puisse-t-il interpeler directement un ambassadeur accrédité dans son pays, sans même passer par le canal du ministère des Affaires étrangères ? De quel droit Bara Sady, qui n’était pas à la rencontre et qui de surcroît ne relève pas de la tutelle administrative de Karim Wade, peut-il se permettre de répondre à sa place et de quelle manière ? Mais diantre, qui a violé le caractère confidentiel des discussions convenu d’accord parties pour que le Directeur général du Port puisse en être informé de quelque manière que cela puisse être ? Pour les européens, le coupable ne serait personne d’autre que Karim Wade ou ses collaborateurs. Mais ce qui semble le plus heurter Gilles Hervio est la duplicité qui semble être de mise dans cette affaire. Comment Karim Wade peut-il se féliciter de l’ambiance des discussions et puis briefer Bara Sady pour qu’il trempe sa plume dans le venin pour s’en prendre à des participants à la rencontre ?
Ainsi, Gilles Hervio, non sans user d’un langage diplomatique, a tenu à remonter les bretelles à Karim Wade et ses collaborateurs qui semblent ne pas avoir bien assimilé les règles et convenances diplomatiques. Gilles Hervio, considérant sans doute que Bara Sady a agi par procuration, a préféré écrire directement à Karim Wade en lui signifiant notamment : «Monsieur Bara Sady rapporte que Monsieur Jean Christophe Rufin, Ambassadeur de France, vous aurait «apostrophé» au cours de ce déjeuner, laissant entendre une interpellation brutale et sans politesse qui me semble bien loin du climat qui était celui du déjeuner.» Il ajoute : «Les propos rapportés me semblent eux aussi éloignés de la réalité.» En conséquence, le chef de la délégation de l’Union européenne à Dakar d’asséner fermement à l’endroit du ministre d’Etat Karim Wade : «Je vous serais très reconnaissant, si vous aviez l’opportunité de rétablir les faits auprès du Directeur du Port et si cela vous est possible de rappeler à vos collaborateurs le caractère confidentiel de la rencontre que nous avons eue.»

UNION EUROPEENNE
Délégation en République du Sénégal
Le chef de Délégation
Ambassadeur
Dakar, le 09 Avril 2010
GH/en D (2010) n° 0711
Monsieur Karim Wade
Ministre d’Etat
Ministre de la Coopération Internationale,
de l’Aménagement du Territoire, des Transports
Aériens et des Infrastructures
Dakar
Monsieur le Ministre d’Etat,
Je vous remercie à mon tour pour votre courrier du 15 mars faisant état de votre bonne appréciation du déjeuner que j’ai eu le plaisir d’organiser entre vous, vos collaborateurs, et les ambassadeurs et chargés d’Affaires représentant les pays membres de l’Union européenne présents à Dakar le 12 mars dernier.
Comme je l’avais dit dans mes propos liminaires, cette rencontre s’inscrit dans le cadre du dialogue politique, convenu dans les accords de Cotonou, que nous entretenons tous les mois avec un grand nombre de personnalités ces dernières années sans jamais faire l’objet de controverses.
Le déjeuner que nous avons eu avec vous nous a permis de couvrir un grand nombre de sujets à la satisfaction générale des ambassadeurs européens et dans un climat de chaleur et de convivialité qui a permis de couronner une journée marquée le matin par notre voyage à Richard-Toll.
Aussi je me dois de vous faire part de mon étonnement devant le courrier reçu le 8 avril de Monsieur Bara Sady, Directeur général du Port autonome portant sur des échanges qui auraient été tenus au cours du déjeuner sur la question du Port et dont je vous fais copie.
Monsieur Bara Sady, rapporte que Monsieur Jean Christophe Rufin, ambassadeur de France, vous aurait «apostrophé» au cours de ce déjeuner, laissant entendre une interpellation brutale et sans politesse qui me semble bien loin du climat qui était celui du déjeuner.
Les propos rapportés me semblent eux aussi éloignés de la réalité.
S’il est exact que le terme «d’affaire du Port» a été utilisé, ma compréhension et celle de mes collègues est que ce terme a été utilisé au sens de «la question du Port». Monsieur l’ambassadeur de France n’a, par ailleurs, à aucun moment fait référence au processus de mise en concession du Port, ni a fortiori dit qu’il n’avait pas été transparent, ni fait référence à la société française ayant répondu à l’appel d’offres. Vous vous souviendrez que son propos visait plutôt à souligner l’importance, qu’il y a au-delà du processus d’appel d’offres, à s’assurer du respect des engagements pris au moment de la soumission des offres. Cette remarque avait été faite après que vous ayez noté les améliorations intervenues dans la passation des marchés publics au Sénégal.
Cette interrogation vous a d’ailleurs permis de nous dire que le processus d’appel d’offres de mise en concession du terminal à conteneurs du Port avait été fait de manière transparente, ce dont nous avons pris acte.
Je vous serais très reconnaissant si vous aviez l’opportunité de rétablir les faits auprès du directeur du Port et si cela vous est possible de rappeler à vos collaborateurs le caractère confidentiel de la rencontre que nous avons eue.
Je me félicite, par ailleurs, de l’invitation du directeur du Port, à visiter les travaux réalisés et vais y répondre favorablement.
Je reste convaincu de l’excellence de notre collaboration et vous prie de croire, Monsieur le ministre d’Etat, à l’expression de ma haute considération.
Gilles HERVIO


mdiagne@lequotidien.sn

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