vendredi 26 juin 2015

Une annonce aux croyants à méditer avec serieux

Une chance pour chaque visiteur! VOICI LE HADTH QUI M'A FAIT LE PLUS PEUR ET LE PLUS PLEURER, QUE DIEU NOUS PRÉSERVE DE L'ENFER(AMINE) Quand l'ange Jibril (Gabriel) est venu au prophète Mouhammed (SAWS) à une heure à laquelle il n'avait pas l'habitude de venir avec une couleur anormale ! Alors le prophète lui a dit : « pourquoi je te voie de couleur différente (anormale) (qu'est que tu as ??) » Alors Jibril a dit: « Ô Mohammed ! Je te suis venu à une heure durant laquelle Allah (awj) a ordonné aux souffleurs de l'enfer de souffler sur le feu !! Il ne faut pas que celui qui sait que l'enfer (JAHANNAM) est une vérité, que le feu est une vérité, que le châtiment dans la tombe est une vérité et que la punition d'Allah est immense, soit satisfait et tranquille. Ceci n'est permis qu'a celui qui est sûr de l'éviter ! » Le prophète : « Ô Jibril décrie-la moi » Jibril : « Oui, quand Allah a crée l'enfer (JAHANNAM) il l'a enflammée durant 1000 ans alors elle a rougie. Puis il l'a enflammée durant 1000 autres années et elle a blanchie !! Puis il l'a enflammée 1000 autres années alors elle a noirci !! Jahannam est noire très sombre et elle ne s'éteint jamais, de même pour ses flammes et ses boules de feux !! Et je jure par Celui qui t'a envoyer avec la vérité que : si une petite ouverture de la taille d'une aiguille avait été faite a l'enfer, alors tous les gens de cette vie auront été brûlées par sa chaleur !! Et je jure par Celui qui t'a envoyé avec la vérité que si un habit des habits des gens de l'enfer avait été accroché entre le ciel et la terre alors tous les gens de la terre auront succombé à sa mauvaise odeur et a sa chaleur !! Et je jure par Celui qui t'a envoyé avec la vérité que si un anneau de la chaîne dont Allah a parlé dans son Coran été mise sur un montagne alors il l'aurait fondu jusqu'à la septième terre (le plus profond de la terre ) > Et je jure par Celui qui t'a envoyé avec la vérité que si une personne était entrain de subir la punition à l'ouest, la personne se situant à l'est aurait été brûlée à cause de la grandeur de la punition !! Sa chaleur est très grande et son fond et très profond. > Elle possède sept portes, chaque porte est divisée : une partie pour les femmes et une partie pour les hommes !! » > Le prophète demande : « est-ce qu'elles sont comme nos portes ?! » > Jibril : « Non, elles sont ouvertes et l'une et au dessous de l'autre !! Entre chaque porte il y a l'équivalant de 70 ans de marche et la chaleur de la porte qui précède la première est 70 fois plus élevée que la première et ainsi de suite .... » > Le prophète : « qui habite ces portes ?! » > Jibril : « La plus basse contient les hypocrites, et les gens qui n'ont pas crus des gens de 'elmaida'(table servit) et les gens de pharaon et elle s'appelle 'elhawiya' -la deuxième contient les mécréants 'mochrikin' et elle s'appelle 'ja5him' -la troisième contient les sabioun elle s'appelle SAKAR -la quatrième contient Ibliss 'le satan' et ceux qui l'ont suivi et les majouss et elle s'appelle LATHDA -la cinquième contient les juifs et s'appelle ELHOTAMA -le sixième contient les chrétiens et elle s'appelle OUZAYR !! » > Puis Jibril s'est arrêté de parler par respect au prophète. > Alors le Prophete (SAWS) : a dit « Tu peux me dire qui sont les gens du septième ?! » > Jibril lui a répondu : « il contient les gens de ta communauté qui ont fait des grands péchés (KABAER) et qui sont décédés et ne se sont pas repentis 'tawba'!! » > Alors le prophète s'est évanoui, Jibril a mis sa tête sur son genou jusqu'a ce qu'il se réveille ! > Quand il se réveilla le prophète a dit: « Ô Jibril : est-ce que des gens de ma communauté entreront au feu ?! » > - « Oui, ceux qui ont fait des grands péchés » > Alors le prophète a pleuré puis Jibril aussi a pleuré ! > Le prophète s'est enfermé dans sa maison et il ne sortait que pour faire la prière et il ne parlait à personne !il pleurait dans la prière et invoquait Allah !! > Le troisième jour Abou Baker est venu frappé à la porte du prophète et dit : « assalamo alaykom ahla elbayt (les gens de la maison), comment se porte le prophète aujourd'hui ? » Mais personne ne lui a répondu!! Alors il partit, en pleurant !! > Ensuite vint SALMAN ELFARISI : « assalamo alaykom Ahla albayt, comment se porte le prophète aujourd'hui ? » Mais personne ne lui a répondu !! Alors il est parti, en pleurant (et il ne pouvait plus marcher (il marchait et tombait ...)) jusqu'a ce qu'il arrive devant la porte de la maison de FATIMA la fille du prophète et dit : « assalamo alaykom fille du prophète » et ALI était absent !: « o fille du > prophète, le prophète ne se voit plus au milieux des gens, il reste dans sa maison, il ne sort que pour la prière, ne parle à personne et ne permet à personne d'entrer chez lui !! » > Alors FATIMA s'est précipitée vers la maison du prophète et elle s'arrêta devant la porte du prophète elle dit le Salam puis dit : « O prophète c'est moi FATIMA », et le prophète était dans une position de soujoud et pleurait !! Il leva la tête et dit : « comment il peut avoir un obstacle entre moi et ma tendre et douce chérie FATIMA ?? Ouvrez lui la porte ! » > On ouvrit la porte pour FATIMA et elle entra ! Quand elle vit l'état du prophète (Son visage était devenu très pâle, la tristesse et toutes les larmes qu'il avait versées l'avait beaucoup amaigri) Elle se mit à pleurer et dit : « o prophète qu'est ce qui t'est arrivé ?! » > ALORS le prophète dit : « Ô FATIMA: JIBRIL m'est venu et il m'a décrit les portes de l'enfer, et il m'a dit que dans la porte supérieure, il y aura les gens de ma communauté qui auront fait des grands péchés (kabaer) !et c'est cela qui me fait pleurer et me rend triste ! » > FATIMA : « comment ils entreront en l'enfer !!?!! » > LE prophète : « Oui !! Les anges les conduiront à l'enfer, ils n'auront pas les visages noircis, ils n'auront pas les yeux bleuis, ils n'auront pas le bouche fermée, ils ne seront pas avec les satans !et on ne leur mettra pas les colliers de feux..... » > FATIMA : « comment les anges les conduiront !!?? » > Le prophète : « les hommes par la barbe !et les femmes par les' thawaeb' et les 'nawasi'.... en effet beaucoup de vieillards de ma communauté mourront et diront, alors qu'on les conduit vers l'enfer 'o ma vieillesse o ma faiblesse ', et combien de jeune mourront et diront, alors qu'on les conduit vers l'enfer, ''o ma jeunesse o ma beauté !' , et combien de femme de ma communauté mourront et diront, alors qu'on les conduit vers l'enfer « oh ! Quelle horrible découverte, ne révéler pas mes péchés » > Jusqu'à ce qu'ils arrivent a MALEK ! Alors MALEK quant il les regardera, il dira aux anges : « qui sont ces gens ? Ils ne m'est jamais venu des gens dans un l'état comme le leur (leur visages ne sont pas noirci, leur yeux ne sont pas bleuis, leur bouche ne son pas fermées .......)!! » > Alors les anges diront : « c'est comme cela qu'ont nous a ordonné de te les apporter ! » > Alors MALEK dit à ces gens « o misérables qui êtes vous ??' » > Et dans un autre hadith on raconte que lorsqu'on conduisait ces gens vers l'enfer, ils disaient « o Mohamed o Mohamed...! » mais lorsqu'ils ont vu MALEK il ont oubliés le nom Mohamed (SAWS) de la sublime grandeur de Malek alors il leur dit « qui êtes vous ?? » > > Ils disent : « nous sommes les gens sur lesquels le coran est descendu ! Et nous sommes parmis ceux qui jeûnaient le mois du Ramadan ! » > Alors Malek leur dit : « le coran n'est descendu que sur la communauté de Mohamed (SAWS) ! Alors lorsqu'ils entendront le nom de Mohamed !ils criaient « nous sommes parmi la communauté de Mohamed (SAWS)!! »» > Alors Malek leur dit : « il n'y avait-il pas dans le coran ce qui vous mettait en garde contre les péchés ......!!?? » > Alors quand on les amènera sur les bords de l'enfer et qu'ils verront le feu et les 'Zabaniya'. > Ils diront « o Malek permet nous de pleurer sur notre état » ; Malek leur donne l'autorisation. Ils verseront des larmes jusqu'a qu'ils n'en aient plus, alors ils pleurent du sang ! > Alors Malek dira : « que ces larmes auraient été les bienvenues durant votre passage dans le bas monde !!Si vous aviez pleurés par crainte d'Allah dans le bas monde, le feu ne vous aurais pas touché aujourd'hui!! > Alors Malek dit au ZABANIYA « jetez les dans le feu!! » > Quand on les jettera dans le feux ils crieront tous « la ilaha illa Allâh » alors le feu les jeta à l'extérieur ! Malek dit au Feu « prend les», l'enfer dira « comment les prendre, alors qu'ils disent 'la ilaha illa Allâh ??!! » > Malek : « Oui c'est ce que notre Seigneur a ordonné » alors elle les prendra ! Parmis eux par les pieds d'autre par les jambes, d'autre par la gorge ! Jusqu'a ce qu'elle arrive au visage ! > Alors Malek lui dira « ne brûle pas leur visage, il a tant fait du soujoud pour « Allâh arrahman » dans la vie !! Et ne brûle pas leur coeur ils ont eux tant de fois soif durant le ramadan ....... ils resteront un très long moment et ils diront 'ya rahman ya rahim ya hannan ya mannan » > Alors qu'on applique l'ordre d'Allah (awj), Allah demandera à JIBRIL : « qu'est ce qu'on a fait de la communauté de Mohamed (SAWS) ?! » > JIBRIL dira « o Allah vous êtes le plus savant de leur état ! alors Allah (awj) lui dira : « va voir leur état »» > Alors JIBRIL (as) partira rencontrer Malek qui sera assis sur une chaise de feu au milieu de l'enfer ! Quand il verra JIBRIL (as), Malek se lèvera par respect pour lui, et lui dira « O JIBRIL, pourquoi vous êtes entré a cet endroit !!?? » > JIBRIL : « qu'as tu fait des gens, des gens qui ont fait des péchés de la communauté de Mohamed (SAWS)? » > Malek : « quelle mauvaise situation dans laquelle ils sont et comme leur endroit et petit et serré sur eux, leur corps sont brûlés et leur chair est détruite par le feu, il ne reste que leur visage et leur coeurs contenant 'le iman' (la foi) qui brille !! » > JIBRIL : « Montre-les moi !! » Alors Malek l'ordonnera aux gardes de l'enfer de les lui montrer ! > Quand les gens regarderont JIBRIL et verront sa beauté, ils sauront qu'il ne fait pas partis des anges > de l'enfer (de la punition) et ils diront « qui est cette créature ! Nous n'avions jamais vu une telle beauté ». > Malek dira alors « C'est JIBRIL, l'ange qui faisait descendre le 'wahy' sur le prophète Mohamed (SAWS) ! ». Alors quand ils entendront le nom de Mohamed ils crieront tous « O JIBRIL passe le SALAM a Mohamed (SAWS) de notre part et dit lui que nos péchés ont partagés entre nous et toi ! Et parle lui de notre état ! » > Alors JIBRIL partira jusqu'à ce qu'il arrive entre les deux mains de son seigneur. Alors Allah (awj) lui dira : « Dans quel état as-tu trouvé la Communauté de Mohamed ? » > JIBRIL répondra « O mon seigneur ils sont dans un mauvais état ! et il sont dans un endroit très difficile !! » > Allah (awj) dira « ils t'ont demandé quelque chose ? » il dira « o mon seigneur oui ! Ils m'ont demandé de passer le Salam de leur part au prophète (SAWS) et de lui parler de leur mauvais état ! » Allah (awj) dira « part et dit lui » > JIBRIL partira voir le prophète (SAWS) qui se trouvera dans une tente de 'dorra' blanche qui aura 4000 portes. Chaque porte sera composée de deux parties en or ! > Jibril dira : « O Mohammed je suis venu a toi de la part du groupe de pêcheurs de ta communauté qui subissent les tortures dans le feu !ils te passent le Salam et te disent que leur état est très mauvais et qu'ils souffrent énormément ! » > Le prophète (SAWS) ira donc jusqu'au dessous du trône de son seigneur ! Il se prosternera devant son Créateur, pour le louanger et le glorifier, d'une façon que jamais personne n'aurait pu faire ! > Allah (awj) lui dit : « lève ta tête et demande je te donnerai ! Et intercède en la faveur de qui tu veux, je l'accepterais ! » > Le prophète (SAWS) : « O dieu les misérables de ma communauté : tu as appliqué ton jugement contre eux et tu t'es vengé d'eux ! Permet moi d'intercéder en leur faveur » > Allah dira : « je t'ai permis l'intercession pour eux !! Va vers l'enfer et fait sortir ceux qui disent « la ilaha illa Allâh »». > Le prophète partira a la recherche des ces gens ! > Quand Malek verra le prophète (SAWS), il se mettra debout par respect pour le prophète (SAWS) alors ce dernier dira « O Malek comment va ma communauté (c'est à dire les misérables) ? » > Malek dira : « Son l'état est critique », alors le prophète (SAWS) dira : « montre les moi ! » > Quand les gens de l'enfer regarderont Mohammed (SAWS) ils crieront tous : « O Mohammed ! Nos peaux se sont brûlées et le feu a brûlé nos entrailles !! » > Alors il les fera sortir et ils seront devenus, entre temps, du charbon ! > Il partira avec eux vers un fleuve de la porte du paradis qui s'appelle fleuve de la (vivacité ~), ils s'y baigneront et en ressortiront rajeunis et très beaux sans 'défauts'. > Leurs visages seront comme la pleine lune ! > Il sera écrit sur leur front 'les gens de l'enfer qu' Allâh arrahman a affranchi du feu ' et ils entreront au paradis !! > Et lorsque les gens de l'enfer verront que les musulmans sortiront de l'enfer, ils regretteront de ne pas avoir été musulman ! : « Dommage si nous aurions été musulmans dans le bas monde, nous serions sortis de l'enfer aujourd'hui !!!! » > Le prophète (SAWS) dit « décrivez l'enfer comme vous voulez !! Quoique vous direz elle est encore plus horrible » > Allahoumma ajirna mina annar. > Allahoumma Ajirna mina annar > Allahoumma ajirna mina annar > AMIN AMIN AMIN

vendredi 3 février 2012

Pourquoi le Conseil constitutionnel a t-il fait une mauvaise application du droit ?

Au delà de la désapprobation générale populaire, nationale et internationale de la décision du conseil constitutionnel sénégalais, l'arrêt rendu par les 5 "sages" nommés par Wade et qui a validé la candidature du Président sortant et ayant épuisé ses deux mandats est motivé par des considérations qui n'ont rien de juridique. Parmi les éléments d'analyse juridique d'une décision grave de conséquences qui a enfoncé le Sénégal dans le classement des République bananières, nous pouvons retenir fondamentalement :

1 - Une mauvaise application des règles de conflit de lois dans le temps.
2 - Des affirmations sans base légale.
3 - Une conclusion fausse et contraire à la lettre, à l’esprit ainsi qu’au but poursuivi par la Constitution.

De quoi s'agissait-il ? : « L’article 27 de la Constitution dispose que la durée du mandat du Président de la République est de sept ans... le mandat est renouvelable une seule fois ; que l’article L04 de la Constitution prévoit que le Président de la République en fonction poursuit son mandat jusqu’à son terme ; toutes les autres dispositions de la présente Constitution lui sont applicables. »

Sur la violation des articles 27 et 104 de la Constitution

1. Considérant que la Constitution de 2001 a vocation à recevoir une application immédiate conformément à l’alinéa 1er de l’article 108 de la Constitution qui dispose : «La Constitution adoptée entre en vigueur à compter de sa promulgation par le président de la République. Cette promulgation doit intervenir dans les huit jours suivant la proclamation du résultat du référendum par le Conseil constitutionnel» ;

Observations : Exact. La conclusion qu’il faudrait en tirer est que les dispositions de la Constitution de 2001, y compris celle instituant la règle du renouvellement unique du mandat du président de la République, ont vocation à s’appliquer dès 2001, date de promulgation de la Constitution.

2. Considérant, néanmoins, que le constituant peut en décider autrement ;


Obs. : Absolument ! Le Constituant en décide autrement par l’entremise d’une « disposition transitoire », c’est à dire un « ensemble de règles gouvernant l’application de la loi dans le temps qui déterminent le domaine respectif de la loi ancienne et de la loi nouvelle. » Tel est l’objet de l’article 104 qui est effectivement une disposition transitoire.


3. Considérant que cette volonté souveraine est traduite par l’article 104 de la Constitution qui dispose que «le président de la République en fonction poursuit son mandat jusqu’à son terme» ;

Obs. : Exact.


4. Considérant que le même texte précise dans l’alinéa 2 que toutes les autres dispositions de la Constitution lui sont applicables ;


Obs. : Juste.

5. Considérant que cette décision du reste superfétatoire, vise, entre autres, la limitation du mandat du président de la République à un seul renouvellement consacrée par l’article 27 de la Constitution.

Obs. : Dès l’entame de la phase discursive, la confusion faite entre « décision » et « disposition » trahit un malaise et une absence de sérénité qui commencent à s’installer. La disposition de l’article 104 alinéa 2 est loin d’être superfétatoire. Elle intervient pour introduire un contraste, une différence de régime entre la durée du mandat pour laquelle la Constitution de 2001 ne s’applique pas au « mandat en cours » et les autres dispositions de la Constitution, y compris la règle du renouvellement unique, qui sont d’application immédiate dès promulgation, donc à compter du 22 janvier 2001.


6. Considérant que, toutefois, sauf mention expresse, elle ne peut concerner, sans incohérence, le mandat que l’article 104 a placé hors de son champ d’application en le faisant régir par la Constitution de 1963 ;


Obs. : La notion de « mention expresse » est importante à retenir. En d’autres termes, on voudrait dire que les nouvelles dispositions de la Constitution sont d’application immédiate, sauf si le Constituant décide expressément qu’il en sera autrement.

Vérifions cela !

Immédiatement après, il est déclaré de façon péremptoire que l’alinéa 2 de l’article 104 ne peut concerner le premier mandat obtenu en 2000. Sur quelle base affirme-t-on cela ? On ne le dit pas. Où se trouve dans le texte de la Constitution la « mention expresse » qui permet d’affirmer que la règle du renouvellement unique ne concerne pas le mandat de 2000 ? Comment peut-on sérieusement affirmer que la disposition sur la limitation du nombre de mandat ne peut concerner le président de la République élu en 2000, si l’on sait que cette disposition est d’application immédiate et il n’y a, dans le texte de la Constitution, aucune « mention expresse » qui écarte cette application ?

N’oublions pas. Nous sommes bien d’accord que l’article 104 est une disposition transitoire. La Constitution le dit expressément sous le « TITRE XIII - DISPOSITIONS TRANSITOIRES. »

Nous avions dit qu’il s’agit d’un ensemble de règles qui déterminent le domaine respectif de la loi ancienne et de la loi nouvelle.

La seule question pertinente qui mérite alors d’être posée est celle de savoir qu’est ce qui demeure sous l’emprise de la Constitution de 1963 et qu’est ce qui est désormais régi par la nouvelle Constitution de 2001.

La réponse est claire comme l’eau de roche ! La durée du mandat reste régie par la Constitution de 1963 parce que le Constituant par une « mention expresse » a dit que « le Président de la République en fonction poursuit son mandat jusqu’à son terme ». Par contre, le nombre de mandat passe sous l’emprise de la nouvelle Constitution pour trois (3) raisons majeures :

1. Principe de l’Application immédiate de la loi nouvelle, la disposition sur le nombre de mandat est appliquée immédiatement à compter du 22 janvier 2001, date de promulgation de la nouvelle;

2. Absence dans le texte de la Constitution d’une « mention» qui permet de placer la question du nombre de mandat hors du champ d’application de la Constitution de 2001.

3. L’article 104 alinéa 2 énonce expressément que toutes les autres dispositions de la Constitution de 2001 sont applicables au Président de la République en fonction. « Toutes les autres dispositions », y compris donc la disposition relative à la limitation du nombre de mandat à deux.

7. Considérant au surplus, que la durée du mandat, traduction temporelle de celui-ci, ne peut en être dissociée ; que dès lors, le mandat écarté sans équivoque par l’article 104 de la Constitution ne peut servir de décompte référentiel ;


Obs. : Si la durée du mandat est une traduction temporelle, la question du nombre traduit une dimension quantitative, deux notions donc parfaitement dissociables et bien dissociées par le Constituant. En conséquence, affirmer que l’article 104 a placé hors de son champ d’application le mandat du président de la République en cours en 2001, en le faisant régir par la Constitution de 1963, est une inexactitude. La vérité est que le Constituant a laissé la question de la durée du mandat dans le champ d’application de la Constitution de 1963 et il a placé la question du nombre de mandat dans le champ de la Constitution de 2001.

8. Considérant, par suite, que le président de la République, sous la Constitution de 2001, effectue un premier mandat durant la période 2007/2012 ; qu’il est donc en droit de se présenter à l’élection du 26 février 2012 ;

Obs. : Depuis quand le président de la République a été sous la Constitution de 2001 ? Depuis 2001 ou depuis 2007. Avec quelle Constitution il a exercé ses prérogatives entre 2001 et 2007, la nouvelle ou l’ancienne. Son mandat durant la période 2007/2012 est bien un second mandat. S’il se présente à l’élection du 26 février 2012, ce serait pour un troisième mandat rendu impossible par la nouvelle Constitution.

N.B. : En l’espèce, il s’agissait simplement de se prononcer sur l’applicabilité de la règle du renouvellement unique prévue par la nouvelle Constitution au premier mandat président de la République. Cette règle est applicable depuis le 22 janvier 2001, date de sa promulgation. Le renouvellement du mandat a eu lieu, une première fois, le 25 février 2007. Il ne peut y avoir un second renouvellement en 2012.

Au demeurant, pourquoi en 2001 promouvoir une réforme constitutionnelle si en 2007, il n’en est pas question et en 2012, elle n’est pas applicable ? Il faudrait donc patienter jusqu’en 2019, donc dix-huit (18) ans après pour lui trouver une première application !... Eurêka !!! La réforme constitutionnelle serait destinée aux enfants nés en 2001, année de sa promulgation. En 2019, ces enfants auront 18 ans révolus, ils pourront alors se rendre aux urnes avec leur réforme en bandoulière…

mercredi 21 septembre 2011

waderies égale

Plus hallucinantes les unes que les autres.


Pommiers sur le long de la corniche
Cerisiers à la place de l’indépendance
Banque pour le mariage des célibataires
Cité des célibataires (construction en 2006)
Voitures paysannes qui ne tombent jamais en panne et qui sont transformables en tracteur quand le paysan doit aller aux champs, en limousine quand le paysan à rendez-vous à Dakar avec son banquier
Neige artificiel à Kédougou
Lac artificiel à Kaffrine
Lacs artificiels dans les environs de Thiès
Construction de machines à Maffé à Tambacounda
Pâturages artificiels en 2003
Port d’eau douce à Saint-Louis (message du 31 Décembre 2002)
Centrale de charbon à Sendou
Centrale éolienne à Saint-Louis
Centrale de biomasse à Richard-Toll
Centrale solaire à Ziguinchor
Centrale atomique à Oussouye
Bateaux solaires au Sénégal
Extraction du pétrole à partir Avril 2009 !
Un Centre Artisanal (équipé) par département dès 2003
Un Centre Industriel dans chaque département à partir de 2003 (message 31 Décembre 2002)
Développement d’une industrie cotonnière à grande intensité de main-d'œuvre. (31 Décembre 2002)
Cité des Affaires de l’Afrique de l’Ouest" (Promesse reprise le 6 juin 2008 lors de la conférence sur les changements climatiques)
Programmes de logements pour l’armée et, d'abord, pour ses handicapés. . (31 Décembre 2002)
Création de Cyber-Centres d’affaires "pour les jeunes et seulement pour les jeunes"
Construction de onze stades à travers le pays en raison d'un par région (31 Décembre 2005)
Création de la banque sénégalo-marocaine (Senbank) (La Gazette du Maroc du 21 mai 2001)
Plan Omega
Plan Reva
Plan Goana
Plan Jaxaay
Plan Sesame
Plan Yakalma
Plan Formula (j’appelle ainsi la Wade Formula) ;
Construction d’un hôpital Mohamed VI à Dakar; Réfection de l'avion présidentiel sans aucun frais de l’Etat.
Palais présidentiel à Touba
Palais Présidentiel à Ziguinchor
Capitale politique
Aéroport à Touba
Usine de fabrication d’avion (quand on sait que toute l’Europe n’a que l’EADS et que pour que la construction d’avion soit rentable, il faut au moins en vendre une centaine…)
Décollage du 1er avion sur la piste du nouvel aéroport en février 2006
Fabrication de véhicules gros porteurs et des tracteurs (31 Décembre 2006)
Tramway avant fin 2005 à Dakar (promesse du 1er mai 2005) ;
Route transcontinentale Tanger/Dakar via Nouakchott
Autoroute Dakar - Mombassa au Kenya
Grande Muraille verte Dakar/Djibouti
Chemin de fer à grand écartement Dakar/Bamako, projet pris en charge par le NEPAD, trois offres de financement déjà reçues, études déjà disponibles (31 Décembre 2002)
Chemin de fer Ziguinchor/Dakar (Message du 31 Décembre 2004)
Projet de sept TGV
60 milliards à répartir annuellement entre quatre capitales régionales pour des investissements d’équipement. "Ainsi, en deux ans, en 2006 et en 2007, les capitales de toutes les régions du pays seront couvertes." (Message du 31 Décembre 2004)
Construction de 70 000 logements à des coûts modérés allant du très économique au grand standing et dont l’exécution sera assurée par la Société “ LA PIERRE S.A. ” (Message à la nation du 31 Décembre 2004)

jeudi 21 juillet 2011

Moustapha Niasse sur la fin des délestages en septembre : ‘Wade raconte des histoires’

Quand le président Wade sortait de son mutisme de trois semaines, le secrétaire général de L’Alliance des forces de progrès (Afp) était en mission en Paris. Dans l'interview qu'il nous a accordée, le leader des progressistes n'a pas raté le président Wade. Selon Moustapha Niasse, Wade est ‘passé à côté de la plaque’ alors que ses concitoyens l'attendaient sur des dossiers brûlants tels que l'agriculture, la crise économique et sociale, la crise dans le secteur de l'éducation…

Wal fadjri : Le discours du président Wade vous a trouvé ici à Paris. Quelle lecture en faites-vous ?

Moustapha NIASSE : Vous savez que l'opinion s'attendait à un message du chef de l'Etat à la nation avec la solennité qui sied à ce genre d'exercice, avec la profondeur et la précision des questions soulevées par le chef de l'Etat à cette occasion, sachant et profondément conscient qu'en tant que premier magistrat de la nation, il s'adressait au peuple sénégalais. Et en même temps qu'il avait l'obligation de fournir des éléments de réponse à des questions que les gens se posaient. Je crois que ce qui s'est passé sort totalement de ce cadre. J'ai cru comprendre qu'il s'était agi d'une rencontre organisée par Wade, avec des militants et des élus de son parti à l’hôtel des Alamadies, sous une tente où il a choisi lui-même, en quelconque et dans le désordre, des scènes et des sujets considérés comme ceux sur lesquels il pouvait communiquer. Le résultat m'a paru revêtir davantage le visage d'un meeting, d'une réunion du Comité directeur du Pds (...) C’est pourquoi, il a mis totalement de côté la situation du monde paysan, il n’a pas évoqué la question des engrais, encore moins celle du soutien alimentaire que le gouvernement apporte habituellement aux paysans pendant l’hivernage. C’est pourquoi, il a volontairement mis de côté ce qui s'est passé le 23 juin dernier quand le peuple s'est mis debout et a marché. Il n'a pas essayé de capter et de décrypter le message qu’il lui a envoyé. Ce discours - en est-il un d’ailleurs ? - est une sorte de monologue. Le plus grave, c'est qu’au moment où le peuple attend qu'il lui donne des assurances sur les principes incontournables du respect de la constitution, Wade passe à côté. Il n'a pas non plus parlé de la crise financière et économique qui sévit au Sénégal. Moi, j'ai donc répondu par une contribution parue dans la presse sénégalaise (Cf. Walf n°5798) surtout destinée aux élites sénégalaises. Le peuple n'a plus besoin d'être convaincu qu'il faut changer le régime. J'ai voulu mobiliser les élites et leur rappeler à leurs devoirs sacrés de défendre les acquis démocratiques, de penser à la jeunesse de notre pays, aux femmes, aux personnes du troisième âge, à la diaspora. Il a eu une attitude de mépris envers le peuple sénégalais. Ce qui n'est pas nouveau. C'est pourquoi il a atteint ce niveau d'irresponsabilité mais aussi d'ignorance des valeurs sénégalaises de respect, de kersa (pudeur, Ndlr), de teranga (hospitalité), de courtoisie, de discrétion et de générosité.

Le président Wade propose des élections anticipées. Y croyez-vous ?

Je crois que lui-même n’y croit pas. Comme cette séance était une séance d'exorcisme et de comédie, il a lancé, en guise de boutade, la question : ‘Qui a peur des élections ?’ Et de répondre lui-même : ‘L'opposition’. Objectivement, il n'est pas possible ni pour lui, ni pour les Sénégalais, d'aller à une élection présidentielle le 25 septembre, c'est-à-dire dans 45 jours (l'entretien a eu lieu samedi 16 juillet à Paris, Ndlr). Nous avons un million huit cent mille jeunes qui viennent d'atteindre l'âge de voter à qui il a été opposé un obstacle pour s'inscrire sur les listes électorales. Qu'est-ce qu'il fait de ce problème ? Ensuite, l’audit du fichier électoral. 122 propositions doivent y être introduites mais jusqu’à présent, aucune n’a été prise en compte. Le budget de l'élection présidentielle est une donnée incontournable qui se chiffre à plusieurs milliards de francs Cfa. Et puis, le problème le plus important, est celui de la non validité de la candidature de Wade. Il ne peut pas obtenir de l'opposition, un accord de principe pour dire que nous allons à l’élection alors que la question de sa candidature n'est pas réglée. Si, par impossible, il obtient la validité de sa candidature dans quarante jours, il faudrait qu'il démissionne de son poste de président de la République pour être un candidat comme les autres. Si le président de la République démissionne pour être candidat, la pratique constitutionnelle voudrait que son gouvernement, ses ministres de l'Intérieur et de la Justice ainsi que tous les autres démissionnent. Il faut régler dans les quarante jours, la question des structures de l'Etat et des responsables qui vont être désignés pour gérer le scrutin du 25 septembre. Devant l'immensité de tous ces problèmes, on se rend compte que Wade ne peut pas organiser dans quarante jours une élection. Évidemment, si l'on ne connaît pas la pratique politique ni les contraintes institutionnelles que pose ‘sa proposition’, on peut penser qu’il est prêt. Or, il ne l’est pas !

‘L’idée d'une banque verte relève de la démagogie politique. Mais Wade est agrégé des promesses faciles’

Il a proposé dans son discours la mise en place d'une Haute autorité de la jeunesse. Ne pensez-vous pas que cela peut être une réponse aux préoccupations des jeunes ?

Ma réponse est non ! Wade est à la onzième année de son magistère. S'il attend la douzième année pour créer et faire fonctionner une Haute autorité chargée de l'emploi des jeunes, c'est qu'il est passé à côté de la plaque. Il a créé le Fonds national de promotion des jeunes (Fnpj), le Fonds pour l'emploi des jeunes. Les jeunes commenceront de voir les débuts de solutions à leurs problèmes lorsque Wade aura quitté le pouvoir. Le pays est miné par la corruption, le laisser-aller, la légèreté administrative, l'irresponsabilité de ses dirigeants. On ne peut, sur un coup de baguette magique, régler le problème de l'emploi des jeunes.

Que faut-il faire alors parce que le 23 juin, des jeunes sont descendus en masse, dans la rue pour la prise en compte de leurs préoccupations, au-delà du projet de loi ?

C'est l'exacte vérité. Je fais partie des leaders politiques qui étaient à la tête de ce mouvement du 23 juin. D’ailleurs, j'ai reçu une grosse pierre à la tête, celle que j'avais à la main. Elle m'a été jetée par les nervis du Pds. Cela dit, les jeunes sont aux premières lignes du mouvement qui mettra fin au régime de Wade. C'est là où se trouveront les solutions, mais pas d'ici les six prochains mois.

Les universités sénégalaises sont en crise. Or, ce sont elles qui forment la grande majorité des jeunes. Ne pensez-vous pas que c'est de là-bas qu'il faut repenser leur réinsertion ?

Le Sénégal a un problème très grave qui était déjà inscrit dans le programme du Fal (Front pour l’alternance, Ndlr) en 2000. C'est celui de la formation des élites, des cadres de niveau moyen sans lesquels une entreprise ne marche pas, la formation des ouvriers qualifiés et des techniciens de niveau 3. Dans le programme des Assises nationales, il a été fortement mis l'accent sur la formation dans les écoles élémentaires, secondaires, supérieures et l'enseignement professionnel. Il faut revoir fondamentalement la formation des jeunes Sénégalais. (…) Entre 22 et 32 ans, un jeune peut déjà apporter le maximum de ses capacités s'il a reçu une bonne formation pour participer à l'effort global de développement (…)

Le président Wade annonce une banque verte pour aider les paysans. N'est-ce pas une bonne chose pour financer l'agriculture ?

On ne peut pas créer ex-nihilo, une banque des paysans ou des pêcheurs. Le Crédit agricole existe déjà depuis une dizaine d'années. Donc l’idée d'une banque verte relève de la démagogie politique. Mais Wade est agrégé des promesses faciles (…) Le paysan produit agricolement (sic) le fruit de son travail. Il se pose ainsi le problème du prix auquel son produit va être acheté. Si Wade ne règle pas ce problème-là, ils vont avoir l'arachide, le mil, le niébé…, sur les bras. Regardez les producteurs d'oignon dans la vallée du fleuve. Leurs productions sont invendues et pourrissent parce que de l’oignon vient de Hollande et d'ailleurs.

Wade annonce la fin des délestages en septembre prochain...

Quand l'infirmière pique l'enfant, elle lui dit que cela ne fera pas mal..., de même que les dentistes. C'est ce que fait Wade. Le problème persiste parce qu'il y a de la corruption dans la gestion de la Senelec. Cette corruption est du fait du gouvernement car l’entreprise est gérée depuis le ministère de l'Energie au lieu de sa direction générale. Les Sénégalais devraient se demander pourquoi le ministère de l'Energie ne laisse pas la Senelec entre les mains du directeur-général nommé. Aussi longtemps que ce système n'aura pas été changé pour retourner à l'orthodoxie de gestion, exactement comme cela se fait à la Sonatel, il y aura des délestages. Donc Wade raconte des histoires.

‘Si l'opposition part dispersée, ce n'est pas la peine d'aller à l’élection’

Où est-ce que vous en êtes par rapport à la candidature de l'unité au sein de Bennoo ?

Dans une contribution publiée par la presse, j'ai dit que les dirigeants de l'opposition doivent laisser sur le quai leurs ambitions personnelles. Moi, Moustapha Niasse, je suis, avec le parti que je dirige, dans le processus de Bennoo Siggil Senegaal. C'est Bennoo, au terme de ce processus, qui dira qui il choisit pour lui confier le drapeau de la coalition pour l’élection à venir. Si l'opposition part dispersée, ce n'est pas la peine d'aller à l’élection, parce que Wade va encore se proclamer vainqueur.

Pensez-vous définitif le retrait du projet de loi sur le ticket ?

Il est en train de jouer. Il dit : ‘J'ai retiré ce projet parce qu'il n'avait pas fait l'objet de concertation suffisante.’ Il insinue par là qu'il ouvre la possibilité pour lui-même d'engager une sorte de dialogue avec les Sénégalais pour remettre le projet en selle et le déposer devant l'Assemblée nationale. Il n'est pas question que Wade obtienne la possibilité de désigner son successeur à la faveur d'une vice-présidence bidon pour ne pas avoir, demain, à rendre des comptes de sa gestion. Et c'est ça qui le hante.

Et son appel au dialogue ?

C'est du bidon ! D'abord ce n'est pas lui qui a lancé cet appel au dialogue. Il a répondu à une initiative du Comité des six qui l'a invité à renouer le dialogue avec son opposition. Il a donné son accord de principe sans faire son mea culpa. Il n'a pas reconnu que c'était une hérésie criminelle que de faire passer le ticket présidentiel et de ramener le plancher à 25 %. Et là encore, il raconte des histoires en disant que Senghor avait mis les 25 %. A l'époque, les 25 %, c'était le quart bloquant. Il ne signifie pas que tout candidat qui a 25 % et qui est le premier de tous, devait être élu président de la République. Le quart bloquant, c'était pour dire ceci : ‘Pour qu'un candidat passe au 1er tour, il faut qu'il y ait 50 % plus une voix des suffrages exprimés et que ce taux qu'il a eu représente au moins un quart’. C'est important et c'est différent. Il fait de l'amalgame en affirmant que Senghor l'a fait. Ce n'est pas vrai. Wade, malheureusement, situe son ambition et le suffrage qu'il peut obtenir à 25 %.

Que pensez-vous de l'appel de Karim Wade à l'armée française qui a fait polémique ?

Je pense que Robert Bourgi a raison, compte tenu de la situation qui est la sienne en France, de ses entrées dans les palais présidentiels africains. Il leur a même dit que s’ils insistaient, il sort des preuves. C’est grave ! L'armée, la gendarmerie, la police sénégalaises sont capables quand même de rétablir l'ordre sans violence excessive.

Propos recueillis par Moustapha BARRY (Correspondant permanent à Paris)

jeudi 16 juin 2011

Après des assemblées paysannes dont les dernières se sont tenues à Ouadiour, Gossas, Patar Lia et Sombe, dans la région de Fatick, Moustapha Niasse a

Sous l’éclairage d’une analyse du secteur de l’arachide qui se meurt, l’ancien Premier ministre Moustapha Niasse a fait cinq mesures de ‘haute portée pratique’ pouvant être mises en œuvre, si, selon lui, ‘les autorités qui dirigent le Sénégal acceptent d’être animées d’une bonne volonté certaine et d’une lucidité patriotique qui soient à la hauteur des attentes légitimes du monde rural évoluant dans le secteur de l’économie arachidière’.

D’abord, il s’agira, selon le leader de l’Afp, de porter, à partir de 2011-2012, pour la prochaine campagne de production et de commercialisation de l’arachide, à 25 francs la subvention de l’Etat par kilo d’arachide, au lieu des 15 francs actuels. ‘Cette subvention devra être appliquée sur 800.000 tonnes d’arachide/coque. Ce qui portera le niveau de l’effort financier de l’Etat à 20 milliards de francs, en lieu et place des 4,5 milliards de francs actuels qui couvrent, seulement, 300 000 tonnes d’arachide/coque, sur 1 200 000 tonnes produites à l’issue de la saison 2010. L’on sait que l’autoconsommation se situe à 300 000 tonnes sur la production annuelle globale’, suggère Moustapha Niasse devant un parterre de paysans à Sombe dans le département de Gossas.

‘En conséquence de cette augmentation de 10 francs par kilo d’arachide, au lieu des 15 francs actuels, le prix au producteur sera de 175 francs le kilo et dès le mois de mai 2012, cette mesure devra être confirmée et portée à la connaissance des paysans. Une telle mesure encouragera les producteurs et leur donnera une garantie certaine que leur effort sera justement récompensé, d’autant que le prix actuel de 165 francs le kilo d’arachide est le même depuis plus d’une décennie alors que les produits de consommation courante, durant la même période, ont connu une augmentation très sensible’.

Ensuite, indique Moustapha Niasse, ‘dans la logique d’une telle démarche qui répond à un souci de payer le juste prix à l’effort des producteurs d’arachide, il convient de faire démarrer, impérativement, la campagne de commercialisation, dès le mois de novembre 2011, et chaque année par la suite, en aidant les huiliers à trouver les financements off/shore nécessaires, dès le début du deuxième semestre de l’année, au plus tard au mois de juillet’.

L’ancien Premier ministre d’ajouter que le démarrage, à temps, de la campagne de commercialisation des graines permettra aux paysans d’éviter l’intermédiation de spéculateurs qui achètent, présentement, à l’occasion des marchés hebdomadaires, les graines d’arachide à 120 ou 130 francs le kilo, ce qui occasionne d’importantes pertes de recettes aux paysans et enrichit, indûment, ces mêmes spéculateurs et intermédiaires.

Niasse propose, en outre, la mise en place un mécanisme cohérent et sécurisé par l’Etat, pour assurer à ces huiliers un accès normal aux financements requis pour la modernisation des équipements des unités industrielles du secteur que sont : Suneor-Dakar – capacité installée : 320 000 tonnes/an ; Suneor-Lyndiane – capacité installée : 280 000 tonnes/an ; Diourbel – ex-Seib-capacité installée : 200 000 tonnes/an (usine présentement à l’arrêt) ; Ziguinchor-capacité installée : 120 000 tonnes/an. Soit : 920 000 tonnes/an que ces unités industrielles sont capables de traiter, pour produire de l’huile raffinée et des tourteaux d’arachide, cette dernière matière étant particulièrement utile pour l’alimentation du bétail.

Niasse rappelle qu’il est établi que la moitié des 920 000 tonnes mentionnées peut être raffinée à Suneor – Dakar où il existe une ligne de raffinage d’une capacité prouvée de 500 tonnes par jour. ’Il y a aussi lieu d’ajouter que ces mesures et le programme qui les porte peuvent permettre de réduire le volume de l’huile importée de l’étranger voire d’atteindre, dans ce domaine, l’autosuffisance en huile d’origine végétale, par delà les effets financiers positifs dans la balance commerciale du Sénégal’.

Suggestions applicables dès la prochaine campagne

Ainsi, après des assemblées paysannes dont les dernières se sont tenues à Ouadiour, Gossas, Patar Lia et Sombe, dans la région de Fatick, la présente synthèse de Moustapha Niasse fait le point sur les idées, possibilités d’actions et perspectives de réajustement des procédures en cours. Il convient, selon le leader de l’Afp, de prendre des mesures pratiques, pour résoudre, progressivement, les problèmes qui sévissent dans cette filière et qui constituent, incontestablement, des obstacles au développement de l’économie arachidière au Sénégal.

Toutes ces propositions, précise Moustapha Niasse, sont applicables, dès la campagne prochaine de commercialisation de la production arachidière. Ces propositions, ajoute-t-il, procèdent d’une longue étude du dossier de la filière arachide. ‘Cette filière, depuis plusieurs années, rencontre des difficultés qui provoquent d’importantes conséquences économiques et sociales, au détriment des objectifs de croissance dans le secteur primaire, de même qu’elles réduisent l’impact et l’efficacité des efforts de lutte entrepris contre la pauvreté dans le monde paysan’, constate l’ancien Premier ministre. ‘C’est de l’analyse de toutes ces données et des discussions engagées sur le terrain avec les paysans eux-mêmes que les propositions tirent leur source et leur justification, dans le but de résorber les difficultés de toutes sortes qui sont déplorées dans cette filière’, souligne Niasse. Qui précise que les présentes propositions ne revêtent, de ce fait, aucun caractère politique. ‘Leur contenu est technique, même si, dans le Sénégal d’aujourd’hui, certains partisans du pouvoir en place veulent voir dans toutes les initiatives des sous-entendus ou des visées politiques’.

lundi 21 mars 2011

Le président sénégalais la honte!

Abdoulaye Wade dispose d’un impressionnant patrimoine dans le monde. Des biens qui s’évaluent en plusieurs milliards de nos francs. Alors que le peuple sénégalais vit dans la misère la plus totale. «Le Temps» vous dit tout sur cette fortune qui pourrait régler les problèmes du pays qu’il dirige.

• Propriétés au Sénégal

1° - Une Villa au Point E, agrandie par le rachat de la villa voisine. Valeur estimée après transformation toujours en cours : 1 milliard
2° - Un terrain de 5000 m2 à Yoff Layenne. Valeur estimée : 750 millions
3° - Quatre terrains de 10.000 m2 aux Almadies. Valeur estimée : 8 milliards
4° - 60 terrains de 500 m2 sur la Vdn à hauteur de la Cité Gorgui. Valeur estimée : 6 milliards
6° - 5 Immeubles de 6 étages contenant 4 appartements par étage. Valeur estimée : 7 milliards
7° - 10 terrains de 200 m2 dans le domaine du Cices. Valeur estimée : 400 millions
8° - 30 Hectares de terrain aux alentours de l'aéroport. Valeur estimée: 60 milliards
9° - Un terrain bientôt rasé de 3 hectares dans Dakar, Centre Ville. Valeur estimée : 30 milliards
10° - Un immeuble de 10 étages à la Rue Docteur Theze. Valeur estimée : 2 milliards
11° - Une cité de 20 villas sur la Corniche, à hauteur de la villa de l'ex-président Senghor. Valeur estimée: 10 milliards
12° - Un terrain de 10.000 m2 au niveau du Stade Lss. Valeur estimée : 1.750.000.000 f
13° - Un terrain de 100 hectares à Touba
14° - Un terrain de 150 hectares aux environs de Tivaouane
15° - Une propriété de 10 hectares à Popenguine
16° - Une cité de 100 maisons à louer à Kebemer
17° - 60 maisons achetées du Plan Jaxaay (Indemnisation des sinistrés)
18° - Des vergers et champs cultivés d'à peu près 5000 hectares répartis dans différentes régions du Sénégal

• Propriétés à l'étranger
Une propriété à Versailles, en copropriété avec mon épouse, réfectionnée et étendue. Valeur estimée : 4 milliards
Un immeuble de 4 étages à Paris XVIe. Valeur estimée : 8 milliards
Une propriété à Montpellier
Une propriété à Bordeaux - Une villa sur la Côte d'Azur
Une villa à Orléans
Une maison de maître à Lilles -
Une propriété dans le Michigan
Une propriété à New Orléans
Une propriété dans le Wisconsin
-Un immeuble de 3 étages à New Jersey
22° - Un hôtel de 90 chambres à Casablanca
- Un hôtel de 60 chambres à Marrakech
- Un hôtel de 48 chambres à Paris XIVe
- un hôtel de 50 chambres en Suisse.

•ACTIONS
23° - Des actions dans les structures suivantes, soit directement ou indirectement :
- Aibd (20 % des actions totales)
- Daport Sénégal (30 % desactions)
- Ben Laden Sénégal (20 % des actions)
- Dakar Dem Dikk (80 % des actions totales)
- Sattar ( 30 % des actions)
- Oil Libya (30 % des actions)
- Zam Zam (20 % des actions)
- Jafza Sénégal (10 % des actions)
- Veolia Sénégal (10 % des actions)
- Gecom Industries (20 % des actions)
- Iris Sénégal ( 20 % des actions)
- Expresso Sénégal (15 % des actions)
- Delarue Sénégal (5 % des actions)
- Mediatique Afrique (10 % des actions)
- Africa Salt (10 % des actions)
- Dp World Sénégal (10 % des actions)
- Henan Chine Sénégal (10 % des actions)
- Offnor Shipping Sénégal (20 % des actions)
- Serpm (Société d'Etude et de Réalisations des Phosphates de Matam, 25 % des actions)
- Cabinet Cice (30 % des actions) -
Divers comptes en banque, soit à son nom ou au nom de Abdullah Wad, ou au nom de Aboula Tzipi Wade ou au nom de Abadalaye Fabien Wade :

•BANQUES
* 4 comptes bancaires à Dubaï contenant respectivement :
- Commercial Bank Of Dubaï => 32,5 millions de dollars
- CityBank => 26,3 millions de dollars
- Emirate Bank => 16,1 millions de dollars
- Standard Chartered Bank => 10,9 millions de dollars
* 2 comptes bancaires à Chypres: Bank of Cyprus => 22 millions de dollars ;Hellenic Bank => 14 millions de dollars
-4 comptes bancaires en France contenant respectivement : - Société générale => 17,6 millions d'euros
- Bnp Paribas => 14,3 millions d'euros - Ex-Credit Lyonnais => 8,2 millions d'euros
- Hsbc Paris => 3,2 millions d'euros
-2 comptes bancaires aux Usa :
- Bank of America => 6,2 millions de dollars
- Hsbc => 2,8 millions de dollars
2 comptes bancaires en Suisse :
- Banque Migros => 43 millions Chf
- Banque Coop => 65,2 millions Chf 25°
- Un parti politique dont il est le seul actionnaire à 100 %.
• Le patrimoine mobilier et immobilier du parti est en copropriété avec son fils Karim
Karim Ada : 500 voitures Pickup,
150 voitures 4x4,
35 voitures 8x8,
1 avion de 20 places,
1 Péniche,
1 Yacht stationné à Nice,
1 permanence neuve construite sur un terrain de 5000 m2

Manar Gueye : Conducteur des Travaux au Crédit du Sénégal Tel: 33 849 80 3 / 77 450 62 58

La MACD et ses secrets

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